Aiguille de Bionnassay et Dôme du Goûter 28-07-2016

Date de publication : Jul 31, 2016 1:29:43 PM

En début de semaine Julien M me propose de sortir jeudi dans le massif du Mont blanc, une sortie trail alpin jusqu'au refuge Durrier et plus si affinité.

Je prend donc ma journée, pour aller visiter ce massif que je connais peu

En regardant rapidement on ce dit que si on fait plus.... il faut du matos. Puis que quitte a monter du matos autant aller à l'aiguille de Bionnasay. Puis que quitte à aller a l'aiguille de Bionnasay autant faire une boucle et monter jusqu'au Dôme du Goûter, voir enchaîner un peu plus loin, mais là on ce dit aussi que ça risque de faire beaucoup.

Mardi soir, je complète mon équipement en investissant dans des chaussures cramponables (mieux vaut tard que jamais).

Mercredi soir en prépa, on ce fais un bon burger sur Cham avant de rejoindre le parking du hameau de Bionnassay pour faire les sacs et ce coucher à un peu plus de minuit. Bizarre ce parking où des gens bivouac en vrac et d'autres partent au Mont blanc à 23h.

Pour nous ce sera un réveil à 2h50, départ 3h05 en basket de 1400 m en direction du col du Tricot avec une petite erreur d'iti qui nous fait perdre 15 ou 20' (le parking était pas celui de ma vielle carte IGN ).

Mon estomac n'ayant pas digéré le burger, il me complique un peu les 2 première heures... mais tous ce remet en place rapidement.

Juste aprés le col du Tricot nous somme obligé de contourner un gars qui bivouac sur le sentier dans une porte en pierre (surement pour évité de chuter dans le vide), nous traversons quelques névé, glacier, croissons un bouquetin vivant et un moins vivant. Puis c'est la monté bien raid final au refuge du Durrier. L’accueil y est agréable et après ces 4h30 de balade je peu enfin boire mon café matinale à 3300 m.

Au refuge nous prenons notre temps en discutant avec la gardienne et deux occupants, un bon 35' et nous y troquons: shorts, baskets pour, pantalon, doudoune, crampons, piolet, baudrier, cordes, coinceur... Bref le sac s’allège.

En repartant, on commence a ressentir notre manque d’acclimatation et nous progressons lentement jusqu'au bastions rocheux en dessous de l'aiguille de Bionnassay. Ju ouvre la route et crampons aux pieds, nous alternons entre corde tendue et relais. Pour sortir le sommet vers 11h

Ensuite nous attaquons l'arête impressionnante jusqu'au pic des Italien avec une vue sur le mont blanc et les alpes, puis nous atteignons le Dôme à 12h40. Là on commence à avoir les deux bien mal aux casque, ça fait un moment qu'aucun de nous ne c'était approché des 3000 m alors à 4300 ça tape.

On ne traîne pas et on enlève les crampons pour redescendre rapidement jusqu'au refuge éponyme en doublant des cordées, alors que nous somme en mode luge à coté de la trace.

Il y a du monde partout prêt du refuge, entre les gens qui y monte et ceux qui redescende, ce qui tranche avec notre balade quasi seul au monde sur l'arête.

C'est pas simple de doubler/croiser en dehors de la trace ou dans la descente après les refuges et nous prenons notre mal en patience, alors que chaque pas, résonne dans notre boite crânienne de façon douloureuse.

Nous choisissons judicieusement l'option glacier de Bionnassay, mais par un accès non conventionnel, avant d’enchaîner les sessions luges, quasi jusqu'au nid d'aigle où les bouquetins nous attendent. On y remet les basket on finit par 7 km de footing pour rejoindre Bionnassay 14h après notre départ.

Pour cette première balade dans le coin j'aurais bien visité grâce à Julien M

Matt