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Texte brut à usage technique. Utiliser de préférence l'article original illustré de la revue ci-dessus.
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Fiche technique : Le TN 6A
Nombre de places: Freins: A pied: Servofrein.
Assises .............................................. . 33 A main: Mécanique sur roues AR.
Debout ............................................. . 17
Total ............................................... . 50 Pneumatiques: 38 X 8.
Caisse : Caisse bois. Résevoir : Contenance: 155 litres.
Chauffage: Aérotherme. Poids du véhicule :
Schneebeli, 2 diffuseurs. A vide:
Éclairage: Sous tension de 12 volts, 2 coffres à batteries. Essieu AV. Essieu AR. 3400 kg 3700 kg
Total ........................................ . 7 100 kg
Composition du châssis:
Moteur: Renault à explosions, type 364. 6 cylindres. En charge: Essieu AV .................................... . 3760 kg
Alésage : Il0 -Course : 140. Essieu AR.................................... . 6730 kg
Rapport volumétrique: 6,5/1. Total ........................................ . 10490 kg
Puissance d'utilisation: 67 CV à 1 350 tr/mn.
Embrayage: Renault bidisque, type 133. Poids de la caisse .............................. . Poids total du châssis ........................... . 1 810 kg 5290 kg
Boîte de vitesses: Renault, type 188. 4 vitesses: 0,249 -0,434 -0,633 -1. Marche AR. : 0,295. Rayons de giration minimum: Hors tout ..................................... . 10,180 m
Axe AR. : Renault, type 198, double démultiplication. Du milieu de l'essieu AR......................... . 7,600 m
Conique: 16x 32. Cylindrique : 10 X 34 ~ Rapport: 1/6,80. Équipement électrique:
1 dynamo Renault 12 D 41 -12 V. -400 W
Direction: A vis et secteur, démultiplication: 15,9/1. 1 démarreur Renault: 12 S 32 B ou 12 S 8 B -12 volts.
Le TN6 A, restauré par l'usine de Douai, est exposé devant la mairie.
Remarques:
770 exemplaires ont été en service à Paris (nOS 1 958 à 2 727). Mise en service de septembre 1932 à fin 1933 (100 voitures en 1932, 670 en 1933).
Ce type d'autobus vient après le TN4 A, de conception identi
que, mais à moteur 4 cylindres (1931) ; il précède les types :
TN6 C2, presque identique (même moteur mais roues" artil
lerie ") 1934.
TN4 C et TN4 F (4 cylindres) 1935.
TN4 H (caisse à 5 fenêtres, conducteur reporté sur le moteur)
1936/1937.
Les TN6 A sont mis en exploitation en remplacement des
tramways d'une part, des autobus Schneider d'autre part. Ils
roulent essentiellement sur les lignes de banlieue et les lignes de
« pénétration » banlieue-Paris, les lignes de Paris utilisant de
préférence des TN4 A moins puissants. Sont toutefois équipées
à Paris, entre autres, les lignes:
R Clichy -Hôtel-de-Ville
28 -Gare du Nord -Porte d'Orléans, etc.
Les carrosseries comprennent 32 places assises à l'intérieur
dont 16 en premlere classe (banquette de cuir) et
16 en seconde classe (banquette en bois), 18 places debout sur
la plate-forme arrière, de seconde classe. Toutefois, les voitures
de certaines lignes de prestige (Ligne 1 : Versailles-Louvre)
comportaient des banquettes de cuir en seconde classe et de
drap en première classe.
L'éclairage extérieur était à l'origine réduit à deux petites lan
ternes latérales. Les voitures de banlieue furent cependant
équipées peu à peu d'un phare unique, puis de deux phares.
A la déclaration de la guerre, une bonne partie du parc est
réquisitionnée, mais les TN6 A ne sont pas touchés et
continuent à rouler. L'effectif total est pourtant réduit de
3 496 à 1 753 voitures.
Autobus Renault TN6 A.
Le réseau très réduit des années d'occupation ne voit plus qu'un petit nombre de TN6 A en service: 60 au 1" octobre 1940,258 au 1" octobre 1942.
Entre-temps, le parc a été transformé pour fonctionner avec des carburants de remplacement : gaz de ville ou gazogène : 217 TN6 A seront équipés pour le gaz de ville non comprimé, avec carénage sur la toiture pour stocker le gaz, sur un effectif de 490 voitures aménagées pour la marche au gaz.
Dès la fin des hostilités, la C.M.P. (exploitant alors le réseau de surface), va entreprendre la récupération des autobus disséminés par faits de guerre dans toute l'Europe. L'effectif maximum des TN6 A sera de 645. En 1952, une série de 10 autobus TN6 A recevra, à titre d'essai un moteur Diesel Panhard. A partir de 1949, la R.A.T.P. (qui succède à la C.M.P., Compagnie des chemins de fer métropolitain de Paris), procède au vestibulage des postes de conduite.
La réforme des TN6 A commence systématiquement en 1955, mais se poursuit lentement, au rythme des acquisitions de matériel neuf, retardées notamment par l'élaboration du futur matériel « standard ».
L'effectif des TN6 A est tombé à 9 en novembre 1964. Les dernières voitures rouleront sur la ligne 154, Enghien -Carrefour Pleyel, le 1" février 1969, en même temps que les derniers TN6 C2 à essence.
Il subsiste aujourd'hui 5 autobus TN6 A : 1 à la Régie Renault (nO 2 370) et 4 au musée des Transports de Saint-Mandé (nOS 2371, 2336, 2 515, 2720). Quelques autres ont été acquis par des musées étrangers.
(Texte communiqué par l'usine de Douai).
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