Le Rognier avè les tongues ;-) 29-05-14

Date de publication : May 29, 2014 5:15:53 PM

La neige à bien fondue et on ne mettra pas les pieds dedans jusqu'au sommet du Chapotet.

Les nuages qui bouchent tout le Nord de Belledonne on l'air de se dissiper tout doucement, c'est de bonne augure.

Départ à 8h du "Chapelet" direction la Chapelle de Prodin via les Plagnes.

Mercredi soir, un seul volontaire, Sam, pour m'accompagner et encore, il n'est pas très chaud pour aller jusque là haut.

Je propose de tenter le coup Jeudi.

En début de semaine Jeff pose la question d'un Rognier en basket. Ça passe ou ça passe pas?Je répond que ça doit passer, plus ou moins bien ;-) mais que ça doit passer quand même.

Le couloir d'hiver est encore en neige et celui d'été à les 3/4 en éboulis...on passera donc par là.

On enfile le coupe vent et les gants (enfin, pour moi) et on entame la montée. La neige dure du raidillons de départ laisse place à de la transfo sur 5-6 cm de quoi avancer sereinement et rapidement.

Sam tente de me vendre la traversée du Grand Chat (pourquoi pas un 24h aussi ;-)) mais j'arrive à le persuader de tenter le coup au Rognier en passant par la large combe du Grand Canal toute enneigée.

Retour par les sources pour voir un peu l'état des sentier pour les "courses" à venir et aussi faire un peu de "technique" en descente.

Une belle virée de 1900m de déniv et une vingtaine de kilomètres pour 4 heures passées dans la montagne, que demander de plus.

Cet après midi c'est jardinage pour la récup... Ça c'est bon. ;-)

Manu

Descente vite expédier jusqu'au couloir ou nous devons redescendre une vingtaine de mètres à reculons dans le raide névé puis la grande combe enneigée qui serra une formalité après m'être bien explosé une deuxième fois le tibia.

Heureux de faire notre premier Rognier de la saison en basket nous ne traînons pas car les doigt de Sam vont bientôt tomber. ;-)

On évite la traversée finale encore bien blanche par quelques pas d'escalade facile mais un peu glissant...Premier coup dans un tibia.

Au sortie du couloir le vent et le froid nous mordent le visage et on enchaîne vite par l'arrête rocheuse.