La Cépienne Bis

Date de publication : Oct 15, 2012 2:57:6 PM

Bon alors paraît que c'est à moi (déjà) de faire un petit compte-rendu.Tout d'abord, je suis content d'avoir pu rencontrer tout le team lors de cette course et aussi de courir avec certains.

Temps assez frais en ce Dimanche matin et bonne nouvelle, le temps sera encore une fois favorable pour cette Cépienne, la 3e que je cours. Nouveau parcours, je ne sais pas trop à quoi m'attendre, aucune reco mais vu le profil sur le site, y'a des sacrés coups de cul et il va falloir en garder sous la semelle pour grimper au Morbié avant de redescendre. Je me sens en bonne forme et je suis bien motivé, je récupère donc mon dossard une fois dit bonjour à toutes les têtes que je connais et je pars m'échauffer tranquillement.

Entrée dans la raquette de départ, comme dit Lolo on perd tout de l'échauffement et une fois le départ donné on est presque froids, enfin quand faut y aller, faut y aller !!

Ca part vite, je me positionne devant dès le début en restant quand même en retrait par rapport au niveau des gars de devant. Ca se met a grimper fort, on prend plus de 1000m sur les 7 premiers kilomètres mais je garde un rythme soutenu. Au col du Pré du Tour ça relance, on reprend en grandes foulées sur 4km, je regagne une place avant de rejoindre le télésiège du Mont Pelat. Là, on rattaque "dré dans l'pentu" sous la ligne du télésiège, les 3 premiers sont pas loin devant ! Donc c'est plein de motivation que je remets les mains sur les cuisses, buste en avant pour avaler le dénivelé jusqu'à la crête où on trouve une zone de descente un peu en dévers et assez grasse dû au passage des vaches, bref ça déroule un peu et ça fait du bien, je sais que la dernière montée au Morbié ne va pas tarder à pointer !

J'avale un petit gel en l'entamant, elle fait mal aux mollet cette dernière montée, mais qu'est ce qu'elle est belle ! En plus j'aperçois Stéphane Avrillon pas loin devant. J'arrive au sommet du télésiège et une crampe commence à se faire sentir mais je sais qu'il n'y a plus que de la descente alors pas de soucis, je déroule et me concentre sur cette descente pour le moins technique et exigeante avec des petits goulets parfois hasardeux.

Derniers mètres sur le bitume, ça tape, les crampes tirent un peu, mais l'arrivée est là, après 2h25'34'', content de trouver les coureurs du 8 et content d'avoir sauvegarder ma 4e position.

Place au ravito, aux diots et aux discussions montagnardes, je partage vos expériences des différentes courses que ce soit en alpi ou en ski et j'ai hâte de partir avec vous !

Arvi'pâ,

Baptiste.