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publié le 2 nov. 2021, 19:40 par Membre Bgsa
Cette fin octobre c’est l’événement trail à St Offenge avec la « St OFF en Trail » 5ème édition
il y 6 formats de courses, la « Up &down » qui avait lieu le samedi soir (où Daphné et Manu ont brillé) ! puis le dimanche les 10km et 17km en solo et en canicross et enfin le « trail des crêts de Banges » 34Km et 2000D+, épreuve à laquelle Jérôme et moi sommes inscrits.
La veille au soir, un coup de téléphone de Daphné « - salut Amaury, la forme ? je viens de m’inscrire au 34 km de demain, c’est à quelle heure le RDV ? -cool !! RDV à 6h00 ! »
Lendemain matin 6h00 tapante après une bonne nuit de sommeil grâce au changement d’heure en notre faveur 😊 nous voilà parti à St Offenge, c’est Manu notre chauffeur (Manu commence à bien connaitre la route 😉) durant le trajet ils nous racontent leur course de la veille… Une petite heure après nous voilà sur place, T° douce, idéal pour faire du trail, il ne pleut pas mais ça doit être bien gras à certains endroits !! Après avoir récupéré non pas nos dossards mais nos badges avec puce, un petit café, c’est le moment de se préparer et d’aller s’échauffer.
7h57 on est tous dans le SAS prêt à bondir…8h00 TOP Départ ! on part pour une petite boucle d’1 Km autour du village à travers champs et chemins puis ensuite sur 5km vallonnés ou petites descentes et bosses se succèdent…KM 6 place à la grosse montée du parcours (environ 900D+) les sensations sont bonnes la montée commence bien 2km plus loin Manu est placé pour nous encourager et faire le suivi live… il me compte 24ème…
Quelques minutes plus tard je double 2 concurrents qui commencent déjà à être dans le dur. Arrivée au sommet, il y a deux petites relances avec deux petites bosses avant d’entamer la vrai descente. La 1ère partie est plutôt roulante mais le terrain très très gras…je choisis donc ce moment pour faire ma gamelle habituelle…celle-ci est sans gravité, presque même agréable dans cette gadoue…La 2ème partie de descente est bien plus raide dans les bois sur de petits singles chargés de feuilles… je prends vraiment du plaisir dans cette descente…sur la fin il y a de belles petites relances de bosses ou je m’applique à trottiner en harmonie avec mes bâtons comme dans les séances de Tabata….purée mais je vole 😉 !
J’arrive au pied de la 2ème montée du jour (350D+) je vois deux coureurs au-dessus de moi, je prends le temps de m’alimenter, cette montée est bien raide et fait mal aux jambes mais j’avance bien et double rapidement les 2 gars… je bascule pour une petite descente sur piste forestière ou on peut envoyer, et je double 2 autres concurrents avant d’attaquer une partie bien vallonné qui alterne bosses et plats… KM 28 je retrouve encore Manu ( 3ème fois sur le parcours !) pour m’encourager et m’annoncé en 18ème position… Allez plus que 5, 6 Km on faiblit pas en plus c’est plutôt descendant donc ça passe tout seul…avant la petite dernière bosse, j’aperçois un coureur dans mon viseur qui lorsqu’il me voit, essaie de relancer mais au pied de la bosse je le dépose, reste plus que 400 mètres de plat en plein champs et c’est l’arrivée, je sonne la cloche en 17ème place ( sur 136 partants) en 3h48.01.
Jérôme fini a une très belle 8ème place en 3h34.33 et Daphné 6ème féminine en 4h11.04…sa 2ème course en moins de 20h00…Chapeau
Un grand merci à Manu pour ces encouragements et son suivi live !! TOP. Place à la petite bière de récup sous un grand soleil et c’est le moment des podiums qui récompensent Daphné et Jé dans leurs catégories respectives… Bravo !!
le BGSA a encore bien montré le maillot 😊
Super course, super orga… très belle journée !!
Amaury.
Up & Down 30/10/2021 : La Baron Quest version St Offenge
publié le 1 nov. 2021, 19:13 par manubarbier@bellesgrimpesskialp.fr
Le St Off en Trail organise une course nocturne de 8k500 et environ 600m de déniv. En quelques sorte une "Baron Quest" en moins technique... mais à la frontale.🤩
L'année passée, avec le "confinement", elle avait été annulée et c'est avec plaisir que cette année nous nous rendons là bas avec Daphné pour tester ce truc qui a l'air bien sympa.
Il a plu toute la journée, le terrain va être bien gras, c'est tout bénef pour nous. 😁
Après un échauffement pour reconnaitre le début du parcours, nous voilà aux avant postes sur la ligne de départ près à en découdre.
Nous sommes une quarantaine de guerriers de la nuit. 😉
19heure...Bang...c'est partie pour quelques 200 mètres dans un champs parsemé de bouses de vaches...
Putain c'est quoi ce bordel je suis 3ème au départ ? Oh les gars on se révei... Ah Laurie qui me double avec sa frontale qui clignote, c'est parti on s'accroche !!
A la sortie du pré, on atterrit immédiatement sur une route bitumée bien raide qui descend, ho le bordel...ça tape dans les guibolles... Au loin, 2 coureurs ont pris les devants suivi de Laurie Renoton et Daphné calée dans ses baskets.
Bon elle fait quoi Laurie là ? Je nous sert le thé ou bien ?
Je gère cette portion et me retrouve en 11ème position au départ de la montée et du "bip" pour le classement du meilleur grimpeur.
Oh putain mais ça monte là, elle va jamais marcher ?! J'tiendrai pas 5mins de plus, bordel de la boue ça glisse j'ai mal au secou... OH ME DOUBLE PAS TOI !!!
J'alterne course et marche rapide et commence à remonter tout doucement.
Ah c'était bien la peine de me doubler pour marcher devant moi tiens regarde ça comme j'te reni... AH BORDEL UN POINT DE COTE 😭
Après quelques traversées de villages et champs, on rentre dans le vif du sujet en remontant un chemin forestier raide.
Non mais il a l'air cramé maintenant, j'vais me refaire j'vais me refaire j'vais me refaire !
Je suis alors 6ème et commence à revenir sur Daphné, je la passe en essayant de la bourrer dans le bas côtés mais elle résiste et reste sur ses jambes. 😉
Ah l'enfoiré ! J'ai mal je meurs MAYDAY je m'asphyxie, ma frontale tombe, une mouche m'a tapé dans le front !
La machine est lancée et les sensations super bonnes, je passe le gars de devant et met une grosse relance sur un faux plat montant.
J'vois plus Manu ? Il est passé où Manu ?
....Hmmm 🤔 je suis 7ème donc si j'rampe jusque là haut à 70% de la vitesse du gars devant mais que j'arrive à redescendre 130% plus vite, et avec un peu de chance y en a un autre qui descend comme une pine j'arrive à.....
J'arrive aux fesses Laurie à la bascule... "Bip" de fin de montée et de début du chrono de meilleur descendeur, plus besoin de gérer. 😂
Ca gueule tout là haut, ça doit être la 1ère qui est passée, putain comment c'est loiiiiin.
Le temps de débloquer mes jambes, je fond sur elle et dévale le début de la descente à Mac12. 😉
Agueugueu 🥴
Ce n'est pas trop technique mais de nuit, avec les feuilles, les pierres, et la pluie de la journée c'est ici que je peux gagner du temps.
Hein quoi? Ou j'ai mis ma puce pour le bip ?! J'en sais rien moi bippez moi en entier !
OH PUTAIN ENFIN CA DESCEND !!!
Ouaah j'ai failli percuter un mec en gris qui pissait dans les fourrées.
La 2ème partie de la descente est super roulante avec des traversées de petits hameaux et prairies et on m’annonce second....Tiens, y en a un qui a disparu.
Hop j'te redouble, hop j'te... ah non lui il se laisse pas faire 😤 OH UN POINT ROUGE QUI CLIGNOTE ! J'suis revenue sur Laurie !!!
je ne lâche rien, c'est l'éclate et je me fait super plaisir même dans le roulant...comme quoi...
DOUBLER DOUBLER DOUBLER 😡 !! OH VACHE UN TROU ! J'saute par dessus Laurie qui l'a mal anticipé.
Dernière ligne droite dans le long pré du départ, pas de frontales derrière, c'est cool et je passe la ligne à la 2ème place à 3' d'Alexandre Schutz. Trop content.🥳
Putain mais c'est quoi cette descente qui descend plus ?! On arrive oui ???!
Un peu plus d'une minute plus tard arrive le 3ème suivie de Daphné...C'est trop cool...ma chérie à bien envoyé aussi dans la descente.💪🦵
Oui c'était super, non non du tout j'ai pas morflé, j'ai trouvé ça ressourçant, c'est très zen votre truc.
Podium types étape du tour de France avec les vainqueurs homme et femme, les premiers et premières au temps de la montée et de la descente hors scratch.
Je monte donc sur l'estrade pour "ma" descente en 17' 04" (même si le vainqueur m'a mis une dizaine de secondes) au côtés de Daphné qui cumule les résultat ...1ère femme, 4ème au scratch et meilleurs temps de descente féminin en 18', qui reviendra à la 3ème fille grâce au non cumul et c'est bien sympa.
On apprendra que le premier en haut, Basile Salomon, qui nous à mis en sac dans la montée, c'est arrêté dés le début de la descente perclus de crampes (il mettra 53' à descendre).
Ah c'était lui qui pissait sur les buissons ?
Une organisation au top, super ambiance et bénévoles géniaux... On reviendra.
Bon demain il pleut et j'ai pas mal aux jambes, je m'inscris sur le 34km !
Spoil : J'ai pris très très cher et il n'a jamais plu 🤷♀️
Manu et Daphné
publié le 1 nov. 2021, 10:16 par Membre Bgsa
Suite au nombreux reports, la maxi race édition 2020 à lieu fin octobre 2021, inscrit à cette course depuis le 15 novembre 2019, j’ai eu le temps de peaufiner ma préparation et de subir les différents reports. Tout comme Charles, je suis inscrit à la Marathon Race avec un format inédit de 39km pour 3000 m D+, un ratio assez rare pour les “marathon’trail”. Cette course comprend d’autres subtilités : cote ITRA de minimum 450 pour s'inscrire, pas de ravito solides, assistance interdite et des barrières horaires cohérentes (?), tracé dévoilé 48h avant le départ. Bref une course réservée à des traileurs un poil aguerries.
Le samedi, petit tour à Annecy pour retirer le dossard sous un petit crachin, après un beau mois d'octobre, ça change. Sur la start-list je suis 19ème d’après le classement des cotes ITRA. La météo pour dimanche est beaucoup plus favorable. La mauvaise nouvelle du WE arrive le samedi à 21h45 à travers un SMS de l'organisation annonçant l’activation du parcours de repli pour la marathon race, les raisons sont assez floues : pluie et vent. L’accident cet été sur la TDS a t-il incité les organisateurs à prendre le moins de “risque” possible ? Bref, place à un parcours beaucoup plus roulant de 44km et 2500 m D+..., plus besoin des bâtons. Je n’ai pas trop travaillé la vitesse ces dernières semaines mais il faudra faire avec. La reco effectuée vers la pointe de Talamarche courant octobre ne portera pas ses fruits...
Départ dans le SAS 1 à 6h30 depuis la plage de Talloire dans une ambiance très calme et sombre pour ne pas perturber la quiétude des riverains. Il y a quelques têtes connues au départ : Thibaut Garrivier, Benjamin Roubiol… L’organisation avait annoncé d’autres favoris mais ils ont sans doute loupé le départ avec le changement d’heure ! La course part lentement en direction du col de la Forlcaz, je me retrouve dans le groupe de tête de 5/6 coureurs. Il faut rester vigilant, il y a beaucoup plu pendant la nuit et le calcaire est bien glissant, ça patine dans la montée, qu'est-ce-que ça va être dans la descente ? T. Garrivier place une petite attaque sur la fin de montée pour s’échapper et aller décrocher la victoire, je m'y attendais après avoir couru le trail de Bozel à ses côtés... Je me retrouve en 3ème position à Montmin au km10 atteint au bout d’une petite heure de course. Le 2ème n’est pas bien loin (1’30), pareil derrière moi. Je monte avec un bon rythme au col des Nantets, après le passage au col s'enchaîne une portion de 10km beaucoup plus roulante avec un profil descendant jusqu’au 2ème ravito de Villard-Dessus. Je m’attendais à prendre le GR mais la course reste sur un piste/route en aval du GR, bref c’est très (trop?) roulant, je suis seul, difficile de rester dans le rythme. Un groupe de 4 coureurs me rattrape, je reste au contact. A l'approche du ravito, le groupe explose, je suis en 6ème position au ravito et je décide de faire l’impasse sur l’eau pour rester au contact. Je rattrape le coureur portugais Helio FUMO dans la montée en direction de l'ancienne gare du Téléphérique, il descend mieux que moi, j’essaye de prendre le maximum d’avance dans la montée. Au sommet j’ai 2’ d’avance et 3’ de retard sur le coureur devant, il reste 8km de descente jusqu'à la ligne d’arrivée. Ayant habité quelques mois à Annecy-le-Vieux je connais par coeur la descente et je sais que ça sera glissant et boueux vers le Mt Rampignon. Je suis à la limite des crampes mais je donne tout dans la descente, je me fais rattraper à 4/5 km de l’arrivée, je n’ai plus assez d’énergie pour le suivre.
Je savoure le dernier kil’ au bord du lac et franchis épuisé l’arrivée en 4h12 (en avance, j’avais prévu 4h30), chrono très satisfaisant sur un parcours bien gras par endroit. . Je n’ai aucuns regrès sur la gestion de ma course. Je me classe 6ème et 3ème sénior. Le ravito d’arrivée et les transats au bord du lac sous un joli soleil permettent de bien finir la matinée. Cette course marque aussi la fin de ma saison trail. Maintenant place au ski et à de la vitesse (cross et course sur route).
Charles se classe 88ème et 18ème M0 en 5h33, autant déçu que moi par l'activation du parcours de repli.
Résultats : ici
Mathieu D.
publié le 27 oct. 2021, 21:34 par Membre Bgsa
Mercredi soir 18h25 déjà plein de monde sur le parking de super U detrier. 18h30 pas moins de 16 bgsiste sont là pour se faire brûler les cuisses et les abdos dans la bonne humeur et la délation... Pas le droit de baisser la garde, malgré le Prez en vacances ses adjoints veille au grain...Une super séance qui vas sûrement laisser quelques traces pour ceux qui venait pour la première fois (Sam et 4 nouveaux adhérents), mais comme on dit , quand on y aime on y revient.
A la semaine prochaine même heure même endroit.
Pierrot
publié le 26 oct. 2021, 17:20 par Membre Bgsa
EDF Trail des vallées d'Aigueblanche
(Aigueblanche 73 - 09-10/10/2021)
Terawatt (3 courses/2 jours) (15 inscrits)
J1. KV et 16K
J2. 51K
VinceF - 09:49:42 - 6ème - 1er M0 🥇
Gigawatt (2 courses/2 jours) (22 inscrits)
J1. KV
J2. 25K
Lio - 02:58:53 - 1er 🏆
JéV - 03:15:32 - 4ème - 1er M3 🥇
Pelton 1000 (KV) (118 inscrits)
MathD - 44:50 - 3ème 🥉
Résultats : ici
Ekiden Grenoble
(Grenoble 38 - 10/10/2021)
(410 équipes)
MathD - 4ème relayeur 10K - 35:11 - 13ème
Team CAPRG - marathon 02:28:00 - 9ème - 8ème H
Résultats : ici
La Cépienne
(St Jean de la Porte 73 - 10/10/2021)
1.8K - 1000+
Grand parcours : 25K - 1800+
(92 inscrits)
Jeff - 02:42:41 - 9ème - 2ème M2 🥈
ManuB - 02:47:40 - 14ème - 3ème M2 🥉
Amaury - 02:58:07 - 21ème - 1er M3 🥇
Résultats : ici
Petit parcours : 12K - 500+
(160 inscrits)
Xavier - 56:29 - 7ème - 1er M1 🥇
Résultats : ici
Grand Trail du Lac
(Bourget-du-lac 73 - 17/10/2021 - 253 inscrits)
75K - 3800+
CédricL - 09:47:32 - 26ème - 7ème M1M2
Résultats : ici
Collective au Grand Arc 17/10/21
publié le 18 oct. 2021, 12:23 par Loïc Gaudry [ mis à jour : 18 oct. 2021, 12:24 ]
Depuis la mise en place des collectives automnales en 2018, je peux dire que cette cuvée 2021 restera dans les annales au même titre que les précédentes pour celles et ceux qui ont le loisir d’y participer.
Tous les ingrédients étaient réunis pour vivre une belle collective BGSA à savoir une météo parfaite (on serai venu même sous la pluie), un parcours varié et une vingtaine d’adhérents à avoir répondu présent. En même temps quand c’est le trésorier qui régale c’est plus facile de se libérer hiiiiiiiiiiiiii
Le soleil est généreux et il vient nous réchauffer à la sortie de la forêt. Les sommets du Char de la Turche puis au Petit et Grand Arc se gagnent par petits groupes qui se font et défont aux rythmes des pauses photo. La lumière est démente et les points de vue nombreux.
Au Lac Noir, c’est la pause ou la pose ! je vous laisse consulter les comptes de la célèbre application de sportif des uns et des autres pour vous éclater la rétine.
Au parking, tout le monde à la banane et ça fait plaisir à voir.
La suite des festivités se passe au Relais du Lac Noir. Nous sommes à 1300 un 17 octobre et c’est bien en terrasse que nous trinquerons et déjeunerons devant le Bellacha. Les discussions vont bon train sur la saison écoulée et celle de ski à venir…
Un prez heureux
publié le 16 oct. 2021, 16:54 par Rémi Bidoli
Début du mois de septembre, décision prise avec le frangin de mettre LE dossard de l’année ensemble. RDV pris pour la Gravity Race sur le site plutôt sympa du lac d’Annecy. Un swimrun en binôme (toujours top) avec ton son matos sur toute la course et élastique autoriser.
Après quelques jours de réflexion, nous optons pour le format long avec une certaine appréhension de la distance, surtout en natation malgré plusieurs semaines de reprise, mais des années sans longueur.
Nous aurons le plaisir d’avoir le parcours uniquement la veille lors du briefing, ainsi que la température de l’eau, entre 13 et 15 degrés sur les parties peu profonde.
Départ 5h30 du matin de Veyrier, pour un chantier de 35 kils à pieds (1800D+) et 10,5 à la nage avec 23 transitions prévu. On attaque l’amuse-bouche en échauffement à pieds avant une première section natation de nuit et 1300M. On ne voit rien, je suis une lumière au loin et on se prend une bouée et le bateau d’assistance à la fin. S’en suit plusieurs sections très pomatoire, on se perd, on rate une entrée dans l’eau.
Malgré tout le rythme est bon en course à pieds, ce qui permet de rattraper notre retard après la natation. Moment très sympa ou l’on va traverser le lac dans la largeur avant de se péter les cuisses sur un KV pour monter au chalet de l'Aulp, point culminant de l’épreuve. Le tout avec un bonnet, lunettes et combinaison de natation. Quelques promeneurs avec le sourire en coin de nous voir en tel circonstance. La descente sera fatale ou les crampes nous arrêterons à 2 reprises.
On attaque ensuite le BIGSWIM, pour 2,8 km pour faire le tour du Roc de Chère avec une eau à 13C° translucide, joli moment, on peut apercevoir la falaise s’enfoncer dans l’eau (impressionnant), on pourrai presque avoir le vertige en nageant. La première équipe mixte nous double sur cette longue section clairement au-dessus dans l’eau.
Les dernières sections se feront avec un peu houle et vent de face, pour finir notre périple en 8h55 min à la 6ème place, bras et jambes éclaté.
Le frangin finira aux urgences après avoir raté une marche en sortie de lac sur le premier tiers de course, au final 7 points de sutures sur le tibia.
J’adore ce sport ludique dans des décors de rêves, le temps fil et les successions de transitions sur ces sports diamétralement opposés sont très sympa. Il y a encore du travail pour réduire les écarts en natation mais ce premier format long est enrichissant pour les prochaines courses.
Place au ski.
Vive le BGSA multisport.
publié le 14 oct. 2021, 16:56 par Loïc Gaudry [ mis à jour : 14 oct. 2021, 16:57 ]
Au doux nom de Tabata, les adeptes des courbatures se réunissent le mercredi soir pour le plus grand plaisir du Gourou Pierrot et de ses bras droits & gauches, Rémi & Loïc. La bonne Mère Guylaine n'est pas en reste en replacent les uns, les autres sur la bonne posture à avoir.
En 2 séances, les effectifs sont passés de 9 à 14, la sainte parole a fait son œuvre. Les nouveaux comme les anciens en redemandent.
RDV donc à Super U Détrier à 18h25 les mercredis soirs avec bâtons et frontales.
en photo : un manuscrit original du Gourou
KV Vallée d'Aigueblanche + bonus (10/07 - 09&10/10/2021)
publié le 10 oct. 2021, 22:17 par Membre Bgsa [ mis à jour : 17 oct. 2021, 21:28 ]
Cette année et pour la première fois un challenge est organisé sur 3 KV’s de la vallée d’Aigueblanche : Pussy, Mad’Trail et Pelton 1000 ; il y a de jolis lots à aller chercher. Le 1er organisé en mai est annulé par décision gouvernementale suite au covid. Rdv le 10 juillet pour la 1ère au KV de Crève Tête au départ de Valmorel. Un KV bien raide de 2,8km et avec les orages des derniers jours le parcours est bien glissant. Je pars assez vite mais je me fais rattraper et je finis 5ème, pénalisé par un mauvais choix de chaussures. Les écarts sont faibles, il reste encore une course.
Résultats : ici
La 2ème manche a lieu lors de l’EDF trail AIgueblanche avec le parcours atypique de la PELTON 1000 avec 1,2km le long d’une conduite forcée avec 500 m D+ et une infinité de marche, et pour finir 2km quasi-plat. J’effectue une bonne course en solo et décroche une belle 3ème place et 1’10 de retard sur le 2ème. Et cerise sur le gâteau, au cumul des chronos des 2 courses je remonte à la 3ème place ! A moi, le coffret bien-être aux thermes des lauzes ! Aline finit aussi 3ème du challenge, double-dose de thermes !
Lionel et Jérôme inscrits sur le combiné avec le 24km le lendemain (GIGAWATT) ont aussi pris part au KV, Lionel se classe 4ème (1er M2) et se positionne à la 1ère place provisoire du challenge avec 15” d’avance. Jérôme réalise une bonne montée et se classe 22ème (3ème M3) et 5ème du combiné.
Résultats PELTON 1000 : ici
Le dimanche, sur le 24km Jérôme grignote une place et se classe 4ème du challenge, 12ème de la course et 1er M3. Lionel assure la 1ère place en prenant la 4ème place de la course (1er M2) mais c’était serré avec le 2ème.
Résultats Echapeaux Belle : ici
Résultats GIGAWATT : ici
De mon côté, j’ai enchaîné avec l’Ekiden de Grenoble, le concept est de courir un marathon en relais. Je suis relayeur pour l’équipe CAPRG. Avec une préparation totalement inadaptée à ce type de course réalise un chrono correct de 35’11 pour un peu plus de 10km. Notre équipe se classe 9ème.
Résultats : ici
Mathieu D.
publié le 10 oct. 2021, 21:43 par Charles Bordier
Tout à commencé il y à quelques semaines lors d'une marche pour le boulot avec Quentin que ce dernier m'a parlé de cette course. Je me suis dit que cela pouvait-être pas mal pour mon objectif de fin octobre.
Quelques temps après, Antho' à remis le couvert en m'évoquant également ce K2 de 11Km. L'eau à la bouche, le soir même, je prenais donc mon dossard pour la "Pelton2000" une des manches des courses organisés par le trail de EDF Aigueblanche.
Petit covoiturage et nous voilà donc arrivés pour retirer nos dossards. De là nous apprenons que nous seront une grosse cinquantaines courageux à s'élancer.
Montée dans les bois au début puis vite arrive la conduite forcée. Le terme "forcée" est bien adaptée car il faut forcer pour gravir toutes ces marches et s'efforcer à lever les genoux pour ne pas risquer d'en rater une et être contraint et forcé de tomber...
Puis petit passage roulant le long de la retenue d'eau ou j'ai bien eu du mal à relancer ce qui m'a valu de me faire doubler à deux reprises.
Re-passage dans les bois avant d'arriver rapidement au Premier 1000. La suite était moins raide avec quelques plat et faux plat, mais surtout un passage en dessus des nuages!!!
Après l'arrivé il n'y avait qu'a profiter du paysage.
Légère descente de environ 400m pour rejoindre des mini-bus afin de nous descendre à la station de Valmorel, ou un plus gros bus nous attendait. Celui-ci à mis quelques temps à décoller nous laissant sécher sur place, mais heureusement que le soleil était là.
Résultats ICI:
Quentin: 1:39:50 / 5°Gal / 3°SEM
Anthony: 1:53:43 / 16°Gal / 2°M1M
Charles: 1:56:16 / 17°Gal / 3°M0M Objectif atteint moins de 2h.
publié le 10 oct. 2021, 21:19 par manubarbier@bellesgrimpesskialp.fr
Au milieu de semaine, je vois passer un message de Jeff qui nous rappel qu'il fut un temps, la Cepienne était le championnat d'automne du BGSA...
En ces temps reculés, Micka venait gagner et pensait se lancer dans le ski alpi, Rémy venait faire podium sans sa combi en latex, Matt B avait encore des tendons aux chevilles, pour Sam c'était l'objectif de l'année, D'Jé était déjà vieux mais pas trop, Seb Spi avait des genoux et Seb P, entre deux séances chez l'ostéo venait nous éclater, Steph n'avait pas besoin de passe sanitaire, Lio montait de plus en plus en puissance et Olivia ne nous faisait pas encore trop peur, Jorge nous faisait...une Jorge, et Jé P l'imitait, Mo n'était pas encore basque, Loïc savait encore courir, Oliv buvait encore du Ricard, Charles faisait ses début au club, Jeff allait beaucoup moins vite, Jeanne venait se marrer en éclatant pas mal de filles,Julien ne fabriquait pas encore de binouzes, Caro courait comme une gazelle, Sylvain Batail venait guerroyer, Erwan, Laurent et Xavier étaient encore sous les couleurs du CAPRG, Amaury goutait aux plaisir du trail...et moi je me faisait déjà rouster sur les premiers kils... Désolé pour ceux que j'ai zappé....
C'est à 3 que nous faisons le déplacement à St Jean de la Porte ; Jeff, Amaury et moi. Nous retrouvons sur place Xavier qui sera sur la mini Cepienne et claquera une belle 8ème place.
8h30 les fauves sont lâchés.
Les premiers kilomètres sont super roulant et j’essaie de limiter la casse en restant assez proche d'Amaury...Jeff s'envole très vite dans les grosses relance.
Grosse chute d'Amaury juste avant d'attaquer la montée en single dans les bois...Je m'arrête, il est un peu sonné mais me dit de continuer...Je ne me fait pas prier et en profite pour lui mettre une mine ;-)
Je suis bien dans cette montée et rattrape du monde mais au moment de franchir une clôture, le coureur que je rejoins me fait péter un gros coup de batton dans la gueule, il ne s'en rend même pas compte alors, quand il se ramasse la tronche par terre quelques mètres plus loin, je lui marche dessus et en profite pour le distancer. ;-)
Arrivé au Col de la Sciaz, la première descente est super roulante sur une piste pourri puis, en chemin bien sympa qui permet d'envoyer. Je double encore quelques personnes jusqu'au ravito au dessus d'Aillon mais pas de Jeff en vue...C'est mal barré pour moi pour décrocher la victoire BGSA. ;-)
S'en suit une remontée un peu pourrave sous le téléski du Guillotet puis, dans la piste noire pour déboucher dans le brouillard non loin du Mont Pelat.
Nouvelle descente en single qui passe vite en piste en direction des Ordons. Là il faut envoyer mais c'est dure... avant de remonter le long de la croupe du Morbier ou, si on est encore bien on peu trottiner...Pas pour moi.
Sommet du Morbier puis du Pelat (bon, c'est à côté) et c'est la grande descente qui commence....sur une piste de ski pour repasser de nouveau au col de la Sciaz.
Cela fait un moment que je suis seul et je suis content de trouver le sentier pour envoyer un peu et essayer de rattraper encore quelques personnes.
Ce sentier est quand même bien roulant avec juste quelques portions techniques et il ne faut pas faiblir.
A l'entrée sur les hauteur du village les jambes couinent un peu, il faut s'employer dans les relances dans les vignes, puis dans le final sur la route pour enfin passer l'arche d'arrivée.
Pas mal de places encore de glanées dans cette grande descente et bien satisfait de ma course, la forme reviens bien.
Jeff est là depuis quelques minutes, encore une belle course pour lui et nous attendons l'arrivée d'Amaury qui a bien réussi à se remettre en route après ses déboires.
Au final Jeff boucle les 25 bornes et 1800m de déniv en 2h 42' 41" 9ème, moi en 2h 47' 40" 14ème, et Amaury en 2h 58' 07" 21ème
Manu Barbier
Les résultats : https://unautresport.com/_Files/Meetings/2021/2021-Cepienne/Uploads/Results/classement%20C%C3%A9pienne%202021.pdf
publié le 10 oct. 2021, 20:28 par Membre Bgsa [ mis à jour : 10 oct. 2021, 20:32 ]
Ça fait un bail que j’ai pas raconté une course ! J’en ai pas couru beaucoup ces derniers temps, c’est pas faux ! Bien que Jeff m’a désigné, j’avais bien prévu de faire un peu de prose ce dimanche soir pour la Mini Cépienne ! Eh, vous avez vu comme l'affiche de la course est stylée ?
Depuis la Sky Race du Rocher Blanc fin aout j’avais bien envie de remettre un dossard. Les semaines passant avec les occasions ratées, la Cépienne est arrivée sur le calendrier. J’hésite longtemps entre les 2 formats proposés soit 12km et 500D+ ou 24km et 1700D+. Une petite flemme et l’envie de défonce intense et rapide fini de me motiver pour le format court. Je me justifie auprès de Jeff, inscrit sur le long, que ça fera 2 podium BGSA comme ça ! ! !
Beau WE, dimanche un peu voilé mais bien agréable pour aller courir. Récup du dossard rapide, et je pars en balade sur le parcours. Je croise les 3 lascars Jeff, Manu et Amaury de retour de leur tour de chauffe, ils ont l’air chauds bouillants. A 8h30 depuis le milieu des vignes de St Jean de la Porte j’entends le speaker donner le top départ du 24km. 10min plus tard, et peu après la tête de course, arrive Jeff, presque aux avant-postes, suivi d’Amaury. Manu arrive pas si loin, la remontada habituelle est déjà en marche, et oui ça monte tout de suite !
Il temps de partir s’échauffer pour de vrai. Je me ballade dans le vignoble, bien joli ! J’en profite pour repérer les 2 derniers kil pour gérer le sprint si besoin ! ! !
On est 160 au départ sur le 12km. Le parcours traverse le vignoble, monte dans la foret, traverse le torrent du Morbié et retourne faire un tour du vignoble pour boucler la boucle. Je me positionne à l’avant même si je sais bien que je partirai pas aussi fort que d’autres, mais je suis « déter » ce matin !
PAN !
C’est partit, comme prévu, je me retrouve assez vite en ~30eme position dans les rues du village. Après 800m et la première épingle ça se stabilise un peu et les premiers coureurs trop ambitieux commencent à ralentir. Les sensations sont bonnes et je pense à la remontada de Manu, c’est partit ! Je commence une partie de PacMan. C’est la première fois que cela m’arrive en course mais je reprend régulièrement des coureurs. On quitte la piste pour un single qui monte pour de vrai, ça commence à marcher, je cours, je pense à Loïc « mieux vaut un bin randonneur qu’un mauvais coureur », foutaises ! J’accélère, je double, pfffff je marche un peu derrière un gars, je passe ! PacMan gagne au moins 15 vies ! A la fin de la cote je me retrouve à l’avant du groupe que je voyais au loin en début de course … ma montre me dit que plus de la moitié du déniv est faite, c’est bon ça ! je suis boosté pour attaquer une partie balconnante très sympa, descente ludique dans la rivière j’entends les 2 derniers coureurs doublés pas si loin, j’en remet un peu dès que ça monte. Je me régale. 8eme kil, j’aperçois enfin un nouveau coureur devant, un peu loin mais ça motive. Portion de route en descente, dur de faire la différence, une petite boucle en haut du vignoble me permet de croiser la tête de course sans le savoir. Je me rapproche de ma cible mais je suis aussi une cible et sur le plat le gars me reprend, j’accélère pour rejoindre ‘les Grangettes’ où la trace quitte la route pour serpenter entre les rangs de vignes et … droit dans la pente, je n’entends plus ses pas et l’autre devant se rapproche, dernier kil je donne tout mais les écarts sont faits. Je passe la ligne en 56’27’’ pour un peu moins de 12kil et un peu moins de 400m selon ma montre. Super content. Et je suis annoncé 8eme, je pense que j’ai mal compris, 18eme, ok j’espérais fair un top 20 avec 160 partant c’est déjà pas mal … Mais il y que quelques gars au ravito, je vérifie à la table chrono ! Ouahou 8eme et 1er M1 classe ! (il y a un M2 devant moi ça compte ou pas ? en vrai je suis 2ème vieux car le 1er M2 est aussi 1er M1, non ? ok on s'en fout). TOP 10 ! trop content !
Très belle course, orga simple et sympa comme on les aime.
Et vu que je suis allé un peu vite, ben j’ai fini par pas attendre l’arrivée des 3 zouaves. Dommage que pour mon premier Top 10 et surtout une ‘victoire catégorique’ (M1) il n’y a qu’un podium scratch, dommage ! Désolé les gars, je suis pas resté pas pour la bière, mais j’avais un dimanche à finir !
Xavier
(Modifier le message) | Pièces jointes: IMG-20211010-WA0008.jpg IMG-20211010-WA0009.jpg IMG-20211010-WA0010.jpg IMG-20211010-WA0011.jpg Screenshot_20211010-175941_Facebook.jpg
publié le 6 oct. 2021, 14:14 par Membre Bgsa
Grand Trail de Serre-Ponçon
(Embrun 05 - 17/09/2021)
176K - 10000+
Pierrot/JéV - 34:30:00 - 15ème
Résultats : ici
Saint Max Trail
(Saint Maximin 38 - 26/09/2021)
Grand parcours : 16K - 1000+
(109 inscrits)
MathD - 01:20:46 (record) - 1er 🥇
Lio - 01:23:55 - 2ème 🥈 - 1er M2 🥇
Amaury - 01:36:59 - 10ème - 1er M3 🥇
Olivia - 01:37:49 - 11ème - 1ère F 🥇
Sylvain - 01:45:40 - 20ème - 3ème M1 🥉
Petit parcours : 10K - 500+
(95 inscrits)
Jeff - 56:01 - 6ème - 1er M2 🥇
ManuB - 01:01:48 - 10ème - 3ème M2 🥉
Daphné - 01:03:17 - 11ème - 1ère F 🥇
Fifi - 01:13:16 - 23ème - 7ème M2
Résultats : ici
Verticale du Grand Serre
(Cholonge 38 - 03/10/2021 - 217 inscrits)
1.8K - 1000+
Lio - 38:33 - 36ème - 2ème M2 🥈
Mich - 44:32 - 84ème - 3ème M3 🥉
Résultats : ici
Trail de l'Alpe
(Saint Marie du Mont 38 - 03/10/2021 - 44 inscrits)
22K - 1000+
VinceF - 02:07:54 - 17ème - 5ème M0
Résultats : ici
Trail du Petit Saint Bernard
(Bourg Saint Maurice 73 - 03/10/2021)
Grand parcours : 61K - 3500+
(515 inscrits)
Daphné - 09:33:00 - 55ème - 4ème F - 2ème SE 🥈
Résultats : ici
Petit parcours : 40K - 2300+
(484 inscrits)
Oliv : 06:08:00 - 112ème - 10ème M2
Résultats : ici
publié le 6 oct. 2021, 12:02 par Membre Bgsa [ mis à jour : 6 oct. 2021, 14:11 ]
Ce dimanche avait lieu la 11ème édition de la Verticale du Grand Serre. Après une année off en 2020, le DSA avait à cœur de maintenir cette édition.
Les conditions du jour ne les ont pas aidés: vent de dingue avec des rafales à 90km/h au sommet. La tente barnum s'étant envolée pendant la nuit, le retrait des dossards se fait dans l'église...
Comme chaque année il y a du beau monde, une bonne partie du petit monde du ski-alp est présente. On retrouve plein de copains c'est sympa 😉
Une fois nos dossards récupérés avec Jules et MichMich, nous partons nous échauffer nous comprenons vite que les conditions vont être très compliquées avec ce vent.
MichMich lance les hostilités pour le trio vers 10h50, je suis 20' plus tard, Jules enchaîne qqes minutes après.
En bref, on se fait bien secouer pendant l'ascension, surtout les 300 derniers m de D+ où l'objectif est plus de rester debout que d'accélérer 😁
Résultats : Mich passe sous les 45' et améliore sa marque, satisfait mais il reste sur sa faim...
Pour Jules et moi, les chronos sont en deçà de nos objectifs, mais pas grave on reviendra.
Je termine tout de même 3ème Master, ce me permet de partager un joli podium avec Yoann et Serge Garnier (le vainqueur des éditions 2010 et 2011).
Devant c'est un podium Coupe du Monde ski-alp : T. Anselmet gagne devant M. Eydallin et N. Maguet. Chez les filles C. Dewalle l'emporte devant J. Pardin.
Une belle édition dont on se souviendra 😉
Merci le DSA!
Lio
Trail du petit St Bernard 40km/2300D+ (03/10/2021)
publié le 4 oct. 2021, 21:07 par Membre Bgsa
Bien que le foehn était annoncé, rien ne pouvait nous empêcher de se présenter au départ du 40km du trail du petit St Bernard, surtout après un report pour cause COVID.
Le départ est donné à 08h00…on s’élance avec Sylvain et Marvin, 1km de montée suivi de 8km de descente, faut pas trop s’enflammer car 10km de montée roulante nous attendent juste après.
Au sommet le vent s’est intensifié et le brouillard s’est invité.
Marvin s’est arrêté pour mettre sa veste, moi j’ai juste envie de courir pour me réchauffer du coup pas question de s’arrêter.
Je raccroche Sylvain sur la descente mais une envie soudaine et pressante m’arrête net derrière un caillou … du coup je laisse partir Sylvain et….. merde
Ma descente aux enfers commence au 24eme km, un vrai calvaire ce col de l’Ouillon !
J’en ai chié comme pas possible !
J’arrive au sommet soulagé mais je sais que le col de la Forclaz m’attend…
Je repars donc en marchant en descente pour m’alimenter et me refaire une santé.
J’arrive tranquillement au ravito, miam miam.
2eme descente aux enfers … col de la Forclaz, moins costaud que le col de l’Ouillon mais difficile en fin de parcours.
Le sommet est enfin là, je retrouve le sourire et aussi mes jambes, j’arrive enfin à doubler des coureurs, surement l’odeur de la bière qui m’attend à l’arrivée !!!!
Je boucle cette ballade venteuse en 06h08, Sylvain en 06h01 et Marvin en 06h17.
Une course qui se boucle pour le 1er en 03h55
https://traildupetitsaintbernard.fr/wp-content/uploads/2021/10/trail_du_petit_saint_bernard_40.pdf
Oliv’
publié le 1 oct. 2021, 09:19 par Membre Bgsa [ mis à jour le·1 oct. 2021, 15:42 par Loïc Gaudry ]
Tout commence le jeudi soir à Aiguebelle pour récupérer le précieux sésame qui me permettra de prendre le départ pour la traversée du caillou avec un petit coucou à notre Titi nationale. 5H30 c'est l'heure du grand départ la météo est clémente et dès le début de la première montée les embrouilles commencent mes 2 bâtons sont bloqués, impossible de les déplier je ferais donc sans jusqu'à trouvé un ancien sur le bord de la piste qui me sortira une pince du fond de son coffre à mis parcours entre Vizille et l'Arcelle . je peux enfin poursuivre la balade de manière sereine et me caller à mon rythme de croisière afin de suivre le plan de marche que je me suis fixé. Arriver à l'Arcelle mes parents sont là pour un petit ravito express avant de repartir en direction du refuge de la Pra les km défiles bien et les sensations sont bonnes. Il est temps de prendre la direction de la croix de Belledonne ou le soleil commence à cogner mais cela ne me ralentis pas pour autant, je retrouve ma pote Marion partie dans la première vague juste sous le sommet on discute 2 min en haut un coup d'œil sur le paysage et c'est reparti direction le refuge Jean collet avec ou on croisera bon nombre de bouquetin en redescendant en direction du col de la Sytre qui nous feront descendre pas mal de pavasse d'un peu plus haut.Arrivé à jean collet petite pose ravito, une petite soupe vite avalée et puis s'en va. Avec un peu d'avance sur mon temps de passage estimé, je file en direction du Habert d'Aiguebelle ou je retrouve Loic toujours en forme et Vincent pour une petite pose bien méritée ou j'ai repris des forces avec "les quiches" d'Amaury que je remercie pour la petite attention. La montée à l'Aigleton passe plutôt bien une bonne redescente en direction du col de la vache et la les choses commences à ce compliquer. Je suis pris de maux de têtes et de vertiges mais je continue à avancer cout que cout pour parvenir au col de la Vache. je me retrouve seul dans cette partie ce qui n'arrange pas les choses mais il faut mettre un pied devant l'autre afin de faire le chemin pour rallier le pleynet. J'arrive au Pleynet ou la fête bat son plein et je retrouve ma femme et les copains venus me voir , ça fait un bien fou. Petite pause ravitaillement, petit passage par le podologue, je me change et c'est reparti. Les sensations sont bien revenues dans la descente alors j'en profite pour dérouler tranquillement jusqu'au pont de la Valloire ou j'attaque la montée qui me rappellera vite à mes mauvaises sensations de quelques heures plus tôt. J'arrive enfin à gleyzin tout mon fan club est là. Une petite sieste de 30 min s'impose car la forme n'est vraiment pas là. Je repars avec Adrien mon premier pacer qui sera finalement le seul de l'aventure en direction du Morétan où l'ambiance est juste énorme avec en plus un magnifique levé de soleil. On déroule vers périoule où on sera accueilli par jeanne, sylvain, Julien pour reprendre des forces au soleil. Passe Jév et Nico tous deux sur la Traversée Nord que je suis 5 min plus tard avec des jambes et une forme retrouvé jusqu'à me prendre les pieds dans le tapis qui entrainera une lourde chute sur la seul racine présente à ce moment la sur le chemin. La douleur était vraiment intense sur le moment et je ne pensais pas pouvoir me relever après quelque minutes à reprendre je me relève non sans mal et repars en boitant bas. Arrivé dans le fond du Veyton la jambe est douloureuse mais l'adrénaline toujours présente me permette de trottiner jusqu'à la montée en direction de super collet qu'on attaque à bon rythme et qui passe vraiment bien. Une fois arrivés sur la traversée en direction de la pierre du carre rien ne va plus je n'arrive plus à lever la jambe et arrive à peine à marcher tout s'écroule. Tous s'écroule, Je comprends très vite que malgré toute la volonté du monde il sera impossible de poursuivre l'aventure pour espérer sonner la cloche. Arrivé au collet passage chez le Doc qui me dis "tu ne vas pas pouvoir continuer car l'hématome est trop développé". C'est avec un très grand regret et beaucoup d'amertume que je vais rendre mon dossard, mais rendez vous est déjà pris pour l'année prochaine.
MatthK
Saint-Max Trail 16k et 10k - 26/09/2021
publié le 29 sept. 2021, 18:09 par Membre Bgsa [ mis à jour : 29 sept. 2021, 18:16 ]
4h00 dimanche matin, tabarnak quel orage de malade! D'aucuns diraient basta je bâche, et d'autres punaise, on va bien se marrer. Je vous laisse deviner où se situe le BGSA. Petit indice forte représentation sur les podiums jeunes, vieux, du mâle qui pue à la femelle pas très soignée après 1h30 en forêt iséroise.
Bref, c'est avec gaité qu'on se retrouve au départ du trail de St-Maximin sur deux formats un 10k 500+ et un 16k 1000+, 80 et 100 partants respectivement ça va être cool. Le groupe Daphné, Manu Jeff, Philippe s'échauffe et croise l'autre groupe Olivia, Lio, Matthieu, Amaury, Charles, Sylvain un peu éparpillé à discuter stratégie. Caro et Sam sont aussi dans les parages, Raphaël également. On essaie de faire semblant de garder les chaussures et shorts intacts, peine perdue, surtout vu l'acharnement déployé dans les minutes qui ont suivi. On aurait dit des demoiselles d'honneur qui ont oublié qu'elles allaient en soirée étudiante, 2 shooters achetés les 8 suivants gratuits.
Bref, le départ du 16k est lancé, ça part à balle, y a du bleu devant... étonnant. Le terrain étant devenu suffisamment gras avec le passage de Sylvain, on peut partir sur le 10k....que dire, bim pas de retenue, merde on veut faire comme les Bouzon nom d'une frite. Et tout de suite on est dans le bain, toutes les descentes sont ultra ludiques avec cette flotte, cette boue. Si t'es une chèvre tu prends cher, mais si t'es du club, tu joues....et on a bien joué... en recherchant les meilleurs appuis, zéro marge. Les montées étaient un peu plus compliquées par moment mais bon, on va pas chipoter non plus...
À ce petit jeu, sur le 10k j'ai essayé pour une fois (vu les cacahuètes que j'ai déjà prises...dans le même coin d'ailleurs;)) de prendre un selfie avec Daphné derrière mais mon grand angle n'était pas assez puissant. Super parcours, belle ambiance de baston, une variante finale en passant par l'intérieur de la tour Avallon (génial!), un dernier passage en montée déversante sur lequel Olivia a pris le temps de signer des autographes et hop c'est l'arrivée.
Orga au top évidemment! Fallait être sacrément motivé pour être bénévole et on n'a pas croisé beaucoup de rabougris. Des lots de maboul. Une seule déception, et il va falloir une formation ou je ne sais quoi au club, aucun d'entre nous n'a gagné quoi que ce soit à la tombola. Une heure de course, 3h pour nettoyer tout le bordel mais on en aurait presque tous redemandé.
Les Bouzon vont devoir faire dormir leurs enfants dans le garage pour ranger les trophées (1erF 1h37 et 2eH 1h24 sur le 16k), Mathieu Debroas défonce le chrono du 16k vu le rallongis et les conditions (1erH20, 1h21 - on va pas chipoter pour 15sec), Daphné perd le match Barbier mais gagne chez les F sur le 10k en 1h03, et dans le désordre Amaury (16k, 10ème 1h37), Sylvain (20ème en 1h46), Jeff (10k, 6ème, 56'), Manu (10ème 1h02), Philppe (23ème, 1h13)...j'espère n'avoir oublié personne!
Ah si Adrien se sent vraiment trop juste pour vouloir adhérer au bgsa avec sa 3ème place sur le 10k et ses plus que belles places trustées sur toutes les vvvg. On le comprend et on compatit.
A priori les résultats du 10k sont par ici et ceux du 16k par là
À l'année prochaine!
(Modifier le message) | Pièces jointes: Capture d’écran 2021-09-29 à 18.05.20.png
publié le 27 sept. 2021, 08:10 par Loïc Gaudry [ mis à jour : 27 sept. 2021, 08:11 ]
Il fait beau pour la dernière et le plateau est relevé bien que les Baptiste ne soient pas au RDV.
Après un échauffement collectif, le pont de Détrier marque le début de la montée et une fois n'et pas coutume, ça part fort.
Etant donné que nous sommes 18, on peut dire qu'il y en a de partout mais personne ne prend le temps de faire des photos.
Pour la petite histoire c'est Jonatha qui remporte cette dernière manche suivi de Nico et Mathieu sur le terrain ou dans l'autre sens sur Strava ;-)
Chez les filles, Jeanne qui a délaissé son Vtt l'emporte facile.
je ne vais pas écrire vivement 2022 mais je le pense !
Grand trail de Serre Ponçon 2020 et un
publié le 21 sept. 2021, 19:52 par Jérôme Vioud
C'est lors d'une sortie de ski alpi que je parle a Seb Y et a Jé V d'une aventure de François D'Ahene autour du lac de Serre Ponçon , un trail de 176kms et environ 12000 D+. Et la les deux loustic me disent banco on y vas...
L'année 2020 fut très compliquée avec se satané COVID du coup le trail est reporté a 2021 se qui nous laisse plus de temps pour la préparation … ou pas.
La Semaine dernière Seb Y nous préviens qu'il ne sera pas de la fête suite a une grosse entorse, du coup se sera a deux avec Jév que nous prendrons le départ.
Nous partons le jeudi aprèm pour aller au camping municipal de la clapière ,
et retirer nos dossards. Nous y somme, la pression monte, nous préparons nos sacs de suivi et nos sacs de course dans la bonne humeur et le bordel organisé. Une petite pizza avec un coca, on se fait un peu la course dans les grandes lignes malgré nos objectifs personnel qui sont relativement identique. Bref on part pour se faire plaisir et partager un super moment. Coucher à 22h 30 levé à 7h on as bien dormi.
Petit dej tranquille et préparation des flasques longue. Les ravitos sont assez espacé, en discutant avec les voisins de camping on décide au dernier moment de partir avec 1,5 litres , on as bien fait.
Je bouge un peu Jé qui n'est pas bien presser et on se rend au départ, facilement dans les dernières place du troupeau.
Le départ est donné a 10h pétante, on part tranquillement sur la digue en remontant tout le peloton pour se placer pas trop loin pour la première montée. On double Benjamin Daubier ,on discute vite fait et on continu, quelque bonjour par ci par là et les choses concrète commence.
La 1ère montée au Morgon se fait sur un bon rythme, les paysage sont top la température idéal, on papote juste se qu'il faut, on aperçois Norbert qui file tout droit dans un épingle avant de se faire rappeler par les concurrents de derrière (sont-ils déjà dans le dur???).
Au sommet on bascule dans la descente quelque kms plus loin mon sac me lâche, le ficelle de réglage casse , on prend quelques secondes pour réparer et c'est reparti.... J'avais pourtant bien vérifier les élastiques, les poches, les fermetures....Mais pas la ficelles (sac ultimate) on a coupé un morceau de parc a vache un peu plus loin au cas ou. La descente nous met dans le bain directement , c'est raide et long. Arrivé au 1er ravito au alentour de la 20ème place, en pleine forme, on croise Norbert qui ressort , le plein d'eau et c'est reparti, le col du Morgonet est vite avalé . Redescente sur le Lauzet pour un vrai ravito avec du solide. On rattrape les potos de Daphnée dans les tunnels qui même a la base vie, il nous éclaire dans les 4 tunnels. On se fait une bonne soupe avec du camembert divin, Norbert sort de je ne sais ou, ils se sont encore loupés dans la descente.... (Sont -il déjà cuit????)
La suite c'est une petite montée de 2000D+ découpé en 2x 1000m, la montée se fait sur un rythme pré nuit , tranquillement, en compagnie des «marseillais » a mi -chemin nous faisons une petite pose pour mettre les frontales et les manchettes
, et laisser passer quelques équipes, nous repartons jusqu'à Dormillouse avant de faire la longue descente 2200D- ,avec Norbert et l'équipe de 3 avec qui nous sommes depuis le Morgon, qui nous mènera a la base vie d'Apiland pour une pose casse croute bien méritée. Soupe Sandwichs camembert schweppes agrume et bonbon nous ferons le plus grand bien. Changement de t-shirt ( Jeff ) chaussures chaussettes.....et cap sur le mont colombis 1200d+plus haut mais vraiment plus haut,, droit dans le pentu, plus tu monte plus c'est raide, et plus c'est raide plus tu t'endors.....Arrivé au sommet ambiance guerre des étoiles, avec cette antenne toute éclairé.
Au sommet c'est Arnaud qui nous accueil avec un morceau de gâteau à la châtaigne qui fera grand plaisir à Jé qui avait du mal à garder les yeux ouvert sur la fin de la monté, mais qui ne l'aidera pas à les ré-ouvrires pendant au moins trente minute de lutte dans la descente.... On se serai cru un vendredi soir en sortie de boite de nuit.... Le mal de la nuit étant partie nous continument doucement mais surement vers Chorges pour un nouveau ravito. On repart toujours de nuit pour attaquer le Piolit, le lever de jour nous cueille quelque mettre de dénivelé plus haut, avec encore un petit coup de bambou,
mais pas très long, le soleil et les paysage nous redonne un énergie positive, les sommets sont grandiose. Sous le col de Chorges c'est a mon tour de me poser, je suis fatigué.. Une compote une bouteille de st yorre et c'est repartie pour les derniers mettre pour atteindre le Piolit avec ses deux bénévole complètement heureux ( et un peu ivre je doit dire) qui nous accueil en music et en cris. Encore une vue de ouf et une descente de ouf, longue longue longue,
j'ai du mal a courir avec mon genou qui me tire depuis un bout de temps. La base vie de Ancelle est longue a atteindre mais elle nous fait le plus grand bien. Encore deux bosses et on n' y est, sa sent bon l'écurie. Une belle montée nous attend pour rejoindre le col de la coupa (au bout du monde je pense), Norbert et toujours derrière et nous les voyons mettre des accélérations a des petit jeunes dans des relances de taré. Notre objectif arrivé a la bascule était de rattraper l'équipe de devant qui sont 200m plus bas , on fait une grosse descente , j'ai plus mal au genoux ca fait du bien, on rattrape les jeunes avant le dernier ravito , remotivé et en reforme ,reste la dernière montée , mais là tout s'écroule pour moi, l'orga nous annonce que le tracer sera détourné dans 1h a 10kms et 400D+, que nous ne pourrons pas monter au mont Guillaume pour cause météo. Je décroche complètement et me vois déjà avec une bière a la main ….Jé commence a me dire , allé Pierrot on y vas sa passe …. mais le calcul était vite fait ahaha. Du coup on repart tant bien que mal avec un peu le moral dans les chaussettes. Il faut se remobiliser pour surtout finir sans se blesser. Le repli n'était pas si simple ce n'était pas un retour direct a l'arrivée. Il fallait traverser sous le mont guillaume par un chemin au début puis une piste forestière INTERMINABLE( au moins 7kms de faut plats) ou je commençais avoir des gents ou il n'y en avait pas. Impossible de courir tout du long. On savais que Norbert était pas loin alors on à essayer par tous les moyens qu'ils ne nous vois pas , mais ils nous on vu est se sont mis a courir
tout le plats jusqu'au bout a un vitesse que je ne tiendrais même pas sur 10kms... Vraiment impressionnant. Au bout d'un moment j'ai vu de vrais gens au bout de la piste, bingo la dernière descente était a nous, elle fut laborieuse mais c'est avec une grande joie et satisfaction que nous avons passer la ligne d'arrivé à une 15ème place après 34h30 environ de course, d'aventure humaine, et surtout de passion et d'entraide avec des souvenirs plein la tête et surement des rêves a venir...
Pierrot et Jév
Expé trail du Vercors
(Autrans 38 - 11/09/2021 - 452 inscrits)
46K - 2750+
Daphné - 6:31:00 - 1ère 🥇
Résultats : ici
Championnat de France de course en montagne
(Ancelle 05 - 12/09/2021 - 219 inscrits)
13K - 790+
MathD - 1:07:55 - 45ème - 23ème SE
Lio - 1:08:05 - 48ème - 1èr M2 🥇
SebP - 1:20:00 - 122ème - 9ème M2
Résultats : ici
Trail du Mont Saint Michel (MSM)
(Barby 73 - 12/09/2021 - 66 inscrits)
26K - 1600+
Jeff - 2:59:01 - 6ème - 1èr M2 🥇
Charles - 3:03:01 - 8ème - 2ème M0 🥈
Amaury - 3:16:12 - 16ème - 2ème M3 🥈
Oliv - 3:34:01 - 24ème - 2ème M2 🥈
Résultats : ici
MSN-Trail du Mont Saint Michel
publié le 12 sept. 2021, 15:06 par Charles Bordier [ mis à jour : 12 sept. 2021, 15:12 ]
En ce dimanche 12 Septembre pendant que certains sont passés du lit au canapé, pendant que d'autres faisait du vélo ou autres activités.
Nous étions 4 motivés à aller en débattre au Mont Saint Michel sur le Mégatrailozor 26Km/1600D+, pas celui tout la haut dans le NORD, mais celui en dessus de Barby.
Olivier notre local de l'étape c'est occuper de nous retirer les dossards la veille, après que je lui ai envoyer les Pass Sanitaires. Car oui comme beaucoup d'évènements, Dossard rime avec Pass Sanitaire.
Nous nous sommes donc donnés rendez-vous à 6h30 à la Mairie de La Rochette avec Amaury et Jeff et moi (Charles).
Merci à Jeff pour le covoiturage qui nous aura permis de parler un peu de la course que Amaury avais déjà faite par le passé.
Nous retrouvons donc Oliv vers 7h pour récupérer nos sésames. Ahhhh, je l'attendais celle là..... Pour ma part premier dossard de 2021, Jeff depuis deux ans, Amaury l'année dernière et pas le premier pour Oliv.
Concernant les départ nous devions inscrire un temps de référence, afin de répartir les vagues.
Vague 1: Amaury, Jeff, Moi Vague 2: dix minutes plus tard, Olivier
Petit briefing, et 08h02 le départ est lancé...
Comme vous le constaterez sur la photo nous n'étions pas beaucoup, du coup pas trop de mal à se placer pour le départ.
Le parcours commence par du plat sur la route puis attaque vite à monter sur la route.
Je vous passe tout le déroulé de la course, il y a STRAVA pour ça. Pour résumer ça monte, ça descends, on traverse un ruisseau histoire de se mouiller les pieds et de faire "chfloc-chfloc" dans les chaussures pour le déroulé du parcours.
Au final 66 concurrents:
Le premier en 2:41:42
Jeff 6e et 1er M2 en 2:59:01
Charles 8e et 2e M0 en 3:03:01
Amaury 16e et 2e M3 en 3:16:12
Oliv 24e et 2e M2 en 3:34:01
Les résultats c'est ICI
Après avoir récupérer nos lots coureur (2 bières au choix ou un jus de pomme), je vous laisse deviner qui a pris quoi...
Amaury nous à offert un coup à boire, puis il était temps de rentrer.
Merci à tous pour ce moment,
A'rvi,
Charles
PS: J'y remontrais dans la semaine :-)
publié le 10 sept. 2021, 22:08 par Charles Bordier
En ce vendredi c'était la 2e étape des VVVG.
Celle-ci nous a conduit au Col du Grand Cucheron.
C'est avec "joie" qu'au départ de la Mairie nous apprenons que Loïc et Sam ne seraient pas de la partie => Et oui ça fais 2 gars en moins devant nous :-)
Malgré cela nous étions une belle brochette au départ.
Départ lancé pour une montée "cool" qui par un rappel de Vincent dit "Ça monte plus vite que la semaine dernière!", autant dire que le rythme imposé par Erwan n'était pas aussi cool qu'on imaginaient au départ.
Loïc nous rattrapa assez vite après avoir régler ses soucis de train, suivi de quelques minutes par Sam en voiture ayant fait à sa décharge Grenoble->Presle en VAE avec des soucis de batterie...
Tous au complet, et ravi de l'être, le départ était lancé pour l'ascension de cette 2e étape. La pluie nous a cueilli dans la dernière partie de la montée, "peut-être pour nous rafraîchir quelques peu".
Sam publiera les résultat plus tard, mais à ce que j'ai cru voir Baptiste fini en tête...
Tout est dit ou presque.
A Vendredi prochain pour #3VVVG le Col de Cochette!
Merci Erwan pour la photo
D'ici là,
entaînez vous,
"Bon la je parle pour moi."
Charles
publié le 10 sept. 2021, 07:55 par Loïc Gaudry [ mis à jour : 10 sept. 2021, 09:30 ]
Septembre c'est la rentrée des classes et également des VVVG au BGSA. Le plaisir de retrouver les copain.e.s et de se tirer la bourre le temps d'une montée sèche reste intact d'une année sur l'autre.
12 morts de faim ont répondu présent et à ce petit jeu et c'est Baptiste "le Jeune " qui l'emporte devant Baptiste "le Vieux". Chez les filles, Guylaine l'emporte haut la main et casque de travers - Bravo à tous.
Toutes les autres places n'ont aucun intérêt, le but étant soit de gagner soit d'améliorer son PR !
Merci à Jeanne pour le reportage photo (sur le FB du BGSA).
La suite des hostilités :
10/09 : Col du Grand Cucheron
17/09 : Col de Cochette
24/09 : montée de Moutaret
Les lieux et heures de rdv seront affichés dans le bandeau déroulant.
publié le 9 sept. 2021, 21:15 par Membre Bgsa [ mis à jour : 14 sept. 2021, 08:40 ]
Marathon du Mont Blanc
(Chamonix 74 - 04/07/2021)
38K - 2630+
MathD - 4:20:00 - 44ème - 30ème SE
Résultats : ici
KV de Crève-Tête
(Valmorel 73 - 10/07/2021)
3K - 1000+
MathD - 44:35 - 5ème - 3ème SE 🥉
Résultats : ici
Championnat de France de KV
(Val d'Isère - 11/07/21)
Olivia - 46:52 - 6ème scratch - 1ère open 🥇
Résultats : ici
Lio - 42:03 - 22ème - 2ème M2 🥈
Résultats : ici
UT4M Challenge
(24-25/07/2021)
4 jours - 172K - 11330+
NicoC - 24:45:20 - 36ème - 25ème SE
Sam - 25:08:41 - 48ème - 14ème V1
Résultats : ici
Ultra Tour du Beaufortain
(17-18/07/2021)
107K - 6800+
Pierrot - 20:22:15 - 33ème - 11ème V1
Résultats : ici
Montée du Nid d'Aigle
(St Gervais 74 - 17/07/2021)
20K - 2000+
MathD - 2:01:26 - 27ème - 19ème SE
Résultats : ici
Trail de l'aigle
(Manigod - 18/07/2021)
26K - 1300+
Lio - 2:16:25 - 1èr 🥇
Résultats : ici
Ultra Tour des Fiz
(Plaine Joux - 24-25/07/2021)
2 jours
1. 50K - 4000+
2. 30K - 2500+
Daphné et Manu - 15:21:00 - 1èr 🥇
Megève Nature Trail
(Megève 74 - 30/07/2021)
43K - 2600+
MathD - 4:37:00 - 4ème - 3ème SE 🥉
Résultats : ici
Alpe express
(Alpe d'Huez - 14/08/2021)
3.5K - 1000+
Lio - 43:31 - 3ème - 1er M2 🥇
Olivia - 51:23 - 1ère 🥇
Résultats : ici
Echappée Belle
(20-22/08/2021)
Skyrace du Rocher Blanc
20K - 1900+
Lio - 2:47:11 - 4ème - 1er V1 🥇
MathD - 2:53:00 - 6ème - 5ème SE
ManuB - 3:07:21 - 16ème - 2ème V1 🥈
JulienS - 3:13:38 - 21ème - 16ème SE
Xavier - 3:44:42 - 51ème - 9ème V1
Pierrot - 3:51:37 - 55ème - 10ème V1
Traversée Nord
84K - 6150+
JéV - 15:24:10 - 12ème - 1er V2 🥇
Résultats : ici
KV de la sorcière
(Beaune 73 - 28/08/2021)
3.6K - 1000+
MathD - 42:21 - 2ème - 2ème SE 🥈
Résultats : ici
CCC
(Chamonix 74 - 27/08/2021)
100K - 6100+
NicoC - 17:37:29 - 287ème - 158ème SE
Résultats : ici
Trail du Laudon
(29/08/2021)
23K - 1100+
Lio - 2:02:58 - 4ème - 2ème M2 🥈
Résultats : ici
KV Jarienne des Cimes
(Jarrier - 04/09/21)
Lio - 41:56 - 5ème - 2ème MA 🥈
Olivia - 47:24 - 2ème 🥈 - 1ère MA 🥇
Résultats : ici
publié le 5 sept. 2021, 22:43 par Charles Bordier [ mis à jour : 5 sept. 2021, 22:44 ]
Et oui l'été est déjà derrière nous.
Tant de choses de faites et encore tant à faire, mais pas d'inquiétudes, les beaux jours sont encore là....
Pour ma part aujourd'hui c'était forum des association à La Rochette.
Au Programme:
- 13h départ pour la mise en place,
- Puis un marathon de discussion et de présentation de l'association de 14 à 18h.
Tout ceci clôturé par un pot de l'amitié offert par la mairie.
Pour les inscriptions c'est par ICI
A'rvi,
Charles
Skyrace du Rocher Blanc (20/08/2021)
publié le 30 août 2021, 13:23 par lbouzon@bellesgrimpesskialp.fr [ mis à jour : 30 août 2021, 14:25 ]
L'Echappée Belle a bien grandi depuis sa première édition en 2013, déjà à l'époque nous étions plusieurs du BGSA à participer à la première belle aventure.
Depuis chaque année, le BGSA est toujours bien présent sur l'évenement, tant par ses bénévoles (2 responsables de base de vie entre autres), que par ses coureurs et que par ses supporters!
Il y a maintenant 4 parcours pour le plus grand bonheur des coureurs.
En ouverture cette année, la dernière née, la Skyrace du Rocher Blanc!
Le parcours est beau et logique: montée au sommet par les Sept Laux et le col de l'Amiante, puis descente par la combe Madame.
Les 2000m de D+ sont agrémentés de cailloux, moraine et de neige, un pur condensé de Belledonne :-)
Nous étions 6 à participer: Xavier, Manu, Mathieu, Pierrot, Julien et moi-même.
Les retours sont unanimes, tout le monde a pris du plaisir et espère que l'épreuve sera reconduite l'année prochaine.
Côté résultats (Oui c'est une course tout de même):
Lio 4ème
Mathieu 6ème
Manu 16ème
Julien 21ème
Xavier 50ème
Pierrot 54ème
Un repas d'après-course sympa est venu clôturer tout ça, comme à la belle époque :-)
Grand bravo aux organisateurs et aux bénévoles!
Lio
echappée belle traversée nord 2021
publié le 26 août 2021, 21:35 par Jérôme Vioud
Encore un parcours de l'Echappée Belle pourquoi?
Hé bien parce qu'ils ont eu la bonne idée d'inaugurer le 84 km en faisant passer le parcours au col de la grande valloire
et non plus par la croix du leat et bourgeat noir.
Nous sommes 2 du bgsa a etre au départ nico et moi , cool on partira dans la meme vague, celle de 5 h.
Merci à sam qui nous a emmener au départ.
Allez place à la course.
Avec nico on se place devant sur la ligne de départ qui se trouve a la colonie de Fond de France.
4 3 2 1 c'est parti la 1 ere boucle de 10 km et 500 de d+ monte quasiment au niveau du pleynet pour ensuite rejoindre
la cascade du pissou, le terrain si prête pour courir tout le long jusqu'au pont de la grande valloire.Et oui il faut prendre
les km/h quand cela est possible dans belledonne car les montées et descentes qui nous attendent ne seront pas des plus roulant
malgré certains panneaux nous indiquant ici c'est roulant pour 2' et après bloc bloc bloc.
Avec nico nous avons fait toute la 1ere partie ensemble jusqu'au collet ( dommage qu'il se soit fait la cheville car il était
en canne le jeune).
Après 6h15 de course me voila au collet un peu en avance sur le temps , je me ravitaille et repars pour rejoindre valpe.
Il y a beaucoup de monde du 62 km mais bon c'est motivant de faire que de doubler dommage qu'ils ne soient pas du même parcours.
Une fois au férice je reviens enfin sur 2 du 84 dont un qui est cuit et l'autre s'empresse de repartir. Il n'ira pas bien loin avant
l'arpingon c'est à son tour de couiner je l'encourage mais là je pense qu'il a bien ramassé.
Une fois à valpe tout pareil je me sens bien du coup je repars avec une belle motive mais le coup de chaud me guette et m'arrive ds
la montée de la perche et là 2 jeunes que j'avais doublé au niveau du ravito de valpe m'ont enrhumé je ne les reverrais pas jusqu'à l'arrivée.
j'essaie de relancer pour ne pas trop perdre de temps .
Au pontet j'accuse un peu le coup je vide toutes les poches je prends 2 gels une remonté de Guilaine et c'est reparti. ( merci)
je rejoins Aiguebelle après 15h24 de course 12 -ème au scratch et 1 er v2 très content de ma course. Objectif atteint de ne pas remettre
la frontale pour l'arrivée. Merci à tous ceux qui se trouvaient sur le parcours pour vos encouragements, votre bonne humeur .
Une assistance au top comme d'habitude.
Un truc de malade il n'y avait que des gens du bgsa du début à la fin.
2000 des Bauges - 11 aout 2021
publié le 17 août 2021, 16:39 par Membre Bgsa [ mis à jour : 17 août 2021, 16:48 ]
Préambule #1: pas trop de publicité de ma part pour cette petite virée pour la bonne raison que jusqu'à 2 jours du départ, je n'étais vraiment pas sur d'y aller. J'ai en effet eu la bonne idée, pour débuter les vacances que de passer deux jours entre urgences et clinique, avec un tendon du poignet de la main gauche partiellement sectionné... Entre l'état vaporeux, l'interdiction du chir de me servir de ma main, la douleur à la descente à cause des secousses, l'impossibilité de tenir un bâton (ou même de zipper une veste ou de faire mes lacets...) et l'impérieuse nécessité de ne pas retomber dessus sous peine de tout faire sauter, autant dire que le début des congés s'est déroulé en rongeant un peu mon frein. Et puis, l'air de la montagne et les pouvoirs guérisseurs de la tome des Bauges, toujours est il que la cicatrisation a été rapide et que moyennant un petit bricolage (le gantelet des bâtons scotché sur l'attelle) et une attention de tous les instants, je me suis dis que ça se tentait quand même!
Préambule #2: les grincheux protesteront que dans mon décompte, il manque la Dent de Cons. Alors oui, mais l'idée étant un bel enchainement en boucle, sur les crêtes, un parcours qui me donne envie et pas une purge de 5-6 heures pour aller cocher un sommet excentré et que je trouve moche, j'ai sans vergogne délaissé cette canine isolée. J'en profite pour remettre à l'honneur un petit sommet méconnu, qui se mérite, l'Encerclement, nommé et coté sur IGN, fort logique dans l'enchainement lui, ce qui nous fait quand même les 14. Et puis c'est mon tour, je fais ce que je veux, na!
Après un hiver à rêvasser sur les cartes et quelques repérages au printemps, je fini par aboutir à un itinéraire bouclant les 2000 des Bauges (à l'exception, donc, de la Dent de Cons) avec le cahier des charges suivant: il faut que ça soit beau, que ça fasse une boucle, pas d'aller et retour pour cocher un sommet, et que ça parte (et revienne) à la maison.
Un début d'été bof bof côté météo fait monter l'envie et le créneau du 11 aout se confirme avec enfin une météo qui tient la route (bien que bien chaude, on y reviendra).
4h30, je ferme la porte et cache la clé dans le tas de buches. Il fait nuit noir et pas froid, je pars en petites foulées le long du ruisseau de Doucy en direction du Trelod. La montée par la cascade de nuit est aussi belle que de jour, la faune en plus. Ça grouille de chamois, chevreuils et renards à tous les étages. Montée efficace en 1h45 pour toucher la croix avec les premières lueurs du jour.
J'entame la descente par la VN en direction du chalet des Gardes où je pique plein Est dans le ravin du ruisseau de la Somme. Une des rares parties que je ne connais pas, mais j'ai des indications précieuses d'une amie passée récemment. Au fond du ravin (qui correspond au point où on repeaute après le couloir N du Trelod), je repère rapidement la sente en rive droite qui zigzague entre les barres et les cascades et atterri sur le vieux chemin en foret qui descend gentiment jusqu'à l'épingle 1260 de la piste du col de Chérel. Un moyen efficace et original de basculer de ce côté du Trelod!
La piste est vite avalée en courant, en empruntant le sentier qui coupe les lacets, petit sprint au col pour doubler le troupeau qui se dirige vers l'abreuvoir et bon plein des flasques, la prochaine source est à Bouchasse, dans quelques heures!
Je gagne le col du Curtillet par le magnifique sentier qui passe par les chalets du même nom, au milieu d'un océan de fleurs et d'herbes hautes. C'est désert, juste joli. Au col, virage à droite pour gagner le pied de l'arête Nord de l'Arcalod, encore au frais.
L'arête est avalée en moins de 30', je connais bien, c'est bien sec et je suis en forme. Le deuxième sommet est coché un peu plus de 2h30 après le premier, il s'agit d'un des deux longs enchainements.
Je dévale la face Est de l'Arcolod et alors que j'attaque les premiers mètres de Chaurionde, une voix me hèle. C'est Philippe, un ami accompagnateur qui randonne à l'Arcalod aujourd'hui! La rencontre, improbable est excellente et après avoir échangé quelques minutes avec lui (le premier bipède croisé de la journée), je repars reboosté. Chaurionde passe comme une lettre à la poste, au sommet je tombe sur trois anciens, joyeux drilles, qui ont déballé vin blanc et cochonnailles. Je tape la discute 5' et me voilà avec un verre de blanc et un diot fumé à la main! Décidément, cette journée commence bien!
Je gagne le pied de la face Sud de la Sambuy par la jolie arête. Je repère vite la grotte qui marque l'attaque de la grimpette, ici aussi je connais bien, moins d'1/4h plus tard je suis au sommet de la Sambuy.
Moment pénible dans la descente jusqu'au sommet de la station: le télésiège déverse son flot de monchus en tongs, shorts à fleurs et sacs à main, pour accueillir tout ce joli monde c'est Disney Land; barreaux et rampes métalliques flambant neufs au moindre caillou, via ferrata bricolée sur un bout de cailloux à 5' de marche d'approche et buvette... Heureusement je retrouve vite le calme en bifurquant sur le petit sentier qui mène à Bouchasse. Le bassin à l'eau limpide coule à flot, je recharge les flasques et me mouille, il commence à faire gentiment chaud. Direction le col du Drison par le chalet du même nom, par un beau sentier à flanc, qui traverse une demi douzaine de ruisseaux, autant d'occasion de se rafraichir. Je croise le berger à Drison, petite discussion et j'attaque la remontée à l'épaule de Chaurionde. C'est raide et en plein cagnard, mais pas très long et pendant la montée je suis diverti par une colonie de vautours qui virevoltent juste au dessus de ma tête en jouant avec les thermiques. Au point 2117, virage à gauche et je descend la croupe qui mène à Coutarse. La foret est encore fraiche, le sentier est bon, ça va vite. Au chalet je tombe sur un barbeuc orgiaque, je ne traine pas, concentré à dégotter le départ d'un sentier figurant sur la carte mais sans doute peu fréquenté. Effectivement, j'en trouve le départ et le suis difficilement au milieu des herbes. Moyennant quelques détours il me pose comme une fleur 50m de dénivelé sous les chalets d'Orgeval, en ayant éviter un gros détour et une montée sur la piste en plein soleil! Plein d'eau à Orgeval, en discutant avec les nouveaux propriétaires (amis communs du Chatelard) et je repars requinqué pour le Banc Ferrand. Je n'ai pas fait 10m que j’entends qu'on m'appelle! A nouveau Philippe, avec Claire, une voisine amie! Décidément, c'est petit les Bauges! Je les rejoins et en profite pour une petite pause. Ils me partagent une tomate, une tasse de café et un bout de chocolat... le rêve!
C'est tout requinqué que je retourne à ma montée. La traversée jusqu'à Tré le Mollard est rapide, petite redescente par l'arête NW, je passe au col, enchaine avec le Mont de la Coche et file plein Sud sur l'arête de l'Encerclement. Trois sommets en 20', c'est rentable!
Après le débonnaire sommet herbeux, la suite de la traversée est plus délicate, quelques pas de funambules avec du gros gaz des deux côtés, la dalle merdique à désescalader, puis ça devient plus facile et je file jusqu'au bout de l'arête. Plongée plein Est dans une grande pente d'herbe, à l'affut de la sente que ne trouve jamais au même endroit... Ce coup ci, c'est trop à droite! Traversée expo pour finalement retrouver ce sentier malcommode, qui rentre en foret et s'affirme à mesure que l'on descend pour finalement déboucher à Nan Fourchu. Un petit km et demi sur la piste forestière et me voici à Bellevaux où j'ai laissé un peu de provisions et des chaussettes propres! Il est 15h, j'avale un petit sandwich, me trempe les pieds dans l'eau, recharge flasques, barres et compotes et repars 25' plus tard.
Je sais que je vais prendre cher dans les prochaines heures: il fait vraiment chaud, les 1300m de montée du Pecloz par l'arête Ouest se dresse devant moi, en théorie le prochain point d'eau est à Epernay (sous le col du Frêne), c'est à dire dans un paquet d'heures! J'attaque la montée tranquille, sans me mettre dans le dur et me rationnant en eau: 1 flasque jusqu'au Pecloz, une autre jusqu'aux Arces, une pour les arêtes et enfin la dernière pour l'Arclusaz, c'est ça le programme!
Bien que j'ai l'impression d'être à l'arrêt la montée est finalement plutôt efficace (1h45 depuis le parking) et le point de vue là haut efface toute fatigue!
Après avoir salué la dernière personne de la journée avant la Compôte, j'enchaine rapidement sur Armenaz, file jusqu'au passage du même nom et passe enfin à l'ombre pour la montée aux Arces. j'avais oublié que c'était si long de remonter là haut.
Les crêtes déroulent assez bien, même si je sens que j'ai un coup de chaud à gérer et que ça rame un peu. Un peu de grimpette avant les Arlicots, le Grand Parra, sa descente bien casse gueule sur les Arbets et me voici sur le piste des chalets. Un peu moins d'1h30 entre le passage de l'Armenaz et le pied de l'Arclusaz, ça va toujours!
Au chalet, divine surprise, ils vendent des boissons! Après avoir négocier de l'eau je m'offre un coca bienfaiteur.
La sente qui grimpe à l'Arclusaz est raide mais rapide j'arrive au sommet avec les derniers rayons du soleil, il est 21h.
Il n'en reste plus qu'un sur la liste, il est en face, mais bien loin!
Descente vite fait bien fait jusqu'à la foret sous Pierre Besse où j'allume la frontale, le sentier qui mène à Potat déroule bien, je l'adore celui là! Au col, je coupe à droite au fond du pré pour chopper le vieux sentier / piste qui descend raide jusqu'à Epernay que j'atteins un peu plus d'heure après avoir quitter l'Arclusaz. Je recharge une dernière fois au joli bassin aux poissons rouges et c'est parti pour la bonne grosse piste raidasse qui monte aux chalets de la Cha. Même de nuit, elle n'en finit pas! La suite est nettement plus glamour, avec la belle traversée en foret (grouillante d'animaux) jusqu'aux chalets de la Fullie, puis le tant parcouru sentier du Colombier. Les chiens de la chèvrerie me saluent au col de Cochette, il ne me reste plus que l'arête Sud du Colombier, que je savoure comme il se doit. Sommet (le dernier!) à 00:20. Je fais comme convenu et sans trop y croire le signal frontal en direction de la Compôte et je profite quelques minutes de la nuit étoilée allongé sur une pierre plate. Je modifie un peu le plan de descente initial qui était de passer par le Golet du Pachu: mes souvenirs y sont un peu vagues et je crains de tourner en rond dans cette nuit sans lune. Je décide donc de couper par le couloir le l'apéro, que je suis à peu près sur de retrouver. Effectivement après une petite traversée de crête en voici l'entrée. Je passe la Stoots en mode plein phare, c'est du délire comme ça éclaire ce truc! Le couloir est dévalé, je gagne la croupe herbeuse au dessus de la Croix du Plagne puis la piste de Frotte Cul. Les jambes répondent toujours présents, je cours sur la piste de la Tailla. Quelques mètres avant le croisement de la piste de Fullie, j'aperçois une frontale: c'est Claire, une amie compôtaine qui monte à ma rencontre avec la tisane et des biscuits! Trop bon! Le chrono est vite oublié, on s'assoit un moment boire le thé et on finit la descente en marchant et en papotant.
La porte de la maison est poussée à 2h. Le temps de prendre une douche bien nécessaire, je m'aperçois que je crève la dalle. J'attaque donc à cuire des pâtes avec diot, le meilleur de la décennie je vous l'assure!
SebY
Quelques infos:
Au final 84 km, 8300 d+ en 21h30, avec pas mal de rencontres, 10' de pause à Orgeval, 25 à Bellevaux et un final en marchant sur le piste de Fullie.
Parcours que j'ai adoré, logique, beau, esthétique, varié et sauvage! Quelques difficultés techniques (arête N Arcalod, face S Sambuy, arête Encerclement, arête Arlicots, couloir de l'apéro), pas mal de hors sentiers.
L'eau est assez rare mais plutôt bien répartie: bassin à Cherel (si le troupeau est là), à Bouchasse, à Orgeval, buvette au chalet des Abrets et bassin à Epernay. Quelques ruisseaux aussi.
Une variante est possible en enchainant Tre le Mollard, Mont de la Coche et Encerclement après l'Arcalod, ensuite retour à Chaurionde / Sambuy et à Drison partir sur les crêtes Grand Roc / Fougère / Armenaz. Faut bricoler par contre pour le Pecloz si on ne veut pas d'aller retour.
Le poignet n'aura finalement pas trop souffert, malgré quelques galères dans les passages techniques où je ne pouvais pas trop compter dessus. Quelques chutes sans conséquences dans les pentes d'herbes, l'attelle a fait le job!
Ultra Tour des Fiz : 24-25 juillet 2021
publié le 4 août 2021, 07:55 par manubarbier@bellesgrimpesskialp.fr
Début juin, je vois passer une publication pour une course en duo sur deux jour : l'Ultra Tour des Fiz
Le concept à l'air sympa, deux étapes sans balisage, avec nuit en refuge, en portant toutes ses affaires et ses vivres de courses.
J'en parle aussitôt à Daphné qui s'écrit : "GRAVE". ;-), elle se renseigne auprès de sa copine Kaoli, une locale qui lui confirme que c'est un truc à faire.
La course est complète (25 équipe max) mais on tente quand même la liste d'attente...avec un peu de bol...
La chance nous souris, nous sommes retenue. ;-)
Vendredi après midi, nous voilà à Passy pour retirer nos dossards et nous filons à Plaine-Joux, lieu du départ.
Nous en profitons pour repérer les premiers kil qui se feront de nuit.
Départ à 4h le samedi, on nous fournis le lien pour charger la trace dans les montres mais au bout de 4 ou 5 essaies, pas moyen de télécharger sur celle de Daphné, la mienne, désuète Ambit 2, on a même pas essayé.
Tans pis, Daphné à le lien sur son tel, mois je garde la carte à proximité, ça devrait le faire.
Tout le monde part doucement...sauf moi, ma chérie voudrait bien qu'on attende un peu les suiveurs mais j'ai pas envie. ;-)
Tout se passe bien jusqu'au levé du jour, on enlève les frontales pour ne plus être vue dans les alpages et on replonge dans une forêt bien sombre...merde...maintenant on a l'aire un peu con...
On rate une sente et perdons 2 ou 3 minutes pour remonter mais nous sommes toujours devant, c'est cool
Nouveau couac à une intersection, je veux monter, Daphné veux descendre...on s'engueule un peu ;-) je la suis mais en pestant que si elle a tord, je m'en fous, je ne remonte pas et on rentre...heureusement elle à raison et je la suis un m'excusant...un p'tit peu.
Plus loin, on croit s'être trompé de nouveau, retour sur nos pas mais nous croisons nos poursuivants, bon, on était bien sur le bon chemin.
On fait un bout de route plus ou moins ensemble jusqu'à passer la cheminée de Monthieux et le col du même nom.
Nous débouchons dans le désert de Platé, c'est bien classe malgré quelques remontées mécaniques et nos compagnons font une pose; Nous, nous continuons sur notre lancé pour franchir le Col du Colonney puis le Col de la Portette.
L'écart commence à se creuser, c'est cool.
Nous sommes bien boosté et descendons sans trainer sur les chalets de Sale et la cascade de la Sauffaz.
Là, nouvelle montée pour gagner le Collet d'Anterne. petit coup de mou pour Daphné mais nous relançons bien jusqu'au refuge d'Anterne Alfred Wills ou nous commandons 2 Cocas et 2 Fantas.
5' de pose, personnes à l’horizon, c'est tout bon pour attaquer le Petit Col sereinement.
A la bascule, ma chérie est refaite et mène une descente d'enfer jusqu'au refuge des Font, puis je souffre sur les quelques kilomètres de route terreuse qui suivent.
Dernière montée...900 mètres bien raide sur une piste dégueulasse pour gagner le refuge de Grenairon, arrivé de la première étape; il fait chaud, le mode Zombi Finisher est activé.
Nous y voilà enfin, après 50 kilomètres et 4000m de positif...On s'affale par terre, Daphné se remet vite, pour mois il faudra 45' d'agonie avant de pouvoir me relever avec ma chérie qui me verse de l'eau sur la nuque et le médecin qui surveille ma température...j'ai pris chère. ;-)
Entre temps, nos poursuivants, Alexi et ALex son arrivés 30 ' dernière nous. Seb et Julien les 3ème à 1h10 .
C'est cool, on a l'aprèm pour se restaurer sur les transats et discuter avec nos nouveaux potes.
Après un bon diner, La nuit en dortoir se passe relativement bien, nous sommes serein grâce à notre bonne étape.
7h30, départ direction "THE BUET" , couillu de faire passer la course tout la haut en traversée, on est tous ravi que le parcours soit maintenu; je prend les commandes, les jambes sont lourdes, je laisse vite passer les 2ème et 3ème.
On reste à distance mais les saligots envoient fort...On recolle dans la Combe du Buet mais le rythme dans la pente d'éboulis donnant accès à la crête de la montagne des Eves est trop élevé, on gère à distance dans le brouillard.
Dans les câbles nous sommes tout proche mais Seb et Julien mettent une grosse mine sur l'arête final, suivis des 2 Alex.
Petite erreur dans le début de la descente puis on envoie la sauce avant une longue traversée descendante enneigée...les collègues sont de nouveau en vue...jusqu'à ce que nous rations la remontée au col de Salenton...fait chier, 50 mètres de déniv supplémentaire à se taper....
Tans pis,on bascule à quelques minutes et on relance la machine, toujours du brouillard, Daphné les aperçois alors juste devant nous, moi non , je ne tourne pas sur la sente qui descend, me rend compte que j'ai perdu la carte, je fais demi tour, Daphné hurle dans le brouillard me croyant tombé dans une barre, je retrouve la carte mais le temps de la rejoindre la pauvre à laissé beaucoup de jus nerveusement...
Elle se remet des ses émotions et nous voilà bientôt au chalets Villy, de visu on a bien 5' de retard quand nous attaquons le Collet d'Ecuelle.
Au refuge de Moëde Anterne, on nous annonce environ 3' de retard, on est de nouveau reboosté.
Gros coup de mou pour ma chérie dans la remontée parsemée d'échelles et de câbles de "la Chorde", une bonne grosse hypo qui va durée toute la traversée menant aux Chalets de Pormenaz ou heureusement nous trouvons de l'eau.
Nous pensons la course perdu mais bien rassasié Daphné fait une descente de ouf jusqu'au parking de Le Mont sur les hauteurs de Servoz.
Allé, c'est la der, une montée super raide dans un single de VTT...Ma chérie serre les dents, c'est dure mais devant ils doivent en baver aussi, elle s'accroche.
Nous voilà au Chatelet, tous les coureurs des différents parcours arrivent ici, c'est la cohue, on veux nous badger à ce ravito qui est a quelques kilomètre de l'arrivée, on passe en force ;-) "nous on a pas de contrôle" dit on en cœur.
On donne tout ce qu'il nous reste sur cette piste vallonnée...enfin l'arrivée après 30 bornes et et 2500 de dénivelé...on se serre dans les bras...puis Daphné s'écroule....chacun son tour...;-)
Les Alex, nos plus proches "adversaires" ne sont là que depuis 15', Seb et Jullien 22', GÉNIAL, la plus haute marche ne nous a pas échappée.
Super content de ces 2 jours de courses bien sauvages et bien techniques partagés en amoureux.
Megève Nature Trail - 31/07/2021
publié le 1 août 2021, 21:55 par Membre Bgsa
J'ai participé au nouveau parcours du trail de Megève : 43km et 2600 m D+. Avec les fortes précipitations de la veille,le parcours s'annonce un peu boueux mais l'organisation ne modifie pas le tracé initialement prévu, bonne nouvelle ! Ce même WE, les trail sont nombreux sont nombreux dans la région, par conséquent on est seulement 150 coureurs environ au départ. Le pass sanitaire a dû démotiver certains coureurs à s'inscrire en dernière minute.
Le matin, le soleil n'est pas encore totalement levé que le départ est lancé… Dès le début on grimpe dans les ruelles de Megève pour rejoindre un petit single dans une forêt, à cette heure-ci il fait encore bien sombre dans la forêt. A la sortie de la forêt, un coureur s'extirpe du peloton, je le laisse filer. Je me dis que c'est encore trop tôt pour passer à l'attaque. On ne le reverra pas de la course et il franchit la ligne d'arrivée avec une confortable avance.
Le parcours commence par 3 petites bosses pour aller chercher un single bien boueux côté Beaufortain à travers les vaches. J'ai dû mal à trouver mon rythme sur la première bosse, j'alterne entre course et marche. La deuxième bosse est beaucoup plus roulante, je grimpe à une bonne allure. Au sommet de la 3ème bosse (Mont de Vorés) je suis deuxième et dans les nuages je n'aperçois pas d'autres coureurs (ni devant,ni derrière). Je bascule côté Beaufortain, le chemin suit les lignes de niveaux pour rejoindre le col du Mt Joly. Ensuite le parcours emprunte une piste à travers le domaine skiable des Contamines pour rejoindre le pied d'Aiguille Croche et une joli arête de 4 km jusqu'au Mt Joly au-dessus de la mer de nuage avec une vue splendide sur le massif de Mt Blanc. C'est la récompense après tant de kilomètres de pistes. Je regrette que le parcours ne passe pas vraiment au sommet d'Aiguille Croche, c'était annoncé dans la présentation… Après cette arête, il ne reste plus qu'une dizaine de km en descente jusqu'à Megève. La descente est mon point faible, je suis préparé psychologiquement à me faire rattraper. Le début de la descente est technique, et hop un premier coureur me double et sur la fin de la portion technique un autre coureur me rattrape. On est sur de la piste, j'arrive à rester au contact, la pente est moins prononcée. A partir du Mt d'Arbois, la pente s'accentue négativement pour rejoindre Megève. Je n'arrive pas à le suivre. Je franchis la ligne d'arrivée à une regrettable 4éme place en 4h37.
Mes parents et ma copine sont là pour me réconforter. Je sais qu'il faut que je progresse en descente pour avoir de meilleurs résultats. Je manquais peut-être d'un peu de fraîcheur après un mois de juillet chargé. Bref, un trail sympa avec de chouettes paysages (quand la vue est dégagée) et des vaches, un poil trop roulant à mon goût.
Le lendemain, c’était rando sous la pluie pour tester la nouvelle veste, au top, merci au BGSA et à Arias !
Après un peu de repos, rdv à la Skyrace du Rocher Blanc.
Mathieu Debroas
publié le 23 juil. 2021, 21:50 par Membre Bgsa [ mis à jour : 23 juil. 2021, 22:27 ]
Rien que le titre fait rêver.
Après l'annulation du GR73, de l'UTHG (ultra du haut giffre)je décide de m'inscrire sur l'UTB pour parfaire ma préparation pour le tour du lac de serre ponçon qui aura lieu en septembre. En forme en ce début de saison je fait une jolie sortie avec Jév et en rentrant , patatras, tendinite du tendon d'achille, c'est le drame. Pas de VVG en pleine bourre pour moi, du repos et du vélo...Il me reste 7 semaines pour me remettre. Je coupe 1 semaine mais il en faudrait 3 donc je reste calme pandant tout se temps je vais au champignons c'est moins traumatisant.
La veille je monte chercher mon dossard avec ma fille Lisette, ça fait du bien de retrouver cette adrénaline. Je regarde encore le parcours en me disant de le prendre comme une balade pour voir comment iras mon tendon qui est toujours douloureux (au repos). Je file manger au chaud chez mes parents et remonte me mettre au lit dans le camion pour une bonne nuit de 22h a 3h.
Je me suis inscrit sur l'utb car c'est un peu chez moi , surtout la première partie qui nous fait passer sur les alpages de l'aulp de tours mon pays.
Réveil a 3h, levé a 3h20;;; un petit dej sur le pousse, enfin 2 tartine et 1 thé. Je part posé mon sac de suivi et commence mon échauffement ( du tendon bien sur)
j'avais promis a la kiné de m'échauffer.
Tout le monde est chaud bouillant dans le sas de départ, 4h pan le départ est donné, on fait 1 tour du lac et on se faufile direction molliessoulaz. Devant ça part vite, je part tranquille avec Thierry Bochet jusqu' au gite de molliessoul, mais le laisse partir car il vas trop fort en montée. La première montée de 1500D+ est vite avalée est passe crème, on papote un peu en voyant le levé de soleil sur Bisane qui sera notre dernier sommet, là je dit a mes compagnons "se soir on sera en face et on verra le coucher du soleil ici",(il n'avait pas la même prévision de temps que moi) la traversée jusqu'au col des lacs aussi. Je suis bien dans ma course, la 1ère descente direction La Ravoire est déjà bien raide et humide. Sans suit la remontée sur les Ardoisières de Cevins et de la Bathie, une nouvelle portion qui rajoute bien 1h30 au timing. C'est trop beau.1er ravito aux bonnet rouge ou je discute avec un collègue du boulot bénévol .La descente sur st guérin se passe bien, remonté au cormet d'arrêche puis col du coin ou la aussi je m’arrête discuter avec des potes venu pour m'encourager. Ensuite direction le col tutu et le refuge de presset pour un nouveau ravito. on fait que manger et boire sur cet ultra c'est top. La montée au col du grand fond est vite avalé, la descente qui se fait sur la neige aussi, ça me redonne bien la pèche, je commence a bien doublé du monde, la course va commencer , le retour au ravito du cormet de Roselend est assez long sur la piste des Sauces mais ça vas bien les jambes sont là et tjours pas de douleur au talons.
A Roselend ma soeur et Fab son copain sont là pour m'encourager , je mange une soupe et me ravitaille tranquillement, ainsi que je change mes chaussettes. Je repart avec la 1ère fille, c'est bon le podium fille est jouable, et avec deux trois gars avec qui on se croise régulièrement sur les ravitos...Je m’arrête encore discuter avec Yoann Sert et Caro juste avant d'attaquer la montée au Roc du vent, il me dit " vas y Pierrot tu est en course quand même" du coup je repart au pas de course et double mes compagnons du jours que je ne ferais que recroiser au prochain ravito vite fait. A la sortie du tunnel toute l'équipe des responsable traceur et bénévole de la Pierre sont la , et je m'arrête encore dire bonjour. C'est sans fin cette histoire. Col du bonhomme et la gite, toujours en forme, je relance bien et double plein de concurent. A la Gite il reste 3 montée et c'est la que je commence a envoyer, la montée au col du sallestet se fait a 750 m/h et les descente passe bien mais je commence a sentir mon TFL droit qui me titille.
au a
Passer le pas d'outray la descente commence a être difficile, mais je serre les dents, au ravito suivant celui de "La Journée" nous sommes accueilli avec les trompètes et les cloches , les bénévoles sont au petit soins avec nous, je serai bien resté avec eux faire la fête. Mais je joue l'intox avec mes poursuivant en repartant avant qu'il ne me vois (d'ailleurs je ne les révéraient jamais sauf a l'arrivée) Nous somme vite a hauteluce ou là aussi je joue sur le ravito, remplissage des gourdes et tchao, montée de 630m pour rejoindre les Saisies ou je doubles 5 gars a bloc ( en voyant des chanterelles sur le bord du chemins quand même) aux Saisies je fait la même et double 2 gars aux ravito . La dernière montée de 300m et vraiment dégueulasse au début, on patauge dans la boue et la bouse;;; Je me tire la bourre avec un gars pour monter a Bisanne , il est resté à 50 m derrière moi tout le long , on fera le début de la descente ensemble avant qu'il ne s'envole dans la descente que j'ai trouvée vraiment dur, et ou je me fait prendre 3 places . Enfin la ligne d'arrivée que je passe en 20h20 en 33ème position sous les applaudissement de mes neveux et nièce, de mon frère venu spécialement , bien content de moi.
Une bonne douche, massage , soupe et
Ensuite on as refait la course autour de bières avec mon frère puis des potes que je n'avait pas revu depuis au moins 10ans... Je vous raconte même pas .
Merci a tous pour vos encouragement et rdv a Serre Ponçon.
Pierrot
publié le 22 juil. 2021, 22:07 par lbouzon@bellesgrimpesskialp.fr
Dimanche dernier, j'ai fait ma rentrée sur les trails. J'ai profité d'un WE en Haute-Savoie pour faire le Trail de l'Aigle à Manigod: 26 kms pour 1300ms de D+. Olivia devait participer, mais une petite blessure l'a mise un peu au repos.
L'année passée j'ai toujours rencontré des problèmes d'ampoules aux talons sur les trails, c'est donc avec une certaine appréhension que je me lance sur celui-ci.
9h c'est le start au col de la Croix-Fry, nous partons en direction de la Pointe de Beauregard, les montées sont douces, il faut donc courir et ne pas se relâcher. je me retrouve en 4ème position un peu esseulé.
Après 6kms de course, on arrive à la Croix de Colomban, le terrain change (descente raide, single avec racines...) déjà plus à mon avantage, je rattrape JC Dupont et renoue le contact avec le 2ème.
A l'issue de la 2ème descente, j'arrive encore à grapiller une place, Cyril B (le 1er) est en ligne de mire. Après 11kms nous repassons au col de la Croix Fry pour partir sur la 2ème partie qui se passe sous la Pointe de Merdassier. Je passe en 2ème position mais nous sommes les 4 dans un mouchoir de poche (en moins d'une minute). C'est parti pour 4kms de faux-plat pour rejoindre le col de Merdassier, ça passe bien. Avant la grosse descente sur Comburce, je recolle Cyril. On se lance tous les 2 à bloc dans cette raide descente (le début du KV de Manigod pour les connaisseurs), on se lâche et on se fait plaisir!
Arrivés sur Comburce, on part pour le dernier gros morceau, la montée à la Tête de Cabeau. Je croise Olivia qui m'encourage. Assez rapidement, je me retrouve seul en tête, Cyril est victime de crampes. Il commence à faire chaud, mais je me prends au jeu, maintenant je veux garder ma place! Je sais que Jean-Christope D juste derrière (unique français à avoir gagner Sierre-Zinal pour l'anecdote :-) monte plus vite que moi, je me mets donc au rupteur. Je bascule au sommet avec ~20'' d'avance, plus qu'à se laisser glisser jusqu'à l'arrivée, c'est gagné :-)
La tartiflette d'après course est appréciée.
L'ambiance conviviale de la course et son beau cadre m'ont ravi, bravo à l'équipe organisatrice.
Arvi' pâ
Lio
Montée du Nid d'Aigle - 17/07/2021
publié le 21 juil. 2021, 22:18 par Membre Bgsa
La montée du Nid D’Aigle fait partie des grandes classiques du calendrier français, pour cette 34ème édition la course était manche de coupe du Monde de course en montagne. Le contexte sanitaire complique la venue de certains athlètes internationaux mais quelques coureurs élites européens ont pu faire le déplacement et quelques élites élites français sont au rendez-vous. Ça promet une belle bataille. Le parcours démarre aux thermes de Saint-Gervais pour atteindre le refuge du Nid d’Aigle 19,5km plus loin avec 2000m d'ascension entrecoupée de quelques petites descentes.
Je n’ai pas de très bonnes sensations à l’échauffement, j’espère que ça va s’améliorer après quelques kilomètres. Le départ de la course dans le parc des thermes s’effectue sur un rythme élevé, on est pas loin de l’ambiance d’un cross. Je ne suis pas parfaitement placé et je subit quelques ralentissement lors du rétrécissement pour rejoindre la 1ère montée qui sort du parc. Je passe dans le centre de St-Gervais vers la 50ème place. La début du parcours n’est pas trop à mon avantage, plutôt roulant ; au bout de 30’ je commence à être dans le rouge. La course est encore longue et la fin du parcours plus pentue me correspond mieux, je décide de réduire le rythme. Quelque coureurs me rattrapent et j’arrive à trouver mon rythme, les kilomètres défilent vite. Progressivement, la pente devient de plus en plus marquée et les jambes répondent bien, je commence à rattraper quelques coureurs. Je suis vers la 40ème place, un spectateur m’encourage et me signale qu’il y a de nombreux coureurs à quelques secondes devant, le top30 est jouable. Le glacier de Bionnassay commence à apparaître dans le décor, la pente s’accentue et le sentier se rétrécit. J’ai de super sensations, je grignote encore quelques places et je coupe la ligne d’arrivée à la 27ème place au bout de l’effort.
Enfin une course réussie avec une belle performance à la clé. Les écarts sont faibles, le top20 était sûrement accessible en corrigeant quelques détails. Une joli course avec une organisation bien rodée même si la descente en train jusqu’à St-Gervais est un peu longue (1h20).
Mathieu Debroas
publié le 19 juil. 2021, 16:11 par Samuel LE BAHER [ mis à jour : 19 juil. 2021, 16:27 ]
Ca fait presque deux ans que j'attendais ce moment. Inscrit pour la session 2020, annulée à cause du Covid, j'ai le choix de reporter ou de me faire rembourser, je choisis la première solution et en fais l'objectif de mon été 2021.
Cet hiver, lors d'une sortie à skis, j'apprend que Nico C est aussi inscrit, cool, on sera deux du club et ça fera un petit challenge à l'intérieur du challenge...
L'entrainement se passe bien, je délaisse assez tôt les skis et réussis à courir environ 600 km avant l'échéance, ce qui peut paraître peu mais qui me permettra d'encaisser les descentes correctement. La caisse en montée se fera aux VVG et quelques petites coursettes annexes.
La veille de la course, nous nous retrouvons avec Nico, Antoine (son cousin) et Gérald (un pote de Nico de BR) pour aller chercher les dossards à Grenoble.
Cette course est atypique puisqu'elle se court sur quatre jours en empruntant le même parcours que l'Ultra. C'est facile, quatre massifs donc quatre étapes pour faire un tour de 175 km avec 11500 m de D+. Dans le même genre, j'avais couru le défi de l'Oisans en 2013 et ce fut pour moi une super expérience d'où ma motivation pour ce format un peu plus violent mais bien dans l'esprit.
Bon, c'est un peu long alors si vous n'avez pas le courage de tout lire, voici quelques mots clefs : Challenge, pluie, boue, brouillard, soleil, à bloc, technique, jambes raide, coup de moins bien,... Et vraiment très très sympa !!!
Etape 1 (Le Vercors - 38,5 km / 2800 D+) :
Nous nous retrouvons avec Nico, Antoine et Gérald à Allevard et filons jusqu'à Seyssins où sera donné le départ. Nous sommes tous dans la première vague (sur 4) et avons vraiment hâte que le départ soit donné. Contrôle du matos, on se place dans la raquette et nous partons sous la pluie pour une belle aventure.
La première montée est longue jusqu'au Moucherotte et permet de bien prendre la mesure du chantier. La pluie et le vent nous obligent à mettre les vestes sur le haut. C'est d'ailleurs là que Nico me rattrape. Nous filons ensuite jusqu'à Lans sur une grosse piste. Ravito rapide puis nous partons pour la montée du Pic St Michel. Nous sommes toujours sous la pluie, les cailloux du Vercors sont couverts de boue, tout va bien. Là-haut, une petite croix pour matérialiser le sommet au beau milieu d'un brouillard épais et nous nous élançons dans la descente sur St Paul de Varces via le Col de l'Arc qui sera la plus épique du challenge. C'est raide, hyper glissant, on court parfois dans des cours d'eau, on est sous la pluie, tout va bien, on est là pour ça. A St Paul de Varces, je retrouve Guylaine qui me fait le ravito et surtout Nico que je pensais déjà loin. J'ai du bien descendre. Pour arriver à Vif, il nous reste à passer la Montagne d'Uriol qui sera une simple formalité.
J'arrive 1' devant Nico, puis Antoine et Gérald arrivent. Je suis content de mon étape, bien en canne, ça promet pour la suite. Pour le classement, nous sommes dans le Top 50 avec Nico et franchement, il se mérite, il y a un niveau de ouf !! Maintenant, place à la récup pour être le plus frais possible demain.
Etape 2 (Taillefer - 49,1 km / 3400 D+) :
Il est 7h, les jambes sont lourdes et nous partons pour la grosse étape de ce challenge. La météo est toujours aussi pourrie puisque nous partons sous la pluie et allons rapidement entrer dans un épais brouillard. Le début est assez roulant, il faut se forcer à courir et je crois que je vais y laisser des plumes. Nous passons à St Georges de Commiers, puis Laffrey et montons jusqu'à la Morte où Guylaine est là pour le ravito.
Je ne suis pas au mieux et il me faudra presque toute la montée au pas de la Vache pour me refaire. Les sensations reviennent bien dans la descente sur le Poursolet où je retrouve encore Guylaine pour le dernier vrai ravito de l'étape. Nous avons encore 400 m de d+ à faire pour rejoindre une superbe zone lacustre sous le Taillefer où nous apercevons pour la première fois le soleil. Il faut faire le plein d'énergie car c'est 1600 m de D- qui nous attendent pour arriver à Rioupéroux (je vous recommande pour les vacances).
A l'arrivée, je retrouve Nico qui est déjà là depuis 15'... Et oui, la moindre défaillance se paye cache. Toujours dans le top 50. Par contre, je suis surpris de voir Antoine qui a malheureusement dû abandonner suite à une douleur au mollet. Gérald, quand à lui, arrive peu de temps derrière moi et fait un grand bond au général. Repos...
Etape 3 (Belledonne - 46,3 km / 2800 D+) :
Etant donné ma défaillance de la veille, je pars beaucoup moins confiant pour cette étape mais pas démotivé pour autant. Nous commençons par un véritable KV jusqu'à l'Arselle. C'est raide. Je retrouve Nico au ravito et nous nous suivrons jusqu'à la Croix de Chamrousse où j'ai la surprise de voir Guylaine qui a réussi à monter là-haut grâce à son bracelet magique. Ce qui est magique aussi, c'est que nous sommes au-dessus des nuages et avec les deux jours que nous venons d'avoir, ça n'a pas de prix... Je croise aussi Seb, ce qui me fait bien plaisir.
Nous descendons jusqu'aux Lacs Robert avec Nico et entrons dans la zone technique de Belledonne en replongeant par la même occasion dans le brouillard. Je laisse Nico partir devant, je ne suis pas trop à l'aise dans les cailloux humides. Nous remontons au Col de la Pra en passant par le refuge où je loupe le point d'eau. Pas grave, ça coule partout. Nous passons au bord du lac du Crozet sans le voir et montons au point haut de cette étape, le Col du Loup. Nous y retrouvons le soleil... La descente qui suit nous emmènera jusqu'à Villard Bonnot, c'est énorme alors je la coupe en deux (dans ma tête). Une première partie bien technique nous permet de rejoindre le Refuge du Pré du Molard où Daphné et Manu m'attendent. Ca fait un bien fou de les voir, je repars surmotivé pour tenter de reprendre Nico dans la descente.
A Villard Bonnot, je retrouve Guylaine avant de partir pour le chemin de croix de cette étape, les sept kilomètres de traversée du Grésivaudan. J'arrive 5' après Nico et Gérald arrive peu de temps après. Ce soir, on rentre à la maison...
Etape 4 (Chartreuse - 42,4 km / 2800 D+) :
Sur la ligne de départ à St Nazaire les Eymes, les yeux sont gonflés, les jambes dures, aucun coureur sautille comme au premier jour... C'est vraiment hard ce challenge !! Encore une fois, nous partons pour une grosse montée pour rejoindre le Col de l'Emeindras. Nous sommes encore dans le brouillard et dans la boue. C'est la dernière grosse montée qui nous attend, Chamechaude, Je ne me sens pas au top mais pas mal non plus, c'est dur, j'ai mal partout... Sur la fin de la montée, Gérald me passe en pleine forme, j'emboite le pas et nous arrivons ensemble au sommet qui sera notre seul instant de soleil... Il part comme une balle en descente et le temps que je resserre mes chaussures, il a disparu.
Je prends mon temps dans les parties techniques puis allonge un peu sur le bas de la descente. Au col de Porte, Nico Hairon me passe comme un avion, il est en tête du 40 Chartreuse. Je me sens beaucoup mieux, je relance bien et arrive en pleine forme au ravito du Sappey où Guylaine, Monique (sa maman) et Célestin m'attendent. Quelques foulées avec Célestin et me voilà reparti pour le St Eynard. Je reprends Gérald qui cale un peu et file au fort. Descente à fond jusqu'au Col de Vence, Ravito express (merci Guylaine) et je donne tout ce qu'il me reste pour rallier l'arrivée à Grenoble. Nico est là depuis 3' et Gérald arrivera 10' plus tard.
Nico terminera 36ème en 24h45, je fini 47ème en 25h08 et Gérald 68ème en 26h28. Ce fut une course, une expérience, un challenge fabuleux... Je le recommande vraiment mais attention, ça rouste grave !!
Dent d'Herens (Arrete Tiefmatenn) 11.07.2021
publié le 14 juil. 2021, 20:13 par Samuel Le Baher
Notre réussite au Lyskamm avec Stéphane Roudnitska nous avait laissé un gout de "reviens-y", aussi nous avions tout naturellement envisagé de futurs projets...
Le siens était déja planifié avec Raphael Guillaud, La Dent d'Hérens, encore un beau sommet sur la liste des 4000 Européens.
S'il m'a tout de suite proposé d'y prendre part, j'acceptait son invitation qu'a condition de trouver un 4 ème homme afin de faire deux cordées, ce qui est bien plus confortable dans ce genre d'ascension. Et c'est cette fois Stéphane Vial qui avec un grand enthousiasme compléta l'équipe .
Comme depuis ce début d'été toutes les conditions sont au rendez-vous, un beau projet, des bons compagnons, et une météo annoncée top pour la fin de semaine...
Samedi matin nous reprenons donc la direction du Val d'Aoste, pour cette fois découvrir le vallon de Valpeline.
Aprés la pause casse-croute et le traditionnel Ristretto en terrasse cher à Stéphane Roudnitska (dit STOUPH), nous arrivons en fond de vallon au barrage de Place Moulin terminus de la route et départ de notre aventure.
La longue montée au refuge commence par une piste carrossable qui longe le barrage, c'est pourquoi nous avons pris les VTT.
Stéphane Vial nous fait "une Steph", à savoir que son vélo est complètement à plat... Et aprés plusieurs tentatives infructueuses de regonflage, nous optons pour qu'il fasse la partie plate en courant, pendant que nous nous relaierons à porter son sac, ce qui ne fut pas chose facile...
Aprés avoir laissé les vélo en route et presque 3h30 d'une belle rando, nous arrivons au Refuge Aoste situé au pieds du glacier des Grandes Murailles . Ce joli petit refuge (environ 30 places) est tenu par un gardien super acceuillant qui offre à tous ces clients un verre de Génépy dés leur arrivée.
Une petite bière en terrasse et nous passons à table ou nous sympathisons avec un guide italien et Yahn Borgnet, un jeune guide français bien connu.
Le début de nuit est marqué par un bel orage, ce qui m'inquiète un peu pour les conditions que nous trouverons le lendemain...
Levé à 2h30 , nous sortons du refuge à 3h30 content de voir le ciel étoilé.
La première partie consiste à remonter une morraine trés raide pour ensuite prendre pieds sur le glacier. Aprés environ 2h d'approche nous arrivons au pieds de l'arrete, début des difficultés.
Nous en profitons pour un petit ravitaillement et attaquons la première partie technique de l'ascension. Une goulotte quasi verticale de 50 m dans le rocher heureusement équipée d'une chaine et de relais, nous conduit sur le fil de l'arrete rocheuse.
C'est là que les choses se corsent. Car en plus d'un fort vent du nord, mes inquiètudes de l'orage nocturne se confirment. En effet la première partie de l'arrete est en rocher facile mais trés "gazeuse", rien de difficile en conditions sèches, sauf que là elle se trouve recouverte d'un centimètre de verglas saupoudré d'un centimètre de neige fraiche... Je ne vous fait pas de dessin sur les difficultés techniques et sur l'engagement supplémentaire...
Nous progressons en deux cordées à cordes tendues, en sécurisant notre progression par des points d'assurages à l'aide de coinceurs, friends et quelques sangles. Les deux cordées ayant le meme rythme, cela nous permet de simplifier les manipulations d'équipement et de récupération du matériel.
La voie reste tout du long sur le fil de l'arrete avec quelques ressauts plus raides et quelques traversées trés aériennes. La grimpe est par endroits assez délicate du fait des conditions, les prises de mains sont enneigées et les crampons mordent à peine sur les dalles verglassées. Ayant pris la tete de la première cordée, je suis hyper concentré à évoluer sur ce terrain "délicat", et m'applique à sécuriser au mieux l'éscalade...
Aprés environ 1h30 sur le rocher, nous arrivons sur la troisième partie de l'ascension sur le glacier suspendu sommital. Le vent ne nous laisse aucun répit et se renforce meme. Nous remontons d'abord droit dans la pente, puis la fatigue arrivant je fini en "conversions" jusqu'à un dernier ressaut rocheux.
Nous atteignons la cime aprés cinq heures d'ascension dans un vent terrible. Le panorama est splendide, Le Cervin à portée de main, La Tete de Valpelline, La Grande Muraille, La Dent Blanche, et surtout en arrière plan, le barrage de fond de vallée d'ou nous sommes parti la veille, c'est magnifique...
Aprés l'accolade et quelques prises de vues, nous ne trainons pas au sommet et attaquons la descente.
La cordée devant nous du guide et ses 2 clients rend la progression laborieuse alors que nous avons hate de descendre pour etre moins exposé au vent.
Arrivé sur le glacier suspendu, nous décidons de descendre par la voie normale, droit dans la face sud qui est plutot raide mais en super conditions de neige (la deséscalade de l'arrete rocheuse aurait été vraiment trop fastidieuse).
En une petite 1/2 heure nous sommes au pied de la face sur le glacier de La Grande Muraille baigné de soleil et sans un souffle de vent.
Nous pouvons alors relacher la tension et apprécier ce moment.
La descente sur le glacier est tranquille tout en restant concentrés sur les quelques petits sauts de crevasse.
Une heure plus tard nous retrouvons la moraine ou nous pouvons nous deséquiper de nos crampons baudrier, piolet, corde et autre quincailleries...
Une rapide pose-ravito et nous attaquons la longue descente, d'abord dans les pierriers de la moraine puis sur le sentier menant au barrage.
2 heures plus tard nous retrouvons nos vélos. Une dernière pause rafraichissante à la terrasse d'une auberge bondée de randonneurs, et nous rejoingnons la voiture dans un dernier effort de pédalage.
Nous avons tout le temps de débrifer la course pendant la route du retour et surtout d'envisager d'autres projets...
Et voilà, encore une belle réussite sur un magnifique sommet, tout était au top.
Un grand merci à mes compagnons du jour, Raph, Stouph et Steph...
A trés vite...
Vincent MICHELUZZI
grand trail de Courmayeur 09/07/21
publié le 14 juil. 2021, 18:54 par Jérôme Vioud
la date est prise pour se remettre dans l'axe
le départ sera donné a minuit le vendredi du coup je me rends a Courmayeur dans l'après midi , retrait de dossard ,
une calzone et un soupçon de dodo dans le fourgon.
A 23h je me prépare pour me rendre sur la ligne de départ. le décompte est lancé et nous voilà parti.
Trop bon de partir de Courmayeur je n'ai que de bons souvenirs et puis c'est chouette ici.
Une fois arrivé à Pré st Didier nous sommes à la file indienne donc vous l'aurez compris le 1 er regarde les fanions
et les autres suivent comme des "cons" ou moutons; nous commençons à monter et au bout de 10' ça commence à faire
demi tour ça piaille en italien , je ne comprends rien à part que l'on sait surement gouré du coup nous descendons un peu et là un groupe
de 2 a 3 coureurs reprennent la même montée du coup on les suit, même un peu plus haut histoire de, et là on s'aperçoit que l'
on est sur le 55 km et non sur le 100 km.
Allez rebelotte nous redescendons tous pour rejoindre st Didier puis un bénévole nous dit que c'est à gauche et non à droite.
et bin ça commence au top .
Une fois sur le bon parcours je commence à me poser plein de questions et j'ai bien les boules.je me retrouve dans les 150
concurrents et il va falloir remonter tous ça mais sans me griller sur un sentier étroit .
je double par accou de cinq en cinq une fois au refuge deffeyes d'autre coureurs on eux aussi bien les nerfs on échange
un peu et nous entamons la descente technique pour rejoindre la thuile là ou j'ai rdv avec chris pour le 1er ravito .
J'arrive du coup avec 1 heure de retard sur mes prévisions et à peu près aux alentours de la 100 -ème place.
je me change pour repartir en manches courtes et attaquer la grosse montée qui nous amènera au mont nix point culminant
de la course 2850m le paysage est splendide .
Au sommet je passe en 70 -ème position .
la remontada commence mais faut y aller molo molo .prochain ravito refuge Elisabetta en passant par le col de seigne .
à partir de la nous avons une vue imprenable sur le mont blanc
quel décor de course.
Allez revenons à la course une fois passé au refuge de maison vieille un mur nous attend pour rejoindre le pavillon
c'est l'intermédiaire du skyway , d'ailleurs point de vue exceptionnel sur toutes les vallées autour de Courmayeur.
Mes assistants au top et patients si trouvent pour me faire le dernier ravito avant de rejoindre l'arrivée.
allez s'est le dernier tiers j'essais de tout donner je me fixe un temps pour arriver avt tel heure que je ne tiendrai pas du coup
je finis la course après 20h à la 30eme position.
Je reste sur ma fin à cause de ce loupé mais satisfait de la forme .( la prochaine fois je téléchargerai la trace)
en tous les cas c'est toujours avec plaisir que je reviens à Courmayeur parce que c'est beau , les gens sont généreux et ça reste
une sacré organisation.
maintenant je vais réfléchir si je remets le couvert pour le TOR DES GEANTS l'année prochaine car si je m'inscris je n'ai pas
besoin de passer par le tirage au sort.
publié le 14 juil. 2021, 12:46 par Membre Bgsa [ mis à jour : 14 juil. 2021, 12:53 ]
Pour sa traditionnelle sortie en altitude pré-course, j'accompagne Sam pour une montée au Rochemelone 3538m. En plus, c'est jeudi ;)
RDV à la maison à 6h direction Bessans où on se gare à l'entrée de la vallée du Ribon à 1700m. On monte sur nos VTT pour remonter la vallée sur presque 10 bornes. Après le raidar du début de la piste (15% sur 1.5km) qui nous pique les jambes, on ressort dans les alpages où on profite du calme et des marmottes qui s'échappent à notre passage.
A 2200m, on laisse nos montures en direction du "gripin" sous le verrou glaciaire.
Montée éfficace jusqu'au passage que redoute légèrement Sam car à sa dernière venue, la neige était fortement présente. Ce coup-ci, nada, le gripin se franchit sans difficulté en posant parfois les mains ou en utilisant les cordes fixes.
L'arrivée au pied du glacier après le franchissement de quelques névés est superbe avec le sommet en vue. Si près et si loin...
On chausse nos p'tits crampons et entamons la looongue remontée du glacier en direction de la frontière italienne. La neige porte bien, on est seul au monde, c'est le panard :D
Au bout du glacier, on bifurque sur la droite, sortons du glacier, déchaussons les crampons et rejoignons un col sous l'arête finale. On se couvre car le vent est bien présent et les passages nuageux qui se succèdent rendent chaque coup d'oeil du sommet différent mais magique ! L'ambiance est grandiose, du coup je traîne un peu :P
Après 4h45 d'ascension, on arrive à la Madone ! On bascule versant italien pour un p'tit tour du propriétaire et changement direct d'ambiance : plus de vent, ça cause fort et les ferrus de déniv arrivent en débardeurs. On profite du promontoire assez vertigineux du refuge pour se tailler un p'tit casse-croûte avant de redescendre.
Le retour à la voiture sera une répétition de la montée en sens inverse, c'est à dire : seuls au milieux d'un décor magnifique avec le sourire jusqu'aux oreilles non stop !!! Et voilà une chouette sortie variée, facile techniquement qui permet de tâter du glacier et de monter en altitude. Top !
Merci Sam pour la ballade qui vient clôturer une belle saison de jeudis de toute beauté #coeuraveclesdoigts.
Jerem'
Championnats de France de KV (11/07/2021)
publié le 13 juil. 2021, 17:58 par lbouzon@bellesgrimpesskialp.fr [ mis à jour : 13 juil. 2021, 18:01 ]
Cette année, c'est décidé je participe aux France de KV. Avec le partenariat BGSA/CAPRG, j'ai pris ma licence FFA donc pas d'excuse.
Les VVG et le KV du Sénépy réalisés en préparation se sont bien passés, donc cela met en confiance. Olivia est aussi de la partie en course open, les KV ne lui font plus peur, c'est plutôt l'inverse d'ailleurs :-).
C'est le KV de Val d'Isère qui sert de support aux France pour cette année, c'est l'occasion de se faire un WE à Tignes.
Le parcours consiste à remonter la mythique et raide face de Bellevarde, théâtre de la descente des JO 1992 entre autre.
Les départs sont en CLM pour les France, 12h10 je me lance depuis le village de course, c'est sympa avec l'ambiance!
Après 300m de plat, on entre dans le vif du sujet, les 250m premiers mètres de D+ sont raides, mais on peut relancer sur quelques sections, il fait chaud, sensations moyennes.
Les 250m suivants sont très raides, je commence à trouver un rythme. Les 500 derniers sont une alternance de sections très raides et de paliers pour respirer, avec l'altitude on a moins chaud (mais on respire moins bien), j'arrive dans la cabane d'arrivée à 2850m en 42'03''. Je termine 22ème scratch, content.
Je partage avec plaisir le podium M2 avec Yoann (on ne se quitte plus :-)) et J. Vivien. L Pellé initialement 3ème M2 sera finalement disqualifié pour avoir raté quelques virages.
De son côté Olivia fait une belle course Open qu'elle gagne chez les filles et termine même 6ème au scratch. Son chrono l'aurait placé en 4ème position fille aux France!
La récup l'après-midi se fait au-dessus du lac de la Sassière, entre le Picheru et le Bailleta (chouette parcours, merci Jé pour l'idée!)
Lio
Redbull 400 tremplin de Courchevel par Daphné
publié le 12 juil. 2021, 21:58 par manubarbier@bellesgrimpesskialp.fr [ mis à jour : 12 juil. 2021, 22:23 ]
Manu m'a trainé 10kv entre 2500 et 4000 d'altitude pendant notre première semaine de vacs, alors une fois arrivée au camping du Cap d'Agde, je tenais plus du tout le mojito.
C'est donc avec une petite gueule de bois que j'ai pris la route du retour en Savoie avec deux covoitureuse dans un monospace trop climatisé, et choppé un méchant rhume.
Bon qu'importe !! C'est le dernier weekend des vacs et j'me suis inscrite dans la semaine au Redbull 400, J'Y VAIS !!!!!!
Sur place, l'arche est gonflée, la musique à donf, y a Tibo Inshape et sa meuf, des hordes de mecs tatoués en débardeurs, des filles magnifiques et super bronzées, des clubs d'athlé au regards de cowboys, des congrès de prof de zumba, des gros blacks musclés avec des maillots de baskets, et des vieilles dames venues faire l'exploit de leur vie.
Je passe dans la deuxième vague des qualif à 13h30 ! Je m'échauffe pendant 30minutes, surexcitée et impressionnée par la dimension de l'évènement et l'ambiance.
Y a un départ par vague de toutes les minutes trente, un léger faux plat descendant qui arrête les skieurs quand tu fais le tremplin dans le "bon" sens précède à la montée dans le mauvais (on comprend ma phrase ou pas ?).
Les lignes de 5 participants successives partent, courrent puis trottinent aussi loin qu'elles peuvent avant de marcher, casser, puis s'avachir dans filets qui ont recouvert le sol.
J'ai le regard un peu perdu, j'vois personne que j'connais et j'ai un peu peur de m'écrouler à cause du rhume qui m'a bien cassé cette nuit...QUAND une nana ultra souriante m'arrive dessus comme une baffe dans la gueule.
Elle est morte de rire et crie "ALLEZZZZ ON EST MOTIVEES MOTIVEEEES" :D elle s'appelle Kady et me coache un peu "Bah enchantée Daphné ! Bon tu pars tranquille Daphné hein parce que la route est longue !" "Ah non Kady moi j'pars à donf" "Ok t'as raison on part à donf !!!".
On copine avec Taylor qui a une dégaine de champion de crossfit, et on se retrouve tous les 3 dans la même vague de 5 au départ.
5!
4!
3!
2!
1!
GO!!!!
J'déboule de mon sas en dépliant mes jambes comme si elles faisaient 1m80, wouhouuuuuuuuu je voooo....ah non je vole pas. J'me retrouve devant mes compères avec Taylor, décidée à continuer les foulées tant que mon cœur n'accélère pas plus vite que sur une verticale.
J'passe la ligne matérialisant la fin de l'atterrissage des skieurs en trottinant toujours puis me met à marcher main sur les cuisses, j'essaie de recourir quand ça se réaplanit mais j'ai peur que ça charge trop les jambes alors j're-marche Taylor a une bande de supporters qui gueulent comme des oufs alors on en prend un peu pour nous :D
J'arrive en haut en 5'22 avec la (fausse?) impression d'en avoir gardé sous le pied...Mais j'me tape quand même une bonne quinte de toux de l'effort et du rhume.
.................Il est 13h32. Il va falloir attendre jusque 18h les demies finales…...
2000000ans plus tard je me retrouve dans le sas avec 29 autres meufs.
On s'échauffe pour partir en contre la montre de la 30ème sélectionnée à la plus rapide des qualifs. Je suis 8ème devant deux filles de l'EDF de ski qui en ont gardé.
Pour la finale, dix place.
Au delà de Julie Roux et des skieuses, plusieurs filles ont l'air bien balaises et je commence à craindre que plusieurs autres ne ce soit économisées.
J'appuie plus sur cette deuxième montée et arrive en 5'20, 10ème, ouf !! J'met 10 bonnes minutes à me remettre de cette quinte de toux là, ma gorge est détruite mais en avant pour la dernière étape !!!
On apprend que la finale sera également en contre la montre, petite déception quand même, un mass start à 10 avec des filles aussi balaises, j'aurai adoré.
Sieste d'une heure à la bagnole qui me retape un peu. Il est 19h45, on nous appelle pour y retourner !
Wow, l'ambiance n'est plus du tout la même.
Exit la foule, exit le soleil.
Les gens qui n'ont pas passé les 1ère et 2ème manche sont tous partis et il commence à pleuvoir, là haut ça a l'air de secouer. On se les pèle à l'échauffement.
Je suis dernière des filles qualifiée. Donc on m'appelle, moi. J'OUVRE LA FINALE !!! :D
Toutes les filles vont partir derrière moi à un intervalle de 30secondes.
Bizarrement, toute la pression est retombée ! J'ai la chance de faire la 3ème montée et en prime, c'est moi qui vais avoir la musique, le teasing, le compte à rebours de ouf d'ouverture !
Finalement la pluie s'arrête. Je sautille sur place dans mon sas, complètement libérée, écoute raisonner le compte à rebours… Et m'élance !
Etienne Loisel et Edouard Laudier me gueule des encouragements à l'endroit où le tremplin se redresse alors j'décolle à donf avant de me quasi crasher 50m plus haut.... MAIS PUTAIN CA FAIT PAS SI MAL :D !!
J'ai les jambes complètement éclatées, chargées des deux premières montées alors je m'accroche au filets pour avancer, le temps ralentit, je ramasse autant que j'm'arrache et j'arrive après cinq longues minutes là haut et me vautre sur la ligne pendant qu'un mec me gueule dessus HISSEZ VOUS RESTEZ PAS LA LA PUCE EST A VOTRE PIEDS !!! 5minutes et 20 secondes à nouveau !
J'me roule sur le coté puis me relève pour encourager Aurélie qui me poursuivait.
Les filles arrivent une par une, roulent, s'écroulent, se redressent et se joignent à nous successivement pour gueuler le prénom de la suivante.
Emily Harrop déboule en dernière et abaisse le record de l'épreuve en 4'29 !!!
A la redescente, on gueule sur les 30 finalistes masculins qui s'enchainent à une vitesse hallucinante, le skieur Thibault Anselmet bat lui aussi le record de l'épreuve en 3'20 devant Thibault Baronian, Fleury Roux et Etienne Loisel à 1 seonconde, qui ira se consoler sa médaille en chocolat en remportant le double KV de Villaroger où on est tout les deux inscrits le lendemain !
Bon moi... Le lendemain... J'avais deux rocs à la place des jambes et j'me noyais dans ma morve. Ça m'a achevé :D !!
Fin des vacances, au boulot !!
Marathon du Mt-Blanc - 04 07 2021
publié le 9 juil. 2021, 21:23 par Membre Bgsa [ mis à jour : 9 juil. 2021, 21:24 ]
Le marathon du Mont-Blanc est une classique du calendrier français et aussi manche des Golden Trail Series depuis quelques années. La conséquence : un plateau XXL de coureurs et de coureuses affuté(e)s ! Cette course fait partie de mes objectifs de la saison, sans trop connaître la startlist et comme le parcours est raccourci par rapport aux années précédentes (en raison du Covid), je vise top30 et un temps de 4h ! Le parcours de 38km 2600 mD+ et 1700 mD- me convient bien avec une arrivée en montée à 2000m.
Le départ à lieu à 6h, grand ciel bleu, superbe vue sur le Mt Blanc, même de bon matin il y a de l’ambiance sur la ligne de départ, présentation sur écran géant du top10 homme et femme ; il y a du niveau ! En accord avec le protocole sanitaire, les départs s'effectuent par vague de 250 coureurs toutes les 10’. Je suis dans le 1er SAS avec les élites, le speaker nous annonce qu’on n’aura la chance d'arriver avant le pluie
Sans grande surprise, ça part très vite, j’essaye même pas d’accrocher le peloton, mon objectif n’est pas d’exploser au bout de 5km. Sur les premiers kilomètres Miguel Martinez est en VTTAE et filme la course pour la retransmission en live. Comme je suis avec les premières féminines, il reste à mes côtés. Je lâche un “Allez Miguel” et en retour il me répond “Courage, allez c’est bien”. Je suis un grand fan de VTT XC, je ne reste pas insensible à ces quelques mots prononcés par le champion.
Les 8 premiers kilomètres (365 mD+) jusqu’à Argentière sont roulants, je les effectue en gérant mon effort en 37’. Passage au 1er ravito à la 44ème place, même si je ne m’arrête pas, l’ambiance est presqu’aussi folle que dans un col du Tour de France !
Je m'attaque à l’ascension principal de la course : l’Aiguillette des Posettes (2200m), montée effectuée en sens inverse par rapport aux éditions précédentes. J’ai de bonnes sensations, j’effectue la montée à mon rythme, je n’oublie pas de regarder le paysage et de m’hydrater. La descente jusqu’à Vallorcine casse bien les jambes avec quelques passages bien raides sur les pistes de ski. Je passe au ravito à la 42ème position, reboosté par l’ambiance et le public. Long faux plat montant jusqu’au col des Montets, les jambes répondent bien.
Après la petite montée au Béchar (270 mD+) suivie d'une descente technique dans les racines je suis 35ème, il me reste 9km à parcourir avec d’abord la montée à la Flégère (350 mD+) puis un sentier en balcon jusqu’à l’arrivée. Bref, si tout se passe comme prévu, il me reste encore suffisamment de jus pour rattraper quelques coureurs ou au moins ne pas me faire rattraper.
Mais la stratégie tombe à l’eau, les jambes ne répondent plus, ma vitesse ascensionnelle est au plus bas, je me fait rattraper par de nombreuses coureuses d’un peu toutes les nationalités. Miguel Martinez n’est pas à mes côtés pour m’encourager, c’est la défaillance ! Sur les derniers kilomètres, c’est au tour des gamins de la Young Race de me déposer sur le bord de sentier. Je comprends la sensation qu'a le randonneur lorsqu'il se fait doubler par une horde de traileurs
Je m’accroche pour finir, je franchis la ligne d’arrivée en 4h20, à la 44ème place… Je reste assis de longues minutes dans la zone d’arrivée, la fin de la course a été terrible physiquement. Je rejoins, pas sans peine, la benne pour redescendre, la pluie et le froid commencent à arriver, je compatis pour les nombreux coureurs encore sur la parcours. Bilan, top50 c’est bien mais je pense que j’aurais pu faire mieux, je prendrais ma revanche.
Mathieu Debroas
KV du Pluviomètre (Montées aux refuges) - 02/07/21
publié le 8 juil. 2021, 16:07 par Samuel LE BAHER [ mis à jour : 8 juil. 2021, 16:12 ]
C'était vendredi dernier et huit BGSistes étaient présents. Perso, je ne connaissais pas cette montée, beaucoup disent que c'est la plus belle mais il fallait aller voir.
Rdv au lac de Fond de France avec une petite trentaine d'excités... On arrive avec Jérem et Rémi et saluons les forces en présence. Dix minutes d'échauffement et tout le monde est bouillant. 3, 2, 1, partez !! je me retrouve à suivre les deux benjamins sur la partie roulante et distançons un peu les autres. Dès que la pente se raidit, il faut que je ralentisse, ils sont bien trop rapides. Je vois rapidement revenir Nicolas B, Julien et Steph. Après cinq minutes avec eux et dès que je vois Rémi revenir, je repars pour essayer de le garder à distance. Il me reprend quand même à la sortie de la forêt mais les relances me permettent de remettre un peu de distance.
Benj D est à vue, ce qui m'aide pour le cheminement pas si évident. Arrivent les 100 derniers mètres, et ce sera à 4 pattes dans les rhodos avant de toucher le pluviomètre sous le regard du maitre de cérémonie et des deux Benjamins qui ont déjà eu le temps de récupérer.
Ensuite, ce fut un vrai spectacle dans un décor grandiose. Les arrivées se succèdent et se ressemble même si j'ai un faible pour l'arrivée de Daphné et Julien qui n'ont jamais eu l'idée d'arriver main dans la main...
Malheureusement nous redescendrons rapidement avec Jérem et ne profiterons pas des vraies hostilités, l'Apéro !!!
C'est vrai que cette montée est magnifique mais comme toutes les montées de Gilbert alors n'hésitez pas à vous y déplacer, c'est pas loin...
Trail des Bauges 4 juillet 2021
publié le 4 juil. 2021, 18:42 par Membre Bgsa [ mis à jour le·5 juil. 2021, 12:15 par Loïc Gaudry ]
Après presque 8 mois sans accrocher de dossard, cette fin de semaine était censée être copieuse, avec 4 dossard en 4 jours. Bon, les aléas du boulot ont fait que j'ai dû me contenter d'accrocher 4 épingles au lieu des 16 ambitionnées... C'est ainsi!
Fidèle à mes habitudes c'est en local que je cours aujourd'hui, sur le format 48 km du Trail des Bauges dont le départ est donné à 3 km de la maison. L'occasion de m'y rendre en courant, accompagné de mon grand fiston en vélo (qui en plus de quelques encouragements au départ fera office de vestiaire ;-)). L'occasion aussi de constater que les 7 heures de vélo de l'avant veille ont laissé quelques traces dans les jambes.
Au départ, l'ambiance est tranquille, peu de monde inscrit, probablement quelques uns refroidis par une météo qui s'annonce humide... Tant mieux, il y aura de la place sur les sentiers!
Le parcours annonce 48 km pour 2600 d+, assez roulant donc, avec quelques longues sections de pistes pas trop raides, je fais le choix de laisser les bâtons pour privilégier la course.
La première partie grimpe sous le Jullioz, en passant par le col de Plane. Un peu raide au début puis bien roulant, ça part vite et ça avance fort, chacun colle sa petite relance qui piquent les jambes. A ce rythme la première montée est vite avalée, avec une moyenne qui m'inquiète un peu pour la suite. Première descente assez courte et pas trop technique, ça renquille sur une gentillette montée jusqu'au col de Bornette puis le génial single qui traverse sous la montagne du Charbon (le même qu'emprunté lors de la collective trail du club en 2019). S'ensuit une loooongue descente sur un single bien joueur (qui laisse place à quelques pistes pistes sur le bas, snif) pour atteindre Saury, bien bas côté lac d'Annecy. L'allure est toujours bonne, les sensations aussi, je navigue autour de la 15ème place.
Longue remontée quasi entièrement courable (et courue) jusqu'au col de la Frasse, où la pluie s'invite d'abord doucement puis de plus en plus musclée. Au col le vent est bien froid, je suis trempé et ça commence à patauger sévère: les troupeaux ont pris possession des alpages depuis quelques semaines et leur piétinement des sentiers les transforment en bourbier dès que c'est humide. La petite descente donne le ton pour la suite: je manque par deux fois de laisser une basket dans une mare de boue, ça glisse et on risque la sortie de route à chaque virage.
Heureusement la courte mais raide remontée au Cret du Char est en forêt, je me caille moins et c'est un peu plus sec. Je reprend deux coureurs dans cette bosse.
Une petite montagne russe pour descendre à Bornette, remonter à l'Ecurie (piste parcourue avec Vincent il y 15 jours), redescendre au Golet pour un ravito nécessaire. Reste la "grosse" montée sous la Dent des Portes. La pluie a cessé mais le mal est fait: le sentier est un ruisseau, la terre grasse colle partout et c'est une patinoire. La montée se passe bien et la bascule de la longue descente jusqu'à la Compôte se profile. Vu les conditions je redoutais un peu la descente jusqu'au Cornes (également empruntée lors de la collective Trail): c'était encore pire que prévu! Le passage du 21 km avant nous a transformé le sentier en toboggan géant, impossible de ne pas passer au moins une fois sur le cul, le genre de descente où si tu réfléchi un peu tu y passe 1 h! Fort heureusement, j'ai réussi à poser le cerveau et moyennant quelques belles gamelles et autres rattrapages aux branches me voici aux Cornes. Le champ de gadoue de cette descente que nous avions rencontré lors des 3 KV de l'an passé avec Amaury, Pierrot, Daphné, Manu et Matthieu n'était rien à côté des conditions du jour!
Aux Cornes, c'est plus simple: plus de cailloux, moins de gadoue. Je rattrape Pascal Giguet qui en visiblement plein le cul des conditions et me lance dans la suite de la descente que je connais par cœur. La Compôte arrive vite, les encouragements de la famille et des copains puis la remontée au Chatelard, bien usante où il faut encore courir pas mal. C'est là que je me fais déposer par Pascal qui a plus que de beaux restes... La différence entre un vrai coureur et un traileur du dimanche!
Un dernier viron dans les bois pour allonger un peu la journée et voilà la ligne. A peine franchie, la pluie se déchaine et c'est un véritable déluge qui accompagnera les suivants.
Petit ravito en refaisant la course et retour à la maison à pied!
Au final 12ème, 1er M1, 48 km/2600 en 5h41, avec des bonnes sensations. L'avantage d'enchainer les grosses sorties tous les WE, c'est que 48km ça fait plus peur du tout ;-)
SebY
TRAVERSEE DU LYSKAMM 26-27/06/21
publié le 29 juin 2021, 00:41 par Membre Bgsa
C'est complètement par hazard que j'ai rencontré pour la première fois Stéphane Roudniska, ce primptemps au sommet de la grande Casse. J'étais alors accompagné de Florian et lui de Raphael, nous avions fait la descente à ski ensemble.
Ayant bien sympathisé, nous avions brièvement échafaudé sur le projet "Mont Blanc one-shot" à ski, et aprés plusieurs reports dus à un mois de Mai pourri, et les désistements de Raphael et Florian, c'est finalement avec Stéphane le 12/06/21 (en parallèle de la cordée Vioud-Bouzon-Raybaud) que j'avais pu réaliser cette superbe ascension.
Et c'est cette fois encore dans la descente , en faisant plus ample connaissance et en échangeant sur nos expériences passées et projets futurs, qu'est né le projet "Traversée du Lyskamm"...
Ce n'est que deux jours plus tard que je reçois un message de Stéphane qui me dis : "Salut Vincent, tu serais dispo pour tenter la traversée de l'arrete le week-end du 26-27 ...?". Aprés une longue refléxion de 0.1 seconde je lui valide sa proposition, mais lui explique aussi que j'ai déja tenté trois fois cette traversée pour autant de buts, et qu'il ne faut y aller que par conditions parfaites. En effet cette longue course essentiellement neigeuse se déroulant entre 4000 et 4500 mètres d'altitude, le long d'une arrete trés éffilée sur plusieurs kilomètres, ne peux se réaliser qu'avec une trés bonne visibilitée , sans vent et sans trop de glace ...
Le jeudi précédent la course le point météo nous confirme le bon créneau, le vendredi la gardienne du refuge Mantova me confirme les bonnes conditions sur le terrain et en prime, aprés des désistements ,nous dégote 4 places en dortoir, nous évitant alors une nuit de bivouac initialement prévu... Tous les feux sont au vert en plus j'ai la forme, je me dis que cette fois c'est la bonne...
Samedi matin, je récupére Stéphane, Emmanuel et Sébastien, deux copains à qui il a proposé de nous accompagner en formant une deuxième cordée. Nous prenons donc la longue route du Val d'Aoste pour rallier le village de Gressoney, fin-fond de vallée et départ de la course.
Stéphane, fin touriste, insistera pour une pause casse-croute dans le centre ville de Courmayer et dédeingnera mon thermos de café pour un "Ristreto" en terrasse... Etant un peu stressé de nature avec l'horaire, je n'y aurai pas pensé, mais j'avoue que les rues piétonnes de Courmayer sont jolies ...
Aprés presque quatre heures de route et une fois équipé nous attaquons la montée au refuge.
Stéphane voulant faire une ascension "propre", a définitivement fait entendre raison à la deuxième cordée (certe un peu moins entrainée), de pas empreinter les remontées mécaniques nous évitant les 1700 premiers mètres de dénivelé.
Et c'est par un beau sentier bien efficace et encore bien enneigé sur les 500 derniers métres que nous arrivons au refuge Mantova à 3500 mètres d'altitude.
Stéph et moi ayant volontairement distancé Manu et Sèb sur la fin pour prévenir la gardienne de notre arrivée légerement tardive, nous mettons "les pieds sous la table" à 19 h 30 pour y déguster le toujours délicieux repas des refuges Italiens . Quelques discutions sur la stratégie du lendemain et nous rejoingnons notre dortoir pour la nuit.
Aprés une bonne nuit de refuge (d'environ 2h de sommeil cumulées...), c'est à 4h30 que nous décollons.
Manu dés le petit déjeuner nous a expliqué n'avoir pas bien récupéré de la montée de la veille et que cela risque d'ètre compliqué pour lui...
Nous partons crampons aux pieds sur une neige parfaitement regelée, malgré une température douce et par une lune à peine voilée. La luminosité étant suffisante pour me confirmer que j'ai trés bien fait d'oublier ma frontal chez moi (avec l'expérience je commence à savoir comment alléger le sac...)
Stéphane prend la tete et tiens une allure modéré afin de gardé le contact avec Manu et Sèb.
Nous remontons le glacier du LYS au levé du jour, au milieu de dixaines d'autres cordées à l'assaut des nombreux 4000 alentours (Pointe Dufour,Zumstein, Gnifetti...)
Aprés deux heures d'approche sur ce glacier "valloné" et bien bouché, nous atteignons le Col du Lys à 4248 m, et trouvons par la meme, le soleil mais aussi un vent terrible au pied de l'arrete, début des difficultées...
Nous marquons alors une pause pour nous ravitailler et enfiler la doudoune.
Manu et Sèb légerement distancés nous rejoingnent, déja bien entamés physiquement mais trés lucidement, conformément au plans de la veille et aux mauvaises sensations au réveil renoncent à s'engager sur l'arrete... Ils prendront une variante longeant la face sud pour nous rejoindre de l'autre coté...
C'est donc tous les deux que nous continuons vers le sommet.
La pause ayant un peu duré, et le vent se renfoçant, je repars avec une onglée terrible et en plus je commence à douter : Ce vent va-t-il durer...? Allons nous pouvoir réaliser cette traversée...? Vais-je encore buter une fois de plus...?
Aprés le premier ressaut, à ce niveau de la course l'engagement est total pas question de déconner l'arrete est trés fine, 1000 m de pente vertigineuse sur la face nord à droite et 500 m sur la face sud à gauche, la chute serait impardonable...
Heureusement malgré nos petites expériences communes, nous avons une totale confiance l'un en l'autre, notre allure est la meme et notre motivation au max, commme l'a dit Steph on est "Hommogènes"...
Et là
Arrivé au sommet, comme par magie le vent tombe. Alors l'ensemble de l'arrete se présente à nous, le ciel est bleu, nous n'avons plus froid, perche à 4527 m dans un décor de rève , nous sommes en EXCTASE, comme dans un rève...
Comme je l'ai dit à Stephane : Ce n'est pas une arrete, c'est L'ARRETE...!!!!
Et nous ne sommes qu'au sommet Est, il nous reste encore les 3/4 du gateau...!
Nous progressons comme sur un nuage, la neige est parfaite, nos sensations aussi, nous sommes comme seuls au monde (seulement 6 personnes sur ce sommet aujourdhui et plusieurs centaines sur les autres...)
La trace se déroule sans encombre avec quelques petits passages rocheux faciles jusqu'au LYSKAMM OUEST.
La majeure partie de l'arrete étant dérrière nous, il reste la descente sur le col FELIK à 4061 m , ou nous attend un petit passage technique.
Une désescalade dans un rocher facile mais au dessus d'un appic de 500 m nous fera sortir "la trousse à outils" pour y posé tantot un coinceur, tantot une broche à glace pour se mouliner l'un aprés l'autre...
Plus qu'une descente facile sur le glacier de FELIK bien bouché lui aussi, ou nous pouvons nous retourner et contempler notre réussite.
Aprés une descente du glacier en toute décontraction, nous retrouvons Manu et Sèb au refuge Quintino Sella à 3585 m, qui aurons fait la course en parrallèle de nous en longeant la face sud et en traversant le Glacier du Lys par le Paso Del Naso .
Nous débrifons nos courses pendant une petite pause, mangeons un Mars et on repars dans la descente, d'abord par une belle arrete rocheuse aerienne mais bien équipée, puis par des pentes de neiges bien molles mais agréables, jusqu'au col de Bettaforca .
Manu ayant bien mal à un pieds, descendra avec Seb par les télécabines, nous en profitons pour leurs laisser nos sacs et sur une idée (trés intélligente de Steph...) nous fesons les 900 derniers mètres de dénivelé en courant, en grosse chaussures d'Alpinisme en à peine 30 min...
Et voilà, encore un reve de réalisé, la quatrième fois fut la bonne, dans des conditions parfaites...
Je remercie Stéphane de s'etre encordé avec moi malgré notre rencontre toute fraiche, sur cette course, sur L'ARRETE , un trés grand souvenir...
Vivement la prochaine...
PS: Une pensée pour mon copain Thierry Albrieux (père de Florian), avec qui j'ai fait de bien belles courses auparavant et avec qui j'ai buté trois fois au pieds de cette arrete du LYSKAMM...
Vincent MICHELUZZI
(Modifier le message) | Pièces jointes: IMG-20210625-WA0000.jpg
publié le 23 juin 2021, 23:06 par Membre Bgsa
Comme tous les mardis soirs, c'est VVG, mais cette fois-ci, c'est la dernière : le KV du Chapotet, la plus longue, la plus dure (pour moi). Sam nous a envoyé, la veille, le classement provisoire du challenge, histoire de faire monter la pression. Ca marche ou pas mais des matchs dans le match se profilent : Matthieu et Lionel pour la gagne, Rémi, Mich, Nico et Jé pour la troisième place, Sam, Loïc, Adrien et moi (mais je sais que sur un 1000 m, ça va être dur de les suivre) puis Daphné, Jeff et Vincent. Ca branche un peu sur whatsApp mais on a connu plus de provocs certaines autres fois.
Rendez-vous au départ, tous les irréductibles sont présents, prêts à avaler les 1000 mètres du Chapotet le plus vite possible avec ou sans bave. Un protagoniste manque à l'appel, c'est
Mich, la tradition bgsiste dira qu'il a eu peur...
Tous arrivent au compte-gouttes, se croisent pendant le tour de chauffe, se posent les questions : tu coupes ou tu passes par le col de la Perche ? Bâtons ou pas ? Cette année, une coupe de bois au début du parcours fera hésiter certains entre la route forestière ou ladite coupe. C'est que chaque seconde compte !
Nous nous regroupons tous pour le départ, Stéph et Micka arrivent in extremis, nous sommes finalement 26. C'est parti ! Tous partent plus ou moins vite selon leur stratégie de course mais au bout d'un moment chacun trouve sa place, souffle court, droit dans la pente et regard sur celui de devant en espérant que l'écart se rétrécisse (pour moi, ce sera une belle bagarre avec Adrien). Les coupes s'avèrent efficaces pour certains comme Manu, pour d'autres, ça se passe moins bien comme Seb.
Un vent glacial nous accueille au col et ne nous quittera pas jusqu'au sommet mais ça n'enlève pas les sourires, tous sont satisfaits de l'effort accompli ! Les chronos sont bons, c'est Matthieu qui l'emporte devant Lionel pour une vingtaine de secondes, puis vient Micka pour compléter le podium. Chez les filles, je gagne et améliore mon chrono de l'année dernière. Daphné arrive 3 minutes et des poussières après, elle explose son temps de l'année dernière malgré ses 54 km du week-end. D'ailleurs, ses compagnons du we, Jé et Sam, font eux aussi un temps canon ! On peut se demander si ça sert à quelque chose de faire du jus avant une course...Caro arrive ensuite et prend la troisième place.
Vient le temps de la descente bien humide, sous la pluie, mais peu importe, comme d'hab, nous refaisons la course, nous nous projetons sur les autres objectifs et les partageons. Nous apprenons qu'un copain de Vincent s'est blessé lors de la traversée des sources, verdict 7 points de suture.
Après l'effort, le réconfort. C'est autour de la table de Vincent, bien garnie, que nous nous retrouvons pour la dernière fois.
Pour les matchs dans le match, je vous laisse consulter les résultats de la course et le classement final. Matthieu remporte le challenge chez les hommes et moi chez les filles.
Maintenant place à l'été avec de belles balades à pied ou à vélo.
Olivia
PS : "En plus de courir, tu dois faire une rédaction !?!" m'a dit ma fille, Nina, la loose...
PS2: Mon autre fille m'a demandé "C'est pour qui la lettre?"...
publié le 23 juin 2021, 07:28 par Membre Bgsa [ mis à jour : 23 juin 2021, 13:15 ]
Avec du retard, l’ouverture de ma saison 2021 de trail a eu lieu ce dimanche à Bozel, au cœur de la Vanoise au pied du Mt Jovet, principale attraction de la course. Le trail de Bozel est une course chapeautée par Sibotrail, cela garantit une très bonne organisation.
L’année dernière je m‘étais inscrit sur le parcours “maratrail” qui à cause des chutes de neige du mois d'Août a été rabattu sur le 20km. Je n’avais donc pas pu aller au sommet du Mt Jovet et parcourir ses crêtes, et j’avais fini au pied du podium. Bref, tous les éléments étaient réunis pour que j’y retourne, et j’avais un dossard offert donc pas d'excuse !
J’ai planifié ce trail comme une course de prépa pour clôturer un bon bloc d'entraînement en vue du marathon du Mt Blanc (1er objectif de la saison). J’arrive donc avec un peu de fatigue et de D+ dans les jambes mais avec l'excitation d’épingler un dossard. Je suis inscrit sur le 32km et 2150 mD+ portant l'appellation “Trail des crêtes du Mont-Jovet”, qui se résume à un parcours de course en montagne à plus grande échelle : une montée + des crêtes en altitude + une descente.
Après quelques jours de fortes chaleurs, le temps est plutôt couvert et la météo prévoit des orages pour la milieu de journée. Afin de réduire le risque d’accident lié à des orages, l'organisation décide de basculer les coureurs du 40km sur le 32km. Le plateau de favori se retrouve un plus fourni avec les élites Thibaut Garrivier et Mika Paséro initialement inscrits sur le 40km. Comme je fait partie du “haut du panier” l'organisation m’équipe d’un tracker TV pour la retransmission live de la course.
Le départ se passe bien, personne ne s’amuse à faire un départ canon sachant ce qui nous attend. Un petit groupe commence à se détacher dès le début de la montée. Thibaut Garrivier passe rapidement à l’action et accélère (ou adopte son rythme de course). J’ai réussi à le suivre sur 10m mais pour éviter d’exploser après 3km de course je me suis assagi et j’ai repris mon rythme de croisière. J’évolue dans un groupe de 5/7 coureur, je me place à l’arrière du groupe pour m’économiser, le sommet est encore loin. Au 9ème km, on arrive sur un replat sur une piste, je profite de cette transition pour relancer et me positionner en 2ème position et étirer le groupe à l'abord des 5ème derniers kilomètres de montée. Je prends un rythme un peu plus soutenu dans la montée, je possède une petite minute d’avance sur le coureur qui me précède. J’arrive enfin sur les crêtes, la vue est superbe, j'aperçois la station de La Plagne, le ciel bleu à fait son apparition. La fatigue commence à être bien présente et je me fais rejoindre par le 3ème (Paul Burette), on évolue ensemble sur ces crêtes qui ne cessent de monter et descendre telles des montagnes russes ! On voit une fusée (fleury Roux) nous rattraper et nous doubler sur la fin des crêtes. J’arrive au sommet éponyme de la course, même pas le temps de regarder la course, c’est l’heure du money time : 12km de descente ! Le deuxième n’est pas loin devant mais il a l'air d'aller plus vite. La descente n’est pas mon point fort, je me fais légèrement distancer au ravito du 20ème km. Le 5ème (Mika Paséro) me dépasse et rattrape rapidement P. Burette, je n'arrive pas à suivre le rythme. A 7km de l'arrivée, mes minces chances de podium s’envolent ou plutôt trébuchent contre les racines, je chute à plat ventre contre le sol, quelques éraflures aux genoux, les muscles bien choqués, je prends quelques minutes à repartir. Les derniers kilomètres sont interminables, je termine en serrant les dents à la 5ème place en 3h16. Le chrono est correct, la chute a un peu gâché la fin de course, j’espère récupérer assez rapidement. Maintenant place à 2 semaines d’affûtage avant le Marathon du Mt Blanc, il parait qu’il y a du beau monde au départ !
P.S : si le 40km n’avait pas été annulé, j’aurais fini 3ème mais avec des si...
Mathieu
trans écrins et trail des écrins 19/06/21
publié le 20 juin 2021, 22:24 par Jérôme Vioud
après l'annulation de gr 73 Daphné trouve un trail de 57km pour 3300 de d+ dans les écrins et lance les débats, j'attends
depuis tellement longtemps après toutes ses courses annulées à répétition. Du coup je me joins à elle . Au dernier moment sam se met sur le 35km!!!.donc nous voilà parti la veille pour se rendre a Vallouise. Nous partageons un bon moment en terrasse 2/3 anecdotes,
pour certain de bons petits desserts. Bref une bonne soirée.
Allez passons au sport à 8h notre départ est donné à l'Argentiere la-bessée ça part à bloque ,"et bin ça pique" la 1 ere montée se fera sur
un rythme assez rapide je décide de baisser la cadence jusqu'à Vallouise .
2h40 après le départ me voilà à Vallouise manu me passe une flasque et c'est reparti pour la 2 eme partie du parcours, daphné passera juste 10'après.
le départ de Sam se fera de Vallouise ou l'on arpentera le même parcours à partir de là .lui aussi a trouvé que le départ était violent .
le point culminant de la course était le col de vallouise 2600m super belle montée qui sort par une brèche sous les airs d'accordéon.
La beauté du parcours pour rejoindre le col de la pisse éluminera les yeux tous les participants
.Et voilà le d+ pour aujourd'hui est fini plus que 17 bornes de descente et faux plat pour rejoindre l'arrivé ou les potes nous attendent.
Que ça fait du bien de reprendre un départ en mass start ou l'on voit des gens avec le sourire malgré la douleur.
Au final tout le monde revient satisfait:
sur le 35km Sam finit 18eme scratch et 1er m1
sur le 57km Daphné 22 -ème au scratch 2eme féminine et 1ere senior
sur le 57 km moi 12 -ème au scratch 1er m3 et surtout Daphné ne m'a pas fumé 😉
vivement les prochaines courses...
publié le 17 juin 2021, 16:50 par manubarbier@bellesgrimpesskialp.fr [ mis à jour : 17 juin 2021, 17:45 ]
Coucou c'est Daphné !
Deuxième manche du tournoi de tirage de bourre printanier !
(si vous avez la flemme de tout lire y a Adrien qui fait des schémas en fin d'article)
Nous sommes 25 à nous présenter à la cabane de Champenet ce mardi soir.
Enfin, 23 puisqu' Arnaud le voisin de Jeff et son chien n'ont pas daignés nous honorer de leur chrono au classement général ;D
L'an dernier, ça avait été la débandade dans cette verticale. Chacun y était allé de sa petite reco du parcours à la recherche d'une coupe plus ou moins efficace : les skieurs au fond à droite, le gros lot des coureurs au milieu, pendant que Manu, dans une tentative foireuse était parti direct à gauche à l'assaut d'un massif d'orties géant.
Cette année, on est au point ! Charge aux non prévenus de rester dans la file au risque de se retrouver tout seul dans les tréfonds des abîmes moussues des nœuds sans fin des châtaigniers ombrant des chanterelles charnues.
Manu interrompt le compte à rebours de Loïc et tout le monde part à balle. Il coupe avant le groupe de tête, et comme y en a un,,, bah y en a quinze autres qui lui emboitent le pas.
Premier croisement de piste on s'entasse en 3 fils pendant que Manu et Loïc trafiquent on ne sait quoi sur le coté.
Les files se regroupent en une seule pendant que Jonatha explose trankilou, les yeux pleins d'éléphants roses.
Manu et Loïc redoublent les derniers coureurs en brayant qu'ils ont perdus du temps et on entend tout le monde penser tout bas que c'est bien fait pour leur gueule. Plus personne ne s’envoie de blagues, on est concentré sur le mec qui s'arrache dans le raide devant nous pour lui mettre une mine à la première occasion.
Lionel franc tireur, débouche en premier à la piste roulante, mais Mathieu fin coureur tombe une dent et lui ravi la première place.
Nous n'avons que trop peu d'infos sur la baston rituelle Rémi/Michmich qui eu encore lieu, toute occupée que nous étions de l'autre coté des croutes de pizza de l'apéro lorsque le debrief eu lieu. Rémi gagne cette fois de 12interminables secondes.
JéP boucle sa randonnée à la 5ème position, talonné par JéV et Nicolas Cuissot.
Olivia, en avance de 30secondes et 4 centièmes sur son temps de l'an dernier au début de la piste allonge trankilou pour venir cueillir le Prez qui s'est reperdu (ah quand ça veut pas!!) et Sam qui redescend tout juste de son podium du défi des 3 Villard.
Ils sont suivis par Adrien qui ouvre la marche au groupe de plus en plus sélect des coureurs du BGSA qui montent à moins de 1200m/h.
Erwan, Manu, Vincent et Jeff, déboulent comme des oufs avec la ferme intention de sauvegarder (au moins!) leur place.
Daphné se force à courir partout sur la fausse promesse efficace de Matthieu Debroas qui redescendait par là que Vincent est à quelques secondes complètement cuit.
Baston SamV Vs Jérémy poursuivis par Oliv !
Pierro, sur un talon, leur succède.
Puis vinrent Sylvain, Caro qui s'accrocha à lui, et Jonatha qui ne nous dit pas à la semaine prochaine.
L'AFTER VVG aura agréablement lieu sur la terrasse des Coeurjolly, on refait toute la montée et les coupes, on papote fort et on trinque, avant que tout ce joli monde un peu pété aux endorphines ne se quitte, l’œil humide à la pensée de la rencontre mardienne prochaine.
NEXT STAGE KV DE CHAPOTET !!!!
publié le 16 juin 2021, 12:05 par Loïc Gaudry [ mis à jour : 16 juin 2021, 14:03 ]
J’ai un créneau à la journée ce qui est rare. Dans la semaine, j’ai proposé le tour de Belledonne mais visiblement tout le monde avait fort à faire. Tant pis, qu’à cela ne tienne, je partirai tout seul comme un grand pour les 7 Mineurs.
Remonter la vallée des Huiles au petit matin est un plaisir simple, il fait frais, c’est calme et les jambes sont fringantes. Les dernières rampes du col du Grand Cucheron (1er col ) sont un avant goût de ce qui m’attend dans le Glandon. La descente en Maurienne sera juste troublée par un jeune cervidé qui traversera devant moi, c’est bizarre comme la simple vue d’un gibier peut me faire descendre moins vite par la suite…
La route qui mène vers St Rémy me fait penser à celle du Gelon où les anciens, nombreux, s’y retrouvent pour rouler. A voir certains, il est sûr que le vélo ça préserve, je l’espère tout du moins.
Le gros morceau est là, sous mes roues, le col du Glandon. Je monte tranquille et rattrape quelques cyclos. L’un d’entre eux me demande poliment s’il peut m’accompagner. J’accepte volontiers et partage un moment avec lui. A Saint Colomban, je prends congé car le néo-cycliste tire déjà la langue. Sur la montée, zéro coliformes fécaux sous-entendu camping-car ne viendront me déranger. Tout au plus quelques motos mais très peu, ça change de la période estivale – le top. Le final de col du Glandon (2) est toujours aussi dur mais ça passe crème quand il n’y pas le binôme pour attaquer.
La descente est belle jusqu’au Rivier et se déroule sans encombres. Le progrès et le désenclavement font que la fibre monte dans la vallée de l’Eau d’Olle et avec eux une tranchée au milieu de la route tout juste rebouchée mais sans enrobé. Je roule un coup à droite, un coup à gauche. Comme en politique c’est l’alternance qui règne sans que l’on puisse vraiment décider, seules les poignées de graviers qui jonchent la route décident pour nous !!! Allemont, les terrasses sont remplies, je file… c’est à Rochetaillée qu’un estancot me fait de l’œil. Je me suis régalé, ceci étant tout m’aurait fait plaisir après 4h de vélo.
La purge de cette boucle est devant moi, la vallée de la Romanche. Vent dans le nez, piste cyclable jonchée, circulation… heureusement ça descend. Seul le pavillon Keller viendra me sortir de ma torpeur. Déjà lors de mon précédent passage avec Sam et Matth, cette vallée nous avait paru interminable… Alors pour abréger mes peines certes toutes relatives, je ne descends pas jusqu’à Vizille mais prends la sortie de Séchilienne.
Je fais le plein d’eau fraîche et m’attaque au Luitel que je ne connais pas. J’ai oui dire qu’il est irrégulier… c’est le cas, soit c’est raide soit c’est bien raide !!! Ce sera mon chemin de croix. Fort heureusement la végétation est marquée et l’ombre bien présente. J’ai perdu la dizaine sur la vitesse de mon compteur, le moral en prend un coup. Des vitesses de 5.7 km/h s’affichent de temps à autres, je m’auto persuade que c’est des problèmes gps. Je ne saurais jamais hiii
Toujours est-il que je fini par y arriver à ce col du Luitel (3).
La tourbière, les pins parasols et les tables de pique-nique font de cet endroit un lieu très champêtre. Je résisterai aux sirènes de la pause / sieste. Chamrousse m’attend. La route est belle et surtout moins raide, une formalité.
Inversement au Luitel, la vitesse est très souvent au-delà des 70 km/h, le seul moyen pour moi de faire remonter modestement la moyenne horaire.
En bas, les balcons m’attendent. Le panneau Allevard m’indique la route à suivre, y a plus qu’à ! Il fait chaud mais une petite bise se fait sentir ce qui est parfait. Je revois le bachal où Matth avait plongé pour se refroidir, cette image m’a suivi un bon moment sur les balcons.
Il est 16h, l’heure du gouter et comme de fait exprès et je viens juste de finir le Col des Mouilles (4). La paillote me sert une tarte, un coke et un perrier, de quoi tenir jusqu’à la maison sans taper dans les gels et autres barres dites énergétiques.
Le col du Lautaret (5) est une formalité surtout avec le ventre plein. Ça commence à sentir bon l’écurie !
Cette route des Balcons est une véritable invitation à la flânerie. Habituellement nous préférons nous « tirer la bourre » mais là ou las c’est selon, j’opte pour la caresse (ou paresse) et je me délecte devant ces points de vues et ces montagnes verdoyantes.
Le col des Ayes (6) atteint, un court laps de temps j’ai eu l’idée saugrenue de montée à Prapoutel, l’idée n’a pas eu le temps de germer, j’ai préféré descendre sur Theys.
Avec le recul, il est facile d’imaginer un mixte de ce périple avec celui réaliser il y a deux ans, à savoir celui de monter dans toutes les stations en activité de Belledonne. Il faut donc imaginer 400+ pour Prapout, 400+ pour le foyer du Barioz, +1000 pour le Pleynet et 900+ pour le Collet ( à la louche tout ça), je vous fais grâce du Super ! Bref, une sortie à faire ou pas.
Dernière difficulté, encore un petit effort et le col du Barioz (7) est atteint. Du col, il ne me reste plus qu’à descendre à la maison pour boucler ce 7 Mineurs ou tour de Belledonne.
Je ne pouvais trouver autre nom tant Belledonne est encré par son histoire et son développement minier. Les vieux filons, forges, sentiers du fer, col… que l’on peut trouver à travers tout ce massif en sont une preuve formelle.
En chiffre : 217 kms / 5450m+ > 10h40
7 cols :
Grand Cucheron : 1186m
Glandon : 1926m
Luitel : 1262 m
Mouilles : 1020m
Lautaret : 984m
Ayes : 944m
Barioz : 1038m
publié le 14 juin 2021, 12:38 par Samuel LE BAHER [ mis à jour : 14 juin 2021, 12:45 ]
Cette course est à faire... Un point c'est tout. Un format atypique sur deux jours avec trois KV, une orga aux petits soins à tous les niveaux, des parcours de toute beauté et variés pour satisfaire tous les coureurs.
Le samedi matin, lors du retrait des dossards on retrouve les copains, certains que l'on a laissé à la fin de l'hiver et d'autre depuis bien plus de temps mais dans tous les cas, ça fait bien plaisir de se retrouver.
La première montée est celle de Villard Reymond. Un départ à 9h30 et c'est assez raide au début avec une fin plus roulante. Je décide de ne pas prendre les bâtons et je les regrette un peu sur la première moitié. Je finis cette montée 8ème au scratch et 3ème Master derrière Yoann C et Nicolas P. On reste un moment là-haut pour accueillir les autres concurrents et on file au village, au gite l'Eau Blanche, pour un super repas. Les navettes nous descendent à Bourg d'Oisans et nous avons quelques heures pour récupérer et prendre des nouvelles des copains partis faire une petite randonnée au Mont Blanc... Bravo à eux !!
A 16h30, rendez-vous pour la deuxième montée à Villard notre Dame. Je choisis de prendre les bâtons et je ne regrette pas, je me sens mieux et réussis à gagner une place au général donc 7ème. Toujours 3ème Master... Un panier repas nous attend là haut et les navettes nous redescendent au départ par une route qu'il faut avoir pris au moins une fois dans sa vie... C'est de la folie !! Le soir, retour à la maison.
Pour la deuxième journée, les jambes sont lourdes, on sent bien les deux KV de la veille. C'est pareil pour tout le monde alors on verra bien. Ce matin, Guylaine et Célestin sont venus m'encourager et c'est super cool. Le départ est à 10h au pied de l'Alpe d'Huez et l'arrivée juste au dessus du village de Villard Reculaz. Il s'agit d'une nouvelle montée. Elle est bien raide et je coince après 500 m de déniv. J'ai tout donné pour limiter l'écart avec mes concurrents et garder ma 7ème place sur le challenge, bien content !! Je termine 12ème et 5ème master de cette montée.
Nous redescendons pour le repas de clôture et encore une fois, il n'y a eu aucune fausse note de la part de l'organisation sur cette magnifique épreuve. J'espère que je réussirai à motiver du monde l'an prochain...
publié le 13 juin 2021, 22:03 par lbouzon@bellesgrimpesskialp.fr
L'envie de faire le Mt Blanc à ski à la journée me trottait dans la tête depuis un moment.
L'année passée, n'ayant pu trouver le bon créneau au printemps, nous l'avions fait à pieds en Juillet avec Jé et Erwan (son dépucelage :-).
Cette saison de ski a été belle, nous avons envie avec Jé de la terminer en beauté.
Une répétition générale avec Jules et Vincent aux Dômes de Miage nous confirme que nous sommes prêts.
12 juin, enfin toutes les conditions sont réunies: les condis, la météo et les bonhommes.
Nous sommes 6 à tenter l'aventure, nous passons une courte nuit dans les voitures au parking du Tunnel.
Vincent et Stéphane décollent à 1h15 associés à 2 amis de Stéphane.
De notre côté Jé, Jules, Manu et moi partons à 2h baskets aux pieds, l'objectif est d'arriver vers 9h au sommet pour repasser à la jonction à une heure décente.
Après 600m montée, nous ne sommes plus que 3, Manu, pas dans le coup, lâche l'affaire, dommage.
Vers 2100m nous échangeons les baskets contre les skis. Nous passons par l'ancienne gare du téléphérique, puis via un système de montées/descentes, nous rejoignons
Plan Glacier. Le jour se lève quand nous arrivons à la Jonction, c'est magique. Ce passage clé dans les crevasses se passe bien, le regel est bon. Nous longeons le refuge des Grands Mulets bien ancré sur son éperon et continuons à monter vers les Petits Plateaux.
Notre rythme est bon et régulier, nous commençons à rattraper quelques cordées.
Arrivés au Grand Plateau, nous faisons une petite pause pour reprendre des forces et pour observer/mémoriser la face Nord .
Nous rattrapons Vincent et Stéphane vers le col du Dôme, ça fait plaisir de les voir, tout le monde est ravi. Nous poursuivons
notre ascension vers le refuge Vallot. Au refuge, nous mettons les skis sur le sac pour la longue et belle arête finale.
Sur l'arête, Jules commence à subir l'altitude, mais du du haut de ses 16 ans, il assure! Pendant toute cette partie finale, le fort vent glacial nous bouscule et nous rappelle que nous sommes en haute montagne.
Au sommet, on se félicite mais nous ne trainons pas, le vent est fort. Comme prévu, nous nous lançons dans la face Nord.
Nous profitons, c'est beau et le cheminement entre les crevasses est bon.
Nous refaisons une pause au Grand Plateau, le sang circule à nouveau dans les doigts, ça fait mal...
La suite de la descente se fait sans problèmes, la neige est encore un peu dure mais c'est le prix pour un retour à la jonction en
sécurité. Cette dernière se négocie bien, nous commençons à croiser pas de mal de cordées qui montent au refuge pour profiter du beau créneau.
Après la traversée de Plan Glacier et les dernières sections à skis, nous retrouvons nos baskets sous et déroulons tranquillement jusqu'à la voiture.
Je vous garantis que les Monaco et la bière à St Gervais étaient bonnes.
Bravo et merci à mes 2 poteaux du jour: Jules (promis à un bel avenir dans le ski-alpinisme) et Jé (5 Mont Blanc à la journée tout de même!).
Bravo aussi à Vincent et Stéphane qui valideront aussi leur Mt Blanc avec quelques péripéties pour un de leur compagnon...
Lio