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Date de publication : Aug 08, 2017 12:42:16 PM
Donc demi-tour et direction le glacier du Vallonnet par une arrête qui paraissait un poile technique, en fait, une fois dedans, ça passe tout seul.Le glacier s'évite facilement et nous attaquons l'arrête sud par des vires pourri mais beaucoup moins engagées que pour le sommet précédent.
Petite incursion sur une vire un peu foireuse au dessus d'un à pic impressionnant...Je n'aime vraiment pas, et réussi à vendre le sommet tout proche de la Pointe du Vallonnet à Matt.
Une fois passé le col du Grand Vallon nous attaquons une montée bien pourri pour gagner le pied de la tour final du Grand Roc Noir.
Nous traversons le plateau de "les coins" ou, on dirait qu'il y a eu une énorme explosion, le sol est fracturé, fissuré de toute part, on dirait un glacier de terre et de pierres.
De la haut, derrière le lac, nous apercevons notre premier objectif; Le Grand Roc Noir, sommet emblématique des lieux avec ses 3582m d'altitude.
C'est toujours avec Matt que je prend le chemin de la Haute Maurienne, d'ailleur, il est maintenant en possession de sa carte verte et pourra même bientôt demander la nationalité. ;-)Nous garons la voiture au parking de Bellecombe, un peu avant le refuge du Plan du Lac et nous filons en direction du col de Lancerlia.
Juste avant le sommet, on sort la corde pour une petite section plein gaz, dépourvue de bonne prise de mains et nous voilà en haut de la Pointe du Vallonnet avec ses 3539m.
Ensuite c'est sur le fil avec d'un côté la vue plongeante sur le glacier du Grand Vallon et de l'autre, les pentes moins soutenue en direction du glacier du Vallonnet.
Il arrive même, à grand coup d'encouragement, à me faire monter dans les gradins jusqu'à un petit couloir bien délité.
Nous ne sommes pas déçus car le parcours était vraiment sympa mais, Matt scrute quand même la voie de montée du sommet "shunter" il y a peu.De retour vers le Grand Roc Noir, il me dit que ça à l'aire de bien passer quand même, je me motive, et nous voilà de nouveau sur la vire au pied de la tour finale.
J'arrive à me motiver pour le rejoindre au premier relais, on s'encorde et il m'emmène jusqu'au sommet; Un grand merci à lui. :-)
Il trouve les relais et me convainc de le rejoindre car nous sommes proche du sommet.
Bon, je suis à ce moment là en pleine hypo, bien accentué par le stress liés au terrain bien pourri...Matt par en repérage pendant que je mange un peu.
Je suis bien content de retrouver la vire du bas car, malgré le très bon assurage de mon compagnon, je n'aime vraiment pas ce terrain tout pourri.
La pression est bien retombé, la barre de céréale doit faire son effet et je suis vraiment content d'être monté sur ce tas de cailloux.De peur de coincer la corde et de faire partir des dizaines de caillasses, nous préférons descendre en assurage plutôt qu'en rappel.
Superbe ballade mais, il va falloir que Lionel ce montre persuasif pour que je remonte un jour avec lui sur ce sommet dont on parle depuis un bon moment. ;-)
Direction la Pointe du Grand Vallon en restant au maximum sur le fil de l'arrête, avant un long retour jusqu'à la voiture ou j'arrive complètement rincé car, je n'avait vraiment pas prévu assez à manger.
Nous rangeons tous le matériel et retournons au col du Grand Vallon, cette fois ci, par l'arrête qui s'avère en fait super bien et qui nous aurait évité une montée des plus pénible ce matin.
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