GEM Marathon (18-11-2018)

Date de publication : Nov 20, 2018 11:14:36 AM

Deuxième épisode de la série courir dans le sud. Cette semaine c'est près d'Aubagne, à Gémenos pour être précis, que ça se passe. Je me suis inscrit sur le GEM marathon, donc un autre 42 km. Pas de soucis sur la route, pas de gilets jaunes en vue, je peux donc me rendre récupérer mon dossard et me réchauffer avant la course. Pas chaud ce matin mais le soleil sera au rendez vous.

On est un peu moins de 200 à prendre le départ. Comme toujours ça part assez vite. La première partie du parcours se fait sur principalement sur chemins dans la forêt de pins. C'est très roulant avec des bosses assez douces et rien de technique. Je pars calmement et les sensations sont bonnes pour ces dix premiers kilomètres.

Pour la deuxième partie c'est la Sainte Baume qui sera le terrain de jeux. On entre dans la garrigue et dans le minéral. Ici c'est plus technique, le sol est pauvre et il y a des cailloux partout. Il faut être constamment vigilant et zigzaguer entre les obstacles au sol. C'est ce que je me dis après m'être râper les deux mains et un genou en me vautrant par terre dans une descente. C'est là aussi que commencent les grandes montées de la course. Le peloton s'étire et les coureurs prennent leur position. Ça tire un peu dans les cuissots mais ce que je perds en montée je le reprends en descente.

A mi-parcours, après un petit passage dans une grotte, on passe par le pic de Bertagne. Une aiguille sortie du massif avec une vue impressionnante sur la mer, Marseille au loin et un panorama superbe sur les alentours. Qui dit sud, dit vent. Ça souffle là-haut! Bien content d'avoir les manches longues et un bandeau sur les oreilles. La descente qui suit est assez technique, c'est raide, parfois glissant et toujours dans la caillasse. Je sens que les cuisses en prennent un coup.

Le tracé fait plusieurs boucles près du pic et après un peu plus de 30 km on file direction Gémenos. Je commence à bien sentir l'effort mais je m'accroche. Enfin, la ville et les sons de l'arrivée. Mais la courbe ne semble pas vouloir descendre, on ne fait que monter. La descente finale sera assez rapide et une fois en bas, pas de chichi, pas de boucle autour du village, c'est directement l'arrivée ou presque. Les organisateurs ont eu l'idée de nous faire monter un petit escalier d'environs 30 marches puis le descendre juste avant la ligne finale, ça casse un peu le rythme.

Je termine en 6h32 pour une 75ième position au scratch. Beau parcours dans la Sainte Baume, technique et à la fois roulant. Belle organisation, tout au poil ravito, balisage, etc. Une belle course.

Les résultats

Maurice