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Date de publication : May 25, 2014 4:51:29 PM
On m'avait prévenu et je confirme: c'est dur… mais c'est beau. Je retrouve Lionel au départ, mon coéquipier d’entraînement. Départ à 5h pétante. Petite variante de parcours : on monte à la Roche du Guet par le col du Mont, à cause du pont cassé. Dommage, dans notre entraînement on avait tout misé sur la montée depuis Montmelian, on l'a révisée 15 fois pour finalement ne pas y passer. Départ confortable, la forme est là, peut-être un peut vite mais ça passe bien. A La Tuile on retrouve Oliv qui prends de photos. Ils nous accompagne quelques minutes sur le parcours.
Jusqu'aux Aillons c'est un beau trail de 40kms qui passe bien. On peut signaler la montée au pic de la Sauge qui est vraiment dure et j'ai des douleurs dans l'aine qui on commencées là et qui me tiendront jusqu'à la fin. Le programme c'était de gérer tranquille jusqu'au pic de la Sauge et ensuite de lâcher les chevaux. Ben y'avait plus grand-chose à lâcher derrière.
Lionel est parti devant depuis le ravito de la tuile et je ne le reverrai plus jusqu'à l'arrivée. Aux Aillons je croise sa famille, il vient juste de repartir, mais moi j'ai besoin d'une bonne pause. Je prends 30min et j'y croise M Vial père qui fait le parcours en off.
Après les aillons c'est autre monde… Digestion, douleurs, plus question de courir, le chemin attaque direct dans le raid. Les heures passent. Ce sera une longue traversée du désert jusqu'au col de cochette. La vue de l'objectif du Colombier redonne le moral, mais ça reste dur. Le programme c'était de faire le Colombier puis les 25km de descente devaient passer tout seul. Dans la réalité c'est pas vraiment ça. A peine je commence à descendre que les genoux ne veulent plus plier. Tendinites. C'est pas une surprise.
Du Colombier au ravito du Morbié se sera encore une longue traversée sans fin. 10 km au ralenti en 2h30. Au Morbié le ravito est salutaire pour tous le monde. C'est l'orgie : cuisse de poulet, frites, soupe de légumes, soupe vermicelle, fruits sec, chocolat. Et j'y croise M Barbier pére.
Du Morbié jusqu'en bas ce sera interminable. 15 bornes seulement mais il me faudra plus de 3h. J'arrive à peine à trotter sur les parties plates. En plus des douleurs, la fatigue dans les jambes est vraiment sérieuse maintenant et le moral n'est plus là. Je vais mettre presque 6h pour descendre du Colombier jusqu'à l'arrivée. Dans Cruet je retrouve un peu d'énergie pour trotter (comme canard, mais bon…) jusqu'à l'arrivée ou ma famille et Lionel m'attendent. Il est 20h26 et je passe la ligne d'arrivée avec mes enfants. 15H26 pour boucler la boucle. Je suis cuis comme jamais mais je n’hésite pas longtemps pour boire une bière de réconfort à la buvette, puis repas sympathique avec Lionel et ça famille. Lionel fini en 14h14.
Ju
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