Col du Merlet 09-03-2013

Ils annoncaient un week end pourri, alors au lever quand j'ai vu qu'il y avait quelques faibles rayons de soleil, j'ai enfilé les bottes, les skis et sauté dans la bagnole. Pas facile d'entrer dans la voiture avec des skis...

Histoire de faire changement un peu j'ai décidé d'aller voir la Belledonne mais de l'autre côté, en Maurienne. Vous avez bien lu, en Maurienne là où, semble t-il les corbeaux volent sur le côté mais je ne peux vous dire, je n'en ai pas vu. Direction col du Merlet.

Je suis partie de Saint-Alban-des-Villards, mais j'aurais du écouter le vieux sage rencontré plus bas et partir du torrent qui est environs 500m avant le village. La neige est pas terrible au départ, assez crouté, pleine d'épines et de pommes de pins tombés avec les vents des derniers jours.

A partir de 1700m ça commence être plus intéressant et la vue aussi. Beaucoup de coulées sur le sentier principal du à la chaleur des derniers jours. Il faut faire quelques acrobaties pour passer par dessus et quelques pirouettes pour skier dans les arbres à la descente.

Un peu avant d'arriver au col, vers 1900m d'altitude, le brouillard se lève rapidement. Difficile de distinguer le ciel de la pente. Je fais la rencontre d'un autre skieur solitaire qui s'amuse dans ce magnifique terrain de jeu. Il me dit de faire gaffe étant seul « Ca craint parfois. » me dti-il. J'écris ça sur un bout de papier que je range dans mon sac.

Les derniers deux cents mètres sont assez raides mais le temps se dégage ce qui remonte le moral. Superbe vue au col! Deux-trois abricots plus tard, j'attache les bottes, j'enlève les peaux et hop, la descente. La neige est bizarrement collante, on sent que ça freine un peu mais tout de même bien agréable.

Vers 1700 je prend la pente qui suit le torrent, comme me l'avait indiqué l'indigène. Effectivement je peux me rendre sur la neige jusqu'à la route. Il fait assez chaud et en bas c'est en soupe.

Belle balade matinale de 1100m, je me sens zen après cette sortie et plutôt heureux de savoir qu'il n'y a pas de poupée à mon effigie sur la cheminée de Manu. Ouf!