Na Liparu
Na Liparu
Jeste li mi rod, siročići mali?
Il' su i vas, možda, jadi otrovali?
Ili vas je, slabe, progonio svet, -
pa dođoste samo, da kad ljude znamo,
da se i mi malo bolje upoznamo,
u dvopevu tužnom pevajući set?...
Mi smo male,
al' smo znale
da nas neće
niko hteti,
niko smeti
tako voleti
Kao ti...
- Ćiju ći!
Moje ptice lepe, jedini drugari,
u novome stanu poznanici stari,
srce vam je dobro, pesma vam je med;
ali moje srce, ali moje grudi
ledenom su zlobom razbijali ljudi,
pa se, mesto srca, uhvatio led.
S belom bulom,
sa zumbulom,
šaren-rajem,
rajskim majem,
cvećem, mirom,
sa leptirom,
letimo ti mi
srca topiti...
- Ćiju ći!
Moje ptice male, jadni sirotanci,
prošli su me davno moji lepi dani,
uvelo je cveće, odbego me maj,
a na duši osta, ko skrhana biljka,
il' ko tužan miris uvelog bosiljka,
jedna teška rana, težak uzdisaj.
AU BOIS DE TILLEUL
Sommes-nous parents, petits êtres en pleurs ?
Seriez-vous, aussi, ivres de douleur,
faibles, méprisés de tous vos prochains ?
Vîntes-vous, puisque l’on connaît les hommes,
afin de faire connaissance, en somme,
et chanter ensemble une triste complainte ?
Bien que petits
on soupçonnait
qu’aucun autre
ne voudrait
ni n’oserait
autant nous aimer
que lui :
cui-cui !
Mes beaux oisillons, mes seuls camarades,
antiques amis en nouvelle rade,
votre cœur est bon, votre chant de miel :
mais hélas mon cœur, hélas ma poitrine,
les gens les perçaient de froideur maligne,
de sorte que ce cœur s’est empli de fiel.
la jacinthe,
l’hyacinthe,
le paradis,
le mai ravis,
nous emportent,
nous transportent,
pour venir,
les cœurs ravir –
cui-cui !
Mes oiseaux chétifs, pauvres orphelins !
Mes jours de joie se sont dissipés, loin,
les fleurs ont fané, le printemps a fui,
reste sur l’âme, la tige brisée,
parfum de basilic, triste, fané,
une lourde blessure, un très lourd soupir.
(Traduit par Boris Lazić)