04 - Le Mémento du Chef d'Équipe

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Le Mémento du Chef d'Équipe

Pendant la première guerre mondiale l'importance du rôle joué par les chefs d'équipe aux Usines Renault s'est affirmée.

Dotée d'une organisation fortement cen­tralisée et d'un nombre d'intermédiaires hiérarchiques strictement limité, l'Entre­prise avait conscience que la production ne pouvait être assurée dans les meil­leures conditions que si le chef d'équipe était à la fois ({ bon ouvrier, conducteur d'hommes et surtout bon administra­teur ». En organisant des conférences régulièrement et en publiant des articles spécialisés dans le ({ Bulletin des Usines Renault» la Direction s'efforçait de le former à ces diverses tâches.

Après la guerre il apparut nécessaire de doter chaque chef d'équipe d'un aide­ mémoire contenant des recommanda­tions essentielles. Ainsi naquit le

({ Mémento du Chef d'Équipe» que

nous présentons à nos lecteurs. Publié

vraisemblablement en 1923, il était

rigoureusement personnel.

SOCIÉTÉ ANONYME DES USINES

RENAUL'I~

BILLANCOURT (SEINE)

Registre de Commerce Seine 189 -286

MEMENTO

du Chef d'Équipe

OBJET DE CETTE INSTRUCTION

Les présentes recommandations n'ont pour objet que d'être un guide général de la conduite des chefs d'équipe dans les ateliers. Elles ne sauraient tenir lieu des instructions écrites qui ont été données ou qui pourront /' être concer­nant les diverses fabrications non plus que des instructions verbales don­nées chaque jour par leurs chefs à Messieurs les chefs d'équipe.

PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

Le chef d'équipe est placé à l'un des postes les plus délicats de l'usine.

En contact permanent avec les ouvriers chargés d'effectuer les fabrications, son rôle est de tout premier ordre, il n'en est pour ainsi dire pas de plus important.

Agent d'exécution du contremaître, le chef d'équipe doit s'ingénier à dégager son chef des besognes de détail afin de lui laisser la liberté nécessaire à la conduite générale de l'atelier et à l'avancement méthodique des fabrications.

Le chef d'équipe doit avoir la fierté de la mission qu'il remplit et posséder les qualités du chef.

Avant tout il doit être à tous points de vue un exemple constant pour son person­nel : parfaite dignité, correction de tenue et de langage, honnêteté scrupuleuse, régularité au travail, etc.

Dans son propre intérêt, il doit ignorer toute camaraderie et ne se laisser guider que par le souci de la production.

Son impartialité doit être absolue : rien n'est dangereux pour un chef comme d'avoir, dans le travail, des préférences que l'habileté professionnelle ne justifie pas.

Méthodique et ordonné, il doit faire régner l'ordre dans son équipe et avoir un souci constant de l'économie de temps, main-d'œuvre, matières et outillage.

Il est responsable de l'ordre général et de la propreté des locaux qu'il occupe, ainsi que des abords immédiats de ces derniers.

Son autorité sera ferme et calme, mais exempte de brutalité.

Ses ordres comme ses conseils seront toujours donnés avec la plus parfaite correction. Il en sera de même de ses observations.

D'abord aimable et bienveillant, il se gardera de tomber dans la familiarité, dissolvant de toute autorité.

La première préoccupation du chef sera de connaître parfaitement son personnel.

S'il ignore le caractère et la valeur des personnes qu'il commande, l'organisation du travail et le rendement de son équipe laisseront toujours à désirer.

Dans toute la mesure de ses moyens, il s'efforcera d'aider les services d'em­bauche au recrutement du personnel de son équipe, contribuant même autant qu'il le pourra au recrutement général de l'usine. Il ne proposera que des per­sonnes de parfaite moralité.

Il veillera à ce que les nouveaux embauchés aient, dès l'arrivée, une bonne impression de l'usine. Il les recevra aimablement, avec sollicitude : installation à l'équipe, au vestiaire, mise en main du travail, recherche de l'outillage appro­prié, conseils dans l'exécution du travail, enseignement du tour de main indis­pensable, pour faire les opérations, etc.

Il entrera même dans des détails qui paraissent, au premier abord, n'avoir aucun rapport avec le travail :

Où habitent-ils? Moyens de communications les p.Lus rapides pour venir à l'usine.

Déjeunent-ils chez eux? Restaurants et cantines coopératifs. Infirmerie -Médecin -Dentiste.

Il s'attachera à obtenir que ces ouvriers deviennent dans le plus bref délai de bons éléments pour la fabrication. Cette surveillance des nouveaux venus le renseignera d'ailleurs rapidement sur les non-valeurs qu'il éliminera au plus tôt.

Il tiendra la main à ce que le travail commence et prenne fin aux heures précises fixées par le règlement, ceci lui imposant d'être lui-même à son équipe le premier à l'arrivée et le dernier à la sortie.

Il veillera à ce que le travail s'exécute sans perte de temps.

Il s'efforcera de stimuler le zèle des ouvriers et ouvrières les plus habiles, sans jamais limiter leur production. Le seul frein à la vitesse de fabrication doit être la qualité impeccable du travail livré. Sur ce point, le chef d'équipe se montrera intransigeant.

Les réclamations de son personnel seront l'objet de toute son attention, et si la solution n'est pas de son ressort, du moins interviendra-t-il pour les faire trancher sans délai.

Présent à la paye de son atelier, il aidera à ce qu'elle se fasse sans désordre, son poste étant près de la cabine de paye pour s'assurer que chaque ouvrier passe à la caisse après avoir remis son onglet de paye et ne s'éloigne pas de la cabine avant d'avoir contrôlé son compte.

Les machines ou étaux devant toujou'P5"'être installés de façGn à permettre une exécution du travail aussi rationnelle que possible et son acheminement sans manutentions inutiles, il proposera tout déplacement de machine entraînant une réduction de frais généraux ou un travail plus rapide.

Il aura le souci constant de l'économie des matières employées, force motrice, lumière, eau, gaz, air comprimé, lubrifiant, chiffons, etc. Il fera signaler au service « Entretien" toutes les défectuosités dans les installations de poulies et renvois, canalisations diverses et toitures.

Par des contrôles-inventaires fréquents, il s'assurera que l'outillage mis à la disposition des ouvriers est toujours en leur possession.

Il le fera rentrer au magasin d'outillage en cas d'absence prolongée ou d'accident du titulaire.

Le départ volontaire d'un bon élément de l'équipe devra retenir toute son atten­tion. Il rendra compte de suite à son contremaître et le cas échéant joindra ses efforts aux siens pour engager le partant à demeurer à l'usine.

Mais la mission capitale du chef d'équipe est l'exécution même des fabrications dont il a la charge.

Responsable de leur exécution en qualité, en quantité et dans les délais imposés, il lui appartient, en accord avec son contremaître, de prendre à cet égard toutes dispositions utiles.

En particulier, il ne devra pas compter sur le service « Vérification" pour lui révé­ler les loupés; ce service ne pouvant, en effet, agir que sur des fabrications terminées, il risquerait de se trouver brusquement en présence de quantités élevées de pièces inutilisables. Ces pièces ne représenteraient d'ailleurs qu'une faible part de la valeur du travail anéanti par l'inattention du chef d'équipe : matière première, combustible, force motrice consommés inutilement, travail humain totalement perdu (obtention de la pièce brute, manutentions, usinage jusqu'à l'opération loupée). Ajoutons, outre le retard apporté aux fabrications, les frais généraux occasionnés par l'utilisation stérile de toutes sortes de machines employées à fabriquer des pièces qui, en définitive, iront à la ferraille, et l'on aura une faible idée de l'importance considérable que présente, pour la fabrication, l'absence de loupés.

Il importe donc au premier chef que le chef d'équipe suive pas à pas ses fabri­cations, qu'il les contrôle avec une vigilance toujours en éveil, surveillant la coupe des outils, le déréglage des machines, le respect des tolérances admises, et arrê­tant immédiatement toute pièce paraissant ne pas devoir être conforme à la pièce type.

Il n'est pas, nous y insistons, nécessité plus pressante que celle-là.

Enfin, le travail terminé, le chef d'équipe veillera à ce que les pièces, accom­pagnées du carton de fabrication, soient dirigées sans retard sur le service qui doit poursuivre le travail, ou sur le magasin chargé de stocker ces pièces.

PARTIE ADMINISTRATIVE

En règle générale :

10 Aucune matière première, aucune pièce ne peuvent être prélevées en magasin sans un bon émis par une personne qualifiée et responsable.

20 Aucun travail ne doit être exécuté sans que l'ouvrier soit en possession du bon de travail définissant la nature de l'opération à effectuer et le prix à payer.

Le mémento indique en conséquence :

1 -Les imprimés en usage dans l'usine, pour commander et exécuter des travaux se rapportant :

10 -à la fabrication;

20 à l'outillage;

30

à l'entretien.

Il Les bons de travail utilisés dans les ateliers.

III Les règles à observer par les chefs d'équipe pour l'utilisation des bons de travail.

CHAPITRE 1

Imprimés en usage

dans l'usine pour commander et exécuter

des travaux se rapportant

10

A LA FABRICATION

Cartons d'usinage, Cartons d'étude, Cartons de montage.

Émis par le Bureau Central.

Servent au prélèvement en magasin des pièces brutes, matières premières et pièces usinées. Comportent la gamme des opérations à effectuer et servent à retirer des postes de pendu lage ou du B. C. (1) les bons de travail correspon­dant aux diverses opérations. Accompagnent les pièces dans leurs mouvements d'un atelier à l'autre. Ils sont remis au magasin destinataire avec les pièces terminées.

Cartons de retouche.

Émis par le service de la vérification.

Comportent la gamme des opérations à effectuer et sont remis aux ateliers avec

les bons de travail correspondant aux opérations. Ils accompagnent les pièces

dans leurs mouvements d'un atelier à l'autre et sont remis au magasin destina­

taire avec les pièces terminées.

Bons 401 blancs.

Émis par les contremaÎtres. -Soumis au visa du Bureau Central.

Servent à prélever en magasin les pièces et matières n'ayant pas fait l'objet

de cartons d'usinage, d'étude ou de montage.

Bons de vérification, modèle 30.

Émis par les contremaÎtres. -Soumis au visa du service de la vérification. Servent à remplacer par un prélèvement en magasin les pièces qui ont été recon­nues défectueuses.

Bons de réintégration, modèle 1549.

Émis par les contremaÎtres. -Soumis au visa du B. C.

Servent à réintégrer en magasin les pièces ou matières non utilisées.

(1) B. C. Bureau Central.

Bons de travail.

Voir chapitre Il les différentes tives à leur utilisation. sortes de bons, et chapitre III les règles rela­

Bons 136 (1).

Émis par le service de la réparation. Pour des travaux à effectuer sur des voitures envoyées en réparation par nos

clients. Servent à faire établir par le B. C. les bons de travail nécessaires. Sont retournés avec les pièces terminées au service émetteur.

Bons 73 (1).

Émis par le service de préparation des commandes, les ateliers d'essais et les ateliers autonomes.

Pour les fabrications spéciales ou des modifications et retouches sur séries en cours. Servent à faire établir les bons de travail nécessaires par le B. C., sont retournés avec les pièces terminées au service émetteur.

Les bons 136 et 73 primaires, pour être valables, doivent être revêtus du visa du

B. C.

Bons 401, timbrés orange.

Émis par les contremaÎtres. -Soumis au visa du B. C.

Servent au prélèvement en magasin des pièces et matières nécessaires à l'exé­

cution de travaux commandés par bons 136 ou 73.

20

A L'OUTILLAGE

Cartons d'usinage de l'outillage central.

Émis par les services de J'A.O.C. (Atelier d'outillage central).

Servent au prélèvement en magasin des pièces ou matières; accompagnent les

pièces dans leurs mouvements d'un atelier à l'autre, servent au retrait des bons

de travail et sont remis avec les pièces terminées au magasin destinataire.

Bons d'outillage, modèle 129.

Émis par les contremaÎtres. -Soumis au visa du B. C.

Servent à commander aux services de l'AO.C. l'outillage nécessaire pour la

fabrication.

Bons 401, blancs.

Émis par les contremaÎtres.

Pour le prélèvement en magasin des outils ou des pièces nécessaires à l'outillage. Ils sont soumis, au visa du Bureau Central ou de l'AO.C.

30

A L'ENTRETIEN

Bons 17.

Émis par les contremaÎtres pour les travaux d'entretien.

Ne peuvent être acceptés que par les ateliers d'entretien. Soumis au visa du

service O.E. (outillage entretien). Revêtus d'un timbre orange ils sont adressés

en trois exemplaires à l'atelier devant exécuter le travail.

Bons 401, blancs.

Émis par les contremaÎtres.

Pour obtenir la fourniture de matières nécessaires à l'entretien telles que Huiles, produits chimiques, essence, fournitures diverses, papeterie, etc.).

(1) Les contremaltres en possession d'un bon· primaire 136 ou 73 sont autorisés lorsqu'ils ne peuvent effectuer par leurs propres moyens les travaux commandés à émettre à leur tour des bons 8econdaire8. Ces bons sont utilisés de la même manière que les bons primaires.

CHAPITRE Il

Bons de travail utilisés dans les ateliers

A. -Bons émis par le Bureau Central.

10 -Bon rose pour travail de série aux pièces.

20 -Bon orange pour commandes de «pièces mécaniques ».

30 -Bon vert pour travaux d'études.

40 -Bon bleu clair pour travaux spéciaux ayant fait l'objet de bons 17, 73 ou

136 (1). 50 -Bon bleu foncé de quinzaine, pour travaux spéciaux de série payés à l'heure. 60 Bon orange barré noir pour travaux d'études (petites séries).

B. -Bon émis par le service de la vérification.

70 -Bon mauve pour travaux de retouche et modifications.

C. -Bons émis par les contremaîtres.

80 -Bons blancs pour travaux d'outillage pour le compte de l'atelier. go -Bon chamois accidentel pour supplément de prix lorsque la responsabilité de l'atelier ne peut être mise en cause. 100 -Bon jaune accidentel pour supplément de prix dans tous les autres cas.

D. -Bons émis par l'outillage central.

11 0 -Bon blanc barré bleu pour travaux d'outillage.

120 -Bon blanc rayé rouge, violet, orange ou vert, selon les différentes caté­gories de travaux à effectuer. Ne peuvent être utilisés que par les ateliers spéciaux d'outillage.

CHAPITRE III

Règles à observer pour l'utilisation des bons de travail

LE CHEF D'ÉQUIPE DOIT

10 -Au moment de la réception des cartons :

Remettre immédiatement au poste de

pendulage les bons de travail joints à

chaque carton. Dans le cas où les bons

n'accompagnent pas le carton, faire Aucun bon non utilisé ne doit rester

remonter celui-ci au Bureau Central entre les mains des chefs d'équipe.

qui assure la distribution des bons

nécessaires et les tient à la dispo­

sition de l'atelier.

20 -Pendant l'exécution du travail :

Présenter au chronométreur les bons a) S'assurer que tous les bons qui se portant le cachet «prix à fixer par le trouvent entre les mains des ouvriers SPR.» ou demander au contremaitre portent un prix. de fixer un prix provisoire ou le taux

horaire que pourra atteindre l'ouvrier.

1

(1) Voir chapitre 1 la disposition des numéros 17, 73 ou 136.

b) Veiller rigoureusement à ce que l'ouvrier ait toujours en mains le bon de travail correspondant à l'opération qu'il effectue.

c) Ne jamais rectifier les indications portées sur les cartons et sur les bons surtout en ce qui concerne les prix.

d) Pendulage,

Ne faire aucune inscription relative à l'ouverture et à la fermeture du bon.

30 -Après l'exécution du travail

a) Exiger que les ouvriers lui présen­tent leur bon dés que le travail est terminé,

b) Vérifier le décompte des heures faites par l'ouvrier.

c) Indiquer aux emplacements réser­vés à cet effet sur le bon : le numéro d'équipe, le type de machine (1), et le nombre de piéces bonnes,

d) Signer le bon, remettre à l'ouvrier un nouveau carton et s'assurer que l'ouvrier se présente immédiatement à la pendule.

40 -Cas particuliers

a) Suspensions des bons,

Lorsque la suspension d'un bon est reconnue nécessaire (mise en main d'un travail plus urgent, manque d'ou­tils ou de pièces, etc.), viser le bon et le faire remettre au poste de pendulage.

b) Bons accolés (1).

N'accoler que les bons se rapportant à une même pièce ou à un même mon­tage, à la conditions expresse que leur total ne dépasse pas 100 francs.

( Il appartient au chef d'équipe de don­, ner toutes indications nécessaires au service de vérification lorsque celui-ci ( trouve un ouvrier en défaut.

Si les bons contiennent des erreurs les faire remonter au B. C. ou au bureau du chronométrage pour rectification. Les suppléments de prix accidentels pour petites séries, relations de prix (modification du prix porté sur le bon lorsqu'il est remis à un ouvrier d'une autre catégorie professionnelle que celle indiquée sur ce bon), arrêt de courant, etc. doivent donner lieu, sur

. la demande des chefs d'équipe, à l'émission par le contremaitre de bons jaunes ou chamois.

Les pendulages d'ouverture et de fer­meture doivent toujours être apposés \ sur le bon par les penduleuses. En leur absences seulement les chefs d'équipe sont exceptionnellement autorisés à

1faire ces inscriptions à la plume.

(1) Le type de chaque machine est indiqué sur la machine même par un numéro découpé dans une plaque de métal et peint en rouge. Les pendu­leu ses ne sont nullement qualifiées pour porter cette indication sur les bons.

Nota. -Le chef d'équipe n'a à faire aucun décompte sur les bons.

C'est au service des pointeaux qu'ap­partient le soin de le faire. Les chefs d'équipe doivent se contenter d'ins­crire sur le bon toutes les indications permettant de le régler, notamment lorsque plusieurs ouvriers travaillent sur le même bon.

La penduleuse appose sur le bon et \

i

sur le carton un cachet spécial, conserve le bon et rend le carton au chef d'équipe.

(1) Les pendulages des bons accolés\ sont faits à l'ouverture sur le premier

( < bon, à la fermeture sur le dernier. Dans ce cas le décompte des heures peut être fait sur le premier bon.

Ne pas accoler les bons se rapportant à plusieurs pièces différentes.

Ne laisser subsister sur les bons acco­lés concernant la même opération qu'un seul prix de montage, celui du premier bon.

c) Bons consécutifs.

Lorsque plusieurs bons concernant la même opération sont utilisés par le même ouvrier à la suite l'un de l'autre et n'ont pas été accolés, ne faire régler le prix du premier montage que sur le premier de ces bons.

d) Fiches en attente de bon.

Dans les cas exceptionnels où le bon ne se trouve pas à la pendule au moment de la mise en mains du travail correspondant à ce bon, faire ouvrir une fiche en attente de bon.

Une seule exception. -Lorsque les

bons portent des prix unitaires très

minimes ou une petite quantité de piè­

ces. Dans ce cas le total des bons

devra ne pas dépasser :

20 f pour les compagnons,

15 f pour les M.S.,

lOf pour les ouvrières,

et le temps effectivement passé sur

chaque bon indiqué sur chacun d'eux.

Si le bon comporte un prix de

deuxième montage c'est ce prix seul

qui peut être réglé sur les bons sui­

vant le premier.

Avoir soin d'indiquer sur cette fiche

10 -le nO du carton;

20 -le nO des pièces;

30 -la lettre d'opération à effectuer.

La signer et la faire présenter par l'ouvrier avec .Ie carton au poste de pendulage.

Si le carton ne se trouve pas à l'atelier, le mentionner sur la fiche et faire viser celle-ci par le contremaître.