08 - Chronique du C.A.R. : Les" Gordinistes"

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Texte brut à usage technique. Utiliser de préférence l'article original illustré de la revue ci-dessus.

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Chronique du C.A.R. : Les" Gordinistes"

Devant le stand.

Examen impromptu.

Les anglais aussi sont présents.

Les « Gordinistes ", du moins les propriétaires de Renault 8 Gordini, ont pris l'habitude de se réunir annuellement sur le circuit du Mas du Clos près d'Aubusson. En 1977, comme cela sera le cas en 1978, c'était à la Pentecôte qu'avait lieu le rituel.

Pendant tout l'hiver les voitures sont bichonnées par leurs amoureux propriétaires, ainsi c'est avec impatience qu'elles attendent les premiers rayons du soleil pour parcourir les quelque 400 km qui séparent Paris d'Aubusson, mais cer­taines viennent de bien plus loin, les quatre coins de la France sont en effet représentés à cette réunion. Certai­nes privilégiées viennent, comme des Reines, transportées sur un plateau.

Cette année des «Gordinistes» venus d'outre-Manche n'avaient p,as hésités à faire le déplacement.

Le circuit du Mas du Clos est un circuit privé appartenant à Monsieur Pierre Bardinon, ancien coureur et collection­neur de... Ferrari. La piste, longue de 3,075 km, se déroule dans un site verdoyant et vallonné. Rails de sécurité et lar­ges dégagements assurent la sécurité de ce circuit où la largeur n'est jamais inférieure à 9 mètres. Ici les «Gordi­nistes" pendant deux jours vont tout d'abord se retrouver, et ils pourront, sans souci de performance mais dans le but de se perfectionner -les voitures jamais plus de quinze ensemble et toujours séparées les unes des autres -tour­ner librement sur la piste.

Le dimanche midi a lieu un repas en commun au restau­rant du circuit. Mais cette année le grand événement a été sans conteste la venue d'Amédée Gordini et il est inutile de préciser combien il fut pressé de questions, ni combien d'autographes il donna. Il signa même le pare-soleil d'un de nos amis anglais avant d'en prendre le volant pour un tour de circuit.

Bien sûr le dimanche soir arrive toujours trop vite et c'est dans les hôtels que se termine, tard dans la nuit, le week­end des «Gordinistes".

Gérard DOLET