09 - Chronique du C.A.R.: Randonnée en Val de Loire

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Texte brut à usage technique. Utiliser de préférence l'article original illustré de la revue ci-dessus.

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La Chronique du C.A.R. : Randonnée en Val de Loire

« Nous avons fait un beau voyage», tel pourrait être le titre un peu présomptueux que nous pourrions donner à la ran­donnée qui nous mena, jusqu'à Sancerre, les 19 et 20 février 1977.

Tôt le samedi matin, tous installés dans la belle Talbot de

notre ami Emmanuel nous voilà partis au point de rallie­ment, Renault Champs-Élysées.

Là-bas, nous y avons retrouvé d'autres participants, Philippe Rucheton et Serge Taboy avec leurs Alpine A 108 et A 106, Christian Sei1er avec sa Salmson, Jean-Claude Garnier avec son cabriolet Primaquatre.

Une petite pluie fine et pénétrante tombait lors du départ, ce qui nous fit préférer l'autoroute pour le début du voyage, notre premier arrêt étant fixé à Briare où nous devions retrouver Maurice Broual, président du c.A.R. qui avait organisé cette randonnée.

Après un voyage plus que pluvieux et une autoroute assez encombrée nous avons effectivement retrouvé Maurice Broual dans son musée automobile, qui devait guider le cortège dans cette randonnée. Au volant de sa petite Renault 5, il nous fit découvrir les étapes et le parcours prévus.

A l'auberge où nous étions attendus pour le déjeuner, dans le petit village de Saint-Brisson, nous avons été rejoints par Pierre Le Maal et sa famille au volant de sa Monaqua­tre, voiture avec laquelle ils faisaient leur première sortie.

Ravitaillement général en carburant. De gauche à droite :

-La Mona de Pierre Le Moal.

-La Salmson de Christian Seiler.

-La Renault 5 de notre guide.

-La Prima-Cab. de Jean-Claude Garnier.

-La Talbot d'Emmanuel.

-La A 106 de Serge Taboy.

Sur un fond d'Alpine A 106, les 2/3 de la Talbot d'Emmanuel.

La Prima-Cab. de Jean-Claude Garnier, en arrière plan Philippe Rucheton n'a d'yeux que pour son Alpine A 108.

L'ensemble du groupe après le déjeuner de dimanche midi séparation diffièile avant la dislocation.

Christian Sei1er et Madame encadrent notre guide derrière leur magnifique Salmson.

Un seul manquait encore à l'appel, Jacques Douville que nous avons finalement rencontré au croisement de deux routes au volant d'une Citroën C 6.

Enfin tous réunis, nous avons repris la route, toujours sous la pluie, en direction de Sancerre où nous étions attendus pour la visite d'une cave et la dégustation de son vin très apprécié.

La nuit était déjà tombée lorsque nous sommes repartis, chacun portant ses petits « échantillons» de blanc sec sous le bras; nous avons donc pris la route de Cosnes-sur-Loire où le dîner et le coucher étaient prévus à l'hôtel du Cerf. La soirée devait se prolonger autour des conversations de tous.

Le dimanche matin la pluie était toujours au rendez-vous. Nous avons dû traverser des tronçons de route inondés, ce qui posa quelques problèmes aux Alpine et il fallait voir ceux qui étaient passés facilement, guider les autres à grands renforts de gestes, de paroles et aussi de rires.

Après cette épreuve inattendue, Maurice Broual nous invita tous à prendre l'apéritif au bar de son musée automobile, et de nouveau, nous servit de guide, pour une visite de détail.

Après cela, un déjeuner nous réunit à Thou, chez un res­taurateur à l'accueil chaleureux; ce fut la dernière étape de notre randonnée et après le dessert, les quelques congra­tulations marquèrent la dislocation générale. Certains vou­laient s'attarder dans les alentours, d'autres préféraient rentrer sur Paris avant le grand retour du dimanche soir.

C'est seulement sur l'autoroute que le soleil nous fit un clin d'œil, mais c'était un peu tard.

Joëlle BLAISE