Trail des passerelles 20/07/2014

Date de publication : Jul 21, 2014 2:28:32 PM

Rendez vous est pris dimanche matin à 4h30 pour récupérer Dominique et direction TREFFORT pour le trail des passerelles au lac du MONTEYNARD. Arrivés sur le parking on prends nos affaires direction la navette qui nous emmène au départ du bateau qui lui nous emmène sur l'aire de départ (des fois c'est compliqué la vie de traileur.).

Sur le bateau petite discussion météo, on aimerait bien ne pas trop salir les baskets aujourd'hui. Au débarquement, une heure a tuer, un bon siège fera l'affaire.

Déjà l'heure du briefing et première mauvaise nouvelle, les orages arrivent et le parcours est raccourci de 6 km.

Top départ, on va doucement, peur d'avoir mal aux jambes après la course de lundi. Au bout de quelques kilomètres les sensations sont bonnes et l'on décide de pas trop traîner. Le début du parcours et assez roulant et agrémenté de passages originaux : quelques centaines de mètres sur le voie du petit train de LA MURE et un passage dans la mine de fer. Au sortir de cette mine il va falloir attaquer la montée au SENEPY (hé non je n ai pas fait de faute).

Montée que nous entamons assez sereins quand tout a coup : tiens il fait nuit. A peine le temps de mettre la veste de pluie que des trombes d'eau s'abattent sur nous. Fini de nos espoirs de courir par beau temps. La montée se fait tant bien que mal mais à l'arrivée sur l'arête c'est le pompon : brouillard à couper au couteau, pluie froide et vent à décorner les bœufs le tout dans une température de novembre. J'entends mon partenaire qui marmonne "si je tenais le con qui m'as proposé de faire cette course". Je fais celui qui n'entends pas.

Allez vite on entame la descente, les jambes sont bien raides. On arrive au ravito, déjà 33km de faits. Quelques averses plus loin et on arrive à la première passerelle himalayenne et la partie qui nous mène à la deuxième ressemble plus à une patinoire qu'à un sentier. Nous doublons bon nombres de coureurs des petits parcours et de randonneurs qui nous offrent de belles chutes sur ce terrain glissant (promis pas une fois on s'est moqués ).

On arrive enfin à la montée finale qui va m'être fatale. Dominique profite d'une épingle pour me faire un intérieur à la Valentino ROSSI et je ne le reverrai plus jusqu'à l'arrivée. Je gère la montée et entame le descente finale avec des débuts de crampes. L'arrivée est en vue, beaucoup de spectateurs alors je cours.

Au final très belle course, on y reviendra sous le soleil. Dominique termine à la 48eme place 2 minutes devant moi qui suis cinquantième.