La Levanna Occidentale 19 et 20-06-2015
Date de publication : Jun 22, 2015 7:31:47 PM
Au refuge c'est bien cool car nous ne sommes que six dont un couple qui envisage aussi la même course que nous.
C'est une montée très agréable d’à peine plus de deux heures agrémentée par la rencontre de nombreuses marmottes et peut-être même un couple de Gypaète (un peu trop loin ).
Après un essai crampons aux pieds sur les pentes du Rognier ce printemps avec Kerian, nous voilà tous les deux partis pour l’ascension d'un sommet de 3593m d'altitude : La Levanna Occidentale. Nous montons, depuis le petit village de l'Ecot, passer la nuit au refuge du Caro.
Réveil à 5h15...Brouillard. :-(
5h30 au p'tit dèj, ça a l'air de se déchirer tout doucement...Aller, ça devrait le faire;
On s'équipe pour attaquer les pentes plus raides qui donnent accès à l'arrête finale.
Kerian a toujours la forme et l'altitude n'a pas l'air de le gêner.
A l'approche du col on retrouve une neige toujours aussi dure mais cette fois bien lisse.
la première partie pour gagner le col des patriotes est un peu pénible car la neige fait des bossettes de partout et ce n'est vraiment pas facile pour Kerian de tenir l'équilibre là dessus.
6h, départ sous un grand ciel bleu, seules quelques nappes restent ça et là.
Encore un beau moment de partage en montagne avec mon p'tit gars.
les photos le film
On s'y arrête d’ailleurs reprendre quelques forces avant de replonger dans la vallée.
J'avais prévu le retour par les sources de l'Arc mais la visibilité réduite et le fait que je ne connaisse pas ce secteur nous font opter pour un retour par le refuge.
De là on s’allège de nouveau, enfin, pas pour moi car tout est dans mon sac. ;-)
Je craignais un peu le changement de temps pour la descente mais la trace de nos crampons dans la neige dure se voit super bien et même si c'est la purée de pois, nous descendons sans encombres au col.
On ne traine pas car le froid est bien mordant mais l'ambiance avec la nappe de brouillard qui vient nous entourer est vraiment magique. Kerian est aux anges ... moi aussi.
Cette dernière préfère nous attendre là, pendant que nous faisons l'aller retour sur l'arrête finale jusqu'à la structure métallique matérialisant le sommet.
On a trouvé un bon rythme, on fait une petite pause d'une vingtaine de secondes dès qu'il commence à peiner et nous arrivons pas du tout fatigué pour la partie finale. Nous rejoignons François et Annabelle qui nous attendaient.