Tour des Bauges à vélo, par les cols (5/07/2020)

Date de publication : Jul 06, 2020 12:7:28 PM

A la place de se donner sur les sentiers de la Pierra Menté d'Ete, annulée vous savez pourquoi, rendez vous est pris avec Matthieu pour un petit tour du propriétaire: le tour des Bauges en vélo en essayant d'enquiller tous les cols.

Départ à 6h devant la maison, je n'en mène pas vraiment large: le vélo n'est pas vraiment ma spécialité et puis je n'ai que 5 malheureuses sorties depuis le début de l'année, totalisant 300 km et 5500 m de dénivelé. Ça risque de faire un peu juste!

Le premier col (le Frêne - 950 m) est avalé sans difficultés. Faut dire que de ce côté là l'ascension est tranquille et pas bien longue.

Belle descente sur Saint Pierre (fait pas chaud) avant de tourner à gauche pour la jolie et calme route qui rejoint Frontenex en passant par Grésy.

Le second col (de Tamié - 920 m) n'oppose pas non plus de problème. Il fait bien frais, les pourcentages sont plus que raisonnables, la route est déserte ce qui permet de rouler de front en papotant. On croise nos premiers cyclistes au col.

Une petite laine et c'est parti pour la descente (glaciale) sur Faverges, bien agréable.

S'ensuit une longue portion plate pour rejoindre St Jorioz, sur la piste cyclable qui rejoint puis longe le lac. Pas de vent, pas trop de monde, ça file bon train sur cette section qui est vite avalée.

On quitte le bord du lac pour attaquer le troisième épisode de la journée avec le col de Leschaux (901 m). Bien roulant, il incite à appuyer sur les pédales et les nombreux cyclistes sur la montée sont autant d'incitation à en rajouter une couche... Bref, lui aussi il est vite monté, sans doute en lachant quelques cartouches.

Virage à droite au col, petite pause pour remplir les bidons au cimetière pour enchainer sans pause avec la montée du Semnoz (1660 m). Les premiers lacets au soleil chauffent un peu, puis la pente s'adoucie, la forêt procure une fraicheur bienvenue et mis à part la dernière petite rampe un peu plus raide, tout roule toujours.

Les premiers 100 km sont atteints juste avant le sommet.

On remet la veste et en route pour la longue descente sur Quintal, direction Cusy et sa boulangerie idéalement placée! Avant ça, la petite traversée sur Viuz et Gruffy et un peu de tourisme au Pont de l'Abîme.

Salade de riz, Perrier, tartelette et café pour refaire les niveaux et c'est parti pour la suite des réjouissances: le Revard via St Offenge et Trévignin.

Les premiers coups de pédales à la sortie de la pause sont un peu raides et la liaison assez casse pattes. Mais on finit par arriver à la borne qui marque le début de la montée: Revard, 14 km. C'est a peu près ombragé, quand même pas mal raide et sans trop de surprise je prend une bonne éclate à la moitié de l'ascension. Je m'y attendais largement, on passe donc en mode gestion, en se focalisant sur les fondamentaux: boire, manger et gérer ;-)

Les km défilent et le Revard (1537 m) est atteint. Un petit tour sur le belvédère au milieu des touristes, un mars et ça repart. Jusqu'à présent, les routes empruntées ont été bien calmes, à l'écart des axes de circulation (on a été bien surpris de la foule au Semnoz, montée côté Annecy et au revard, montée côté Chambé).

La descente sur Saint ALban Leysse est copieuse, l'occasion de se refaire un peu la cerise. Une petite pause à Saint Jean d'Arvey pour le plein des gourdes et une petite barre.

A Saint Alban, vu la faible circulation et le vent favorable, on choisit l'option de la route nationale. Bonne pioche, il ne nous faudra pas plus qu'une grosse demi heure pour rejoindre le pied du col du Marocaz (960 m).

La fontaine repérée avec Pierrot lors de notre bout de GR73 en off est toujours aussi fraiche et bien placée, l'occasion de deux bidons bien froid et d'un bon trempage de crane.

Le col tient ses promesses, avec de bons pourcentages et un bon cagnard. Ça va à peu près jusqu'au pont, avant de devoir un peu lever le pied et finir à la cool. Quelques hectomètres après le col, les 200 km sont franchis. Le compteur à D+ a lui dépassé les 4000 m.

Après une courte descente, transition jusqu'à Thoiry par une route en montagnes russes. Heureusement que le petit vent est là et qu'il ne fait finalement pas si chaud. A Thoiry, il reste un petit 500 m et 6 km à grimper pour rejoindre le dernier morceau de la journée, le col des Prés (1130 m). Celui là je le connais bien, je démarre donc bien calmement, en sachant que les pourcentages grimpent avec les km. 8, 9, 10%! Gestion, hydratation, une dernière compote et les km défilent toujours, pas bien vite, mais on arrive y arrive finalement! Ca sent l'écurie tout ça!

Courte et rafraichissante descente à AIllons, un petit arrêt au bar pour fêter ça avant de se laisser glisser (agrémenté de quelques remontées...) jusqu'à la maison via Aillons le Vieux.

La boucle est bouclée, dans la bonne humeur! Une super journée partagée avec Matthieu, vaguement débile de se lancer la dedans sans avoir trop rouler avant, mais ça donne quelques idées pour les prochaines années ;-)

Un chouette tour en tous cas, assez logique, calme le we. Le plus dur, c'est la fin (à partir du 130ème quoi ;-)).