Montées aux refuges du Haut-Breda Saison 2020 - épisode 02 : Dans l'Enfer des Berlanches !

Date de publication : Jul 07, 2020 7:49:33 PM

Pas dispo pour la première au Chalet de la Valloire, j'avais coché ce 3 juillet attiré par le titre alléchant de cette 2eme manche inédite : "L'enfer des Berlanches D+1100" ! Tout un programme.

18h30 au-dessus de Pinsot, peu de monde mais le BGSA est présent avec Pierrot, Manu+Daphné et moi. Le briefing est de haut niveau ce soir. Gilbert a mis 3 coup de peinture au sol, une rubalise et "gratouillé" quelques arbres façon cerf pour indiquer le chemin ! Il parait que l'on peut pas se tromper sauf un panneau que l'on voit si on passe devant un peu après la ligne du téléphérique ... Je m'inquiète pas de toutes façons je serai pas en tête et en générale on arrive toujours à progresser à vue des autres coureurs donc Go !

Départ sur la piste sur 500m en cote pour parfaire l'échauffement puis le choses sérieuses. Je retrouve rapidement Daphné et Pierrot, je me cale sur le rythme de Pierrot qui me va bien car Daphné s'envole dès que Manu l'a rejoint ... On progresse bien régulièrement jusqu'à l'Espace Naturel du Mont Mayen. Je prends un peu d'avance sur Pierrot à la faveur des parties plus roulantes jusqu'au Praillet. Et soudain, c'est le drame ! Une trace part à gauche dans la tourbière et m'éloigne du chemin, du coup je rate la ruine pourtant mentionnée par Gilbert ! ! Je ne m'en rend pas compte car je vois un coureur devant moi. Mais la végétation se fait plus dense, la pente plus raide et on finit par perdre la trace. Pierrot me rattrape en faisant le sanglier dans les rhodos, on finit sous le pylône du téléphérique. On chemine péniblement jusqu'à retrouver la 'trace' et quelques gratouillis sur les arbres. Les fougères ont du bien poussé depuis la reco de Gilbert, on voit pas nos pieds, c'est raide ... c'est la Jungle des Berlanches !

On finit par entendre les voix des premiers au sommet, faut passer le petit col et rejoindre le cairn qui marque le sommet (qui est allé mettre un cairn là haut ? et pourquoi ?) ... Les premiers ont froid et commencent à descendre, sans coupe-vent je ne m'attarde pas non plus. On croise les derniers qui finissent, et démarre la longue descente en restant sur la bonne trace grâce à la fille de Fred qui connait le coin. Je ne peux malheureusement rester profiter du traditionnel buffet d'après course, mais je ne doute pas qu'il fut chaleureux comme d'habitude.

Ce vendredi, rdv au Pluviomètre, départ 18h30 !

Xavier