Visite des sommets des Bauges

Après Chamechaude, un truc m'est rentré dans la tête: Il doit avoir moyen d’enchaîner 11 des 14 sommets Baugu au delà de 2000 dans la journée.

Je regarde la carte calcul les dénivs (4700) et réfléchie a l'iti (40 kil). Bilan ça fait un beau morceau mais c'est réalisable tant que les journées ne raccourcissent pas trop.

J'ai donc programmé ça pour vendredi, mais trouvé personne pour m'accompagné.

je démarre donc de Bellevaux seul, ce vendredi à 6h sans frontale, avec 3l 5 de flottes, car sur un terrain calcaire pas d'eau.

La monté au Tré Molard s’enchaîne bien je fait quelques petites variantes d'iti involontaires, mais la carte ign n'est pas très juste et je ne connais pas. Alors de nuit sans frontale forcément...

En haut les premiers Chamois m'attendent, le soleil éclair le Tréloz, la rosé et la boue laisse place au givre. Il fait pas chaud mais la journée commence bien. Un petite AR au Mont de la Coche et j’enchaîne avec la magnifique traversé pour rejoindre l'Arcalot accompagné des Chamois.

Je pose mon sac pour faire l'aller retour a l'Arcaloz , 4-5 kg de moins c'est toujours ça! Faucon Pèlerin et Edelweiss accompagne ma monté.

J’enchaîne tranquillement jusqu'à la grande Chaurionde, en haut j'aurais déjà 2500m de d+

Le ciel est couvert, le terrain humide, je me pose pas mal de questions pour les passages un peu expo dans la suite de l'iti... Je rejoint la Sambuy par la face sud, comme d'hab je rate un peu le bonne iti, mais ça passe quand même....

Arrivé en haut je me dit que la descente de la face sud, avec l'herbe humide c'est pas trop malin... donc je redescend par l'iti classique pour rejoindre le chalet du Drison, en fessant le tour de la pointe dans de magnifiques paysages calcaires. C'est plus long, mais plus sécu et en plus y'a de l'eau sur l'iti pour recharger un peu le camel

En remontant du Chalet du Drison je m’emballe un peu et remonte au sommet du Parc a Mouton au lieu de prendre à flanc, bref 100 m de déniv bonus...

J’enchaîne une longue partie sauvage que je ne connaissait pas, jusqu'à la pointe de la Fougére. Les sentiers sont très boueux, les champignons partout les grenouilles heureuses, mais moi de plus en plus septique, voyant les nuages remonter de la combe de Savoie. Je me pose un moment au sommet et je me dit que l’arête des Arces, Arlicots et Grand Parrat avec de l'herbe humide c'est vraiment craignos....

Bref je prend la décision de ne pas faire le tour initial et de redescendre direct du Pécloz, ça fera déjà un bon morceau avec 3700 de d+ et de toutes façon les jambes sont pas au top

L’arête jusqu'à l'Arménaz est magnifique, balayé par les nuages qui arrivent de la Combe de Savoie et les Chamois montent la garde de part et d'autres, la monté au Pécloz est difficile le déniv commence a faire mal...