03 - Le laboratoire central Renault (suite)

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Le laboratoire central Renault (suite)

André Cadilhac

2e époque 1933 à 1962

LE DÉVELOPPEMENT

De même que la première époque avait été marquée par 2e période : 1947 -1962 Marcel Chevassus, la seconde l'a été par la forte person­

Un laboratoire sera construit (6").

nalité de Jacques Pomey, dès son arrivée, en janvier 1933, comme chef de service des traitements thermiques et du laboratoire (Sce 980).

PREMIÈRE PÉRIODE 1933 -1947

Il fait, en mai et juin 1933, un voyage d'étude aux U.SA

Les dates importantes furent :

avec Reynaud, de la S.A.F.E., et relate, dans un rapport de

180 pages, les méthodes et moyens métallurgiques des 1933 et 1935 : voir précédemment.

fonderies, tôleries, aciéries et usines d'automobiles améri­

1937 : décès de Marcel Chevassus, regretté de tous et soncaines, donnant aux usines Renault des renseignements remplacement comme adjoint de J. Pomey par le signataire, qui seront utilisés pendant les dix années suivantes.

Marcel Chateau prenant la direction du laboratoire de Le laboratoire se trouvant trop exigu et déjà dépassé pour contrôle et d'essais, atelier 140. les activités de recherche qu'il envisage, il conçoit, avec ses collaborateurs et les services d'installation de Lucien 1939 : la guerre; 1940 : l'exode où le laboratoire se re­Jannin (Peltier), un nouveau laboratoire qui est achevé en trouve à Saint-Etienne. 1935 (4" laboratoire).

1942 : bombardement du 3 mars, destruction partielle. L'atelier 153 d'essais de voitures est passé au bureau d'études, avant 1933. 1943 : bombardement du 4 avril, qui achève la destruction.

Aménagement du 5" laboratoire en provisoire.

1944 : libération, décès de Louis Renault dans de pénibles

CIHROINOlOGlllE

circonstances. Arrivée de Pierre Lefaucheux.

Cette deuxième époque peut se diviser en deux périodes: 1945 : nationalisation des usines. Création de la Régie. La direction du laboratoire est créée et porte le n° 871 avec, en plus de ses adjoints techniques, autorité sur le

1re période : 1933 -1947

laboratoire de contrôle et d'essais 4070, la pyrométrie 4071, Deux laboratoires seront construits pendant cette période les ateliers de traitement 5 et 44 et la documentation tech­(4· et 5·). nique (plus tard, documentation générale).

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RUE GUSTAVE-SANDOZ

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Plan N° 1 B : 4e LABORATOIRE CENTRAL

BLOCKHAUS (1940)

Bâtiment A 5 -Rez-de-chaussée

4e

laboratoire : 1935 -1943 -Plans N°s 1 A -1 B

1 -Disposition générale

Sur instructions de Louis Renault, ce laboratoire, comme le reste du bâtiment A. ne comportera pas de cloison haute, sauf entre la chimie et le reste.

Appuyé par Marcel Chevassus et ses collaborateurs, dont il a acquis la confiance, Jacques Pomey va faire procéder à la réalisation d'un outil de travail exemplaire où la «Re­cherche" complètera le "Contrôle" (voir plan n° 1).

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1.1 -Laboratoire de chimie de contrôle (Fig. n° 1)

Ce laboratoire étant devenu trop petit, voit sa surface et son nombre de tables d'analyses doublé et la ventilation renforcée par un système original de hottes en bout de tables et de conduits d'aspiration, reliés à deux aspirateurs à tirage induit, situés sur le toit. Le sol est carrelé, l'en­semble est clair et aéré. La salle des balances est adjacente. Parmi les chimistes, on peut citer : Gassner, Raiffessen, Mmes Le Colleter et Lesbres.

1.2 -Essais mécaniques

La disposition précédente est conservée pour les machines de traction, les fours et bâches de traitement, les machines à biller.

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Dans la même salle, le bureau du laboratoire, les machines d'usure Amsler, de chocs répétés Cambridge, les moutons de choc Charpy et Pomey, les appareils dilatom$triques (Fig. n° 2), le banc métallographique Leitz et les machines de flexion rotative.

1.3 -Essais physiques et pyrométrie (Fig. n° 3)

Le départ au 4" étage du central téléphonique libère deux travées au 3e, dans le bâtiment A5 à poutrelles métalliques, où s'installent les essais physiques, les essais de textiles et simili-cuirs et la pyrométrie. Sous la direction de Jean Brodier, celle-ci aura, en 1939, installé 720 appareils dans l'usine dont elle assurera l'entretien et la réparation avec 12 personnes, dont les deux contremaitres Georges Vaesken et Robert Simon et les pyrométreurs dont les plus anciens sont Azé, Mary, Cocu, Moreau, Amedro.

Après 1936, les sections d'élaboration par fusion (Pierre Pichon, puis Pierre Mathan) et de spectrographie (Mlle Vé­ron, sur le spectrographe Zeiss Q U 24) peuvent s'établir le long de la rue Gustave-Sandoz.

1.4 -Magasin de la chimie

Il est placé au 4" étage du bâtiment AB, au coin des rues Gustave-Sandoz et Gabrielle, sur 16 X 6 m, pour la verrerie, les produits et le tirage des acides. Il est relié au laboratoire par un monte-charge.

1.5 -Blockhaus

Dès la déclaration de guerre de 1939, il est procédé au ren­forcement d'une partie du rez-de-chaussée du bâtiment A5, où le local renforcé abritera au début de 1940 les deux machines de traction, le mouton Charpy de 30 kg.m, des machines de dureté, le microscope métallographique.

1.6 -Effectif

L'embauche de trois jeunes filles ingénieurs vient compléter l'effectif en 1939 et 1941 : Mlle Garnier à diverses études de spectrographie, Mlle Jordania à la micrographie où elle succédera à Arpaillange et Mlle Véron, et Mlle Durand qui,

Fig. 1 -4" laboratoire vue générale du laboratoire de chimie.

après avoir participé à diverses recherches, deviendra la secrétaire technique de Jacques Pomey. A la chimie, les deux sœurs Blanchard et Mlle Vergnault, comme aides­chimistes.

Pierre Gueant, embauché en 1942, passe par la section micrographie, puis fait diverses mises au point métallurgi­ques.

Le personnel atteint en 1939 : 49 personnes.

m2

La superficie est passée de 360 m~ en 1934 à 500 en m2

1935, puis 850 environ en 1939.

2 -Activités du laboratoire

2.1 -Réception des matiéres de /'extérieur

Après les cahiers des charges des aciers de 1928 et 1930, le service réception technique, créé en 1932, publie la même année, en liaison avec le laboratoire, un cahier des charges comportant 20 aciers que peuvent fournir 20 acié­ries. La réception en usine est la règle et un super contrôle est fait par le laboratoire. Ces cahiers des charges sont régulièrement révisés, suivant les besoins de l'usine. En 1941, sont créés les aciers nickel-chrome à teneur moitié en nickel, sans abaissement de qualité.

a) Aciéries Renault: Saint-Michel-de-Maurienne installe, en 1935, deux fours électriques supplémentaires de lOt et se voit attribuer l'exclusivité de la fourniture des aciers à outils et de plusieurs nuances d'aciers de construction.

La S.A.F.E., à Hagondange, utilise son four électrique de 30 t, en procédé Duplex à partir d'acier Thomas fourni liquide en poche, par l'U.C.P.M.1. voisine. Les lingots (1 à 6 t) sont dégrossis par le train Blooming de l'U.C.P.M.1.

Le mode d'élaboration et les gros lingots donneront des aciers de qualité courante pour les gros tonnages que ne fournira pas Saint-Michel, auquel seront réservées les fournitures spéciales, comme les aciers pour pignons de boîte.

Fig. 2 -4" laboratoire Dilatomètres optique et mécanique.

Pour les aciers à outils, les nuances furent progressivement réduites de 30 en 1932, à 11 en 1938.

b) Tôles : La modification des formes des carrosseries, bientôt tout acier, et à formes galbées, exigea la fourniture de tôles se prêtant sans casse à l'emboutissage profond.

L'étude de ces tôles pour emboutissages difficiles (en parti­culier par Etienne Spire, en liaison avec les tôleries des fournisseurs) aboutirent au premier cahier des charges de février 1935 et la S.A.F.E. put exécuter ces fournitures, avec réception en aciérie et super contrôle à Billancourt.

Fig. 3 -4" laboratoire essais physiques divers et pyrométrie.

c) Matiéres diverses: Les spécifications des matières diver­ses: textiles, combustibles, carburants, huiles et graisses, produits chimiques étaient préparées au laboratoire de chi­mie, en accord avec la réception technique (M. Véniard), les approvisionnements (M. Alouis) et le rôle d'A. Gassner y fut important. .

On arrivait en 1935 à un total de :

-Cahiers des charges : 13 de produits métallurgiques; 4 de textiles; 3 de carburants; 18 de matières diverses.

-Spécifications : 84 de tissus; 28 de matières d'entre­tien; 175 de produits chimiques divers.

2.2 -Contrôles de fabrication

Les montées en cadences augmentent régulièrement le nombre des essais, demandés par le contrôle technique.

Les fonderies de métaux ferreux (M. Roques), fonte à cy­lindres (M. Barbet), fonderie électrique et vilebrequins

(M.

Jean Fauquembergue), mécanique (M. Perchat), acier

(M.

Crespon), etc., envoient des échantillons dont le résul­tat doit être donné dans la demi-journée, pour la refonte des jets. Le contrôle des recuits de malléables est fait par essai de traction.

Les fonderies de non ferreux (M. Penard) se contrôlent par analyses. Les ateliers de tréfilage, étirage, laminage se contrôlent par essais de traction ou d'emboutissage.

RUE GUSTAVE-SANDOZ

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ELABORATION PAR FUSION

PYROMETRIE

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Etuve à vide

ESSAIS PHYSIQUES DIVERS

DOCUMENTATION TECHNIQUE

J4-------------------------Bâtiment à poutrelles métalliques _______________

Plan N° 1 A : 48 LABORATOIRE CENTRAL 1935-1943

Bâtiments A 5-A 8 -38 étage

Les résultats doivent être conformes aux normes du bureau d'études (M. Morvan), établies en accord avec le labora­toire ; c'est une des attributions de la section de liaison de Daniel Rog ier.

Qe 1934 à 1938, les feuilles na 30 à 35 : composition et traitement des pièces d'acier. En 1938, suite aux travaux de Rogier, les courbes de pénétration de trempe na 911 à 915. Les travaux d'Ancelle aboutirent aux normes 918 à 923, des limites d'endurance des aciers de construction.

En 1935, les premières normes d'aciers d'outillage, compo­sition, traitement, outils divers, paraissaient sous les nOs 22 à 25.

De nombreuses éditions successives de ces normes ren­dront officiels les progrès accomplis en ces domaines.

De même pour les fonderies, leurs produits feront l'objet de normes établies en accord avec le laboratoire : fontes na 901 de novembre 1943; bronzes n° 1121,1922 en 1942; laitons n° 1131 de 1943; aluminium na 1101 de 1943, etc.

2.3 -Liaison avec les ateliers de traitement et de transfor­mation

Elle s'effectuait sous la direction de Marcel Chevassus, par ses adjoints techniques.

En 1933, M. Chateau fut chargé d'étudier à l'atelier 5, la diminution des déformations des pignons de boîte cyanurés et trempés à l'huile. Il réalisa, en 1936, le durcissement superficiel dep queues de soupapes d'aviation, par cyanu­ration à 560 oC.

Sous la direction de J. Pomey, il étudia et mit au point de 1935 à 1938, les lois de la cémentation gazeuse des aciers, aboutissant à deux procédés originaux, brevetés Renault, qui furent appliqués jusqu'en 1948 à un four poussant amé­ricain, qui ne donnait pas satisfaction auparavant et à de multiples fours fixes ou rotatifs ou continus, jusqu'à l'arrivée du gaz naturel.

La liaison avec les ateliers 5 et 44 ainsi qu'avec les ateliers de traitement détachés (chaînes de distribution, ressorts plats de M. Rojo, ressorts de soupapes, boulonnerie, rou­lements) était assurée par Daniel Rogier, et Cardinal assu­rait celle de l'atelier de traitement d'outillage à l'A.O.C.

Pierre Guéant étudia, en liaison avec les fabrications, les cycles de malléabilisation de l'acier mi-dur pour frappe à froid, le recuit de l'acier à roulement pour frappe des billes, l'étalonnage du four de patentage du fil pour ressorts de soupapes Renault, puis il prit la section micrographie, jus­qu'en 1947.

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2.4 -Recherches métallurgiques

a) Fatigue-corrosion : les travaux de A. Ancelle puis J. De­liry et Pierre Michel, montrèrent que la corrosion supprime la limite d'endurance, d'où l'importance de la protection des métaux.

b) Protection du magnésium : le groupe Caudron-Renault employant de nombreuses pièces en alliages de magné­sium, leur protection électrochimique fut réalisée après les travaux de E. Fourquin, X. Hardy et Mlle Durand (procédé breveté aux bains fluorés).

c) Mlle Garnier (Mme J. Deliry), après la spectrographie des alliages légers, étudiera en 1942-1944, la fonderie des alliages ultra-légers (base magnésium).

2.5 -Recherches diverses

Comme les autres recherches, sous la direction de J. Pomey.

a) Matériaux composites : Akobjanov étudia la réalisation d'éléments d'avions en composites, formés de tôles d'al­liage léger avec, entre elles, un ruchage rigide de lames de carton bakélisé ou de lames métalliques collées à la bakélite. Ce procédé breveté Renault se retrouvera quatre ou cinq ans plus tard sur les avions américains.

b) Produits cosmétiques: A. Gassner réussit, au laboratoire de chimie, à contretyper, à la demande de Louis Renault, plusieurs formules de produits cosmétiques ou de beauté qui, après essais sur des volontaires, donnèrent toute satis­faction à l'emploi.

c) Produits pesticides : le traitement des pommiers du domaine d'Herqueville, amena A. Gassner à établir une formule à base de phénols nitrés, dont Pascal Moussellard assurera la fabrication aux produits chimiques.

d) Protection de l'usine contre l'ypérite : en liaison avec

M. Pascal Moussellard (des produits chimiques), étude, fin 1939, des moyens pratiques de décontamination des locaux et machines, en cas de bombardement de l'usine par des obus à gaz allemands. On n'eut pas à les appliquer!

e) Mise au point des gazogènes: dès 1941, la pénurie de carburants conduit à l'utilisation de gazogènes pour camions et voitures. Un type de gazogène est étudié à Saint-Etienne par Marcel Chateau, et construit par les usines de Pontlieu, filiale Renault.

f) Recherche d'un carburant national: M. Chateau et M. A. Gassner mettent au point, sous la direction de J. Pomey, un procédé industriel de préparation d'acétal, à partir d'al­cool et d'acétylène. Il en fut préparé à Saint-Michel.

De même, A. Gassner étudia l'hydrolyse de la cellulose des sciures de bois, en vue de la production de sucres pouvant donner de l'alcool par fermentation.

g) Lames d'usinage en chrome-cobalt pour fonte et acier: dès 1939, la coulée en coquilles chaudes de ces alliages par Pierre Pichon, à Billancourt, puis en 1940 à Saint-Michel, permit de dépanner l'usine. Revenue à Billancourt en 1944, cette fabrication est reprise par Pierre Mathon, dans sa section d'élaboration par fusion.

h) Papier pour tirage des bleus: la fabrication de ce papier est réalisée par M. Chateau et A. Gassner pour le bureau d'études.

i) Turbine à mercure : après une première expérience de

L. Jannin et Jousset vers 1926, un nouveau prototype est réalisé par M. Chateau et A. Gassner, à la demande de Louis Renault, vers 1937. Pas de suite industrielle, le mer­cure étant rare et cher!

j) Carbures frittés: M. Chateau réalise en laboratoire, les premières plaquettes de carbures frittés pour usinage. Cette préparation, continuée à Saint-Michel par Alphonse Libolt, passera au stade de production à Billancourt, après 1946.

5e laboratoire : 1944 -1947 -Plan N° 2

Le bombardement du 3 mars 1942 incendia le bâtiment A8 et le ramena à hauteur du 1er étage. Le blockhaus étant intact et le laboratoire de chimie peu touché, le fonction­nement au ralenti se fit tant bien que mal (Fig. n° 4).

Le bombardement du 3 avril 1943 toucha le laboratoire de chimie qui fut abandonné. L'usine étant pratiquement arrê­tée, les rares analyses furent faites à l'extérieur, en parti­culier à l'Ecole centrale par nos chimistes. La micrographie était sommairement installée avenue Foch, dans un immeu­ble de Louis Renault (Mlle Jordania).

En 1944, un laboratoire de chimie (Fig. nO 5) fut installé en provisoire au rez-de-chaussée, dans la cour du bâtiment A et la salle des balances dans le blockhaus. La pyrométrie avait été installée au rez-de-chaussée renforcé du bâti­ment A, après sa destruction totale en 1942. Elle put pro­céder à la réparation des appareils récupérés, puis à la construction d'un potentiomètre conçu par Jean Brodier en 1939, dont plus de 250 exemplaires furent exécutés, ce qui contribua à la renaissance des ateliers de traitement, en 1944.

Plan N° 2 : 5e LABORATOIRE CENTRAL 1944-1947

Bâtiment A 5 -Rez-de-chaussée

(État en 1946)

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Fig, 4 -Réponse de M, A, Cadilhac à Mlle Denise Garnier, ingénieur

Le total de 720 appareils de pyrométrie, en 1939, tombait a 492, dont 236 régulateurs et 47 potentiomètres enregis­treurs, ,le personnel étant de 14, Son atelier de précision put executer pour le laboratoire nombre d'appareils origi­naux, que ne pouvaient réaliser les fournisseurs extérieurs,

m2 le personnel de 55, environ et La surface de tout l'ensemble était de 1 000 '

~n juillet 1945, est creee la direction des laboratoires

ce 871. M, j, Pomey, directeur, relève directement de M, Pler,re Lefauchellx (comme il dépendait auparavant de M, LOUIS Renault).

Les, liaisons avec les ateliers sont assurées par Daniel Rogler, avec ses adjoints Renalldin, Phillips, Buton,

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à la spectrographie le lendemain du bombardement du 3 mars 1942,

Fig. 6 -se laboratoire salle des essais mécaniques.

Voyage de M. J. Porney aux U.S.A. -1946

Un très important voyage de 1. Pomey aux U.S.A., en 1946, apporte des informations essentielles sur les progrès à effectuer pour moderniser l'usine et le laboratoire, mis en sommeil par les quatre années d'occupation.

Au laboratoire : méthodes d'analyse spectrographique, ma­tières nouvelles, caoutchouc et plastique; à l'usine: coulée de précision en carapace, vilebrequins en acier dur moulés; traitements : carbonitruration gazeuse, traitements locaux par induction.

André CADILHAC Fig. 7 -se laboratoire traitement et billage des éprouvettes.

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