a. La comparaison
La comparaison est un rapprochement de deux éléments à l’aide d’un outil de comparaison (comme "comme", "tel", "pareil à", etc.). Elle permet de créer une image ou de rendre une idée plus concrète.
Exemple :
“Ses yeux brillaient comme des étoiles.”
b. La métaphore
La métaphore est une comparaison implicite, qui relie deux éléments sans utiliser d'outil de comparaison.
Exemple :
“Cet homme est un lion.”
(On sous-entend qu’il est courageux sans utiliser "comme" ou "tel.")
Types de métaphores :
Métaphore filée : Développement de la métaphore sur plusieurs phrases.
Exemple :
“La mer était une bête sauvage. Ses vagues rugissaient, sa surface ondulait comme la peau d’un serpent.”
Métaphore simple : Une seule image qui s’étend sur une phrase.
Exemple :
“La vie est un long fleuve tranquille.”
c. La comparaison filée
Elle est plus développée que la comparaison simple et s'étend sur plusieurs éléments.
Exemple :
“L’arbre, comme un géant, tendait ses bras vers le ciel, et ses racines, telles des serpents, s’enfonçaient profondément dans la terre.”
d. L'analogie
L’analogie est un raisonnement comparatif, qui s’appuie sur une comparaison pour établir une relation de similitude entre deux situations ou idées.
Exemple :
“Un élève, comme un chercheur, doit questionner, observer, analyser et conclure.”
a. La synecdoque
La synecdoque est une figure de substitution où une partie d’un tout est utilisée pour représenter le tout, ou inversement.
Exemple :
“Les voiles disparaissent à l’horizon.”
(Ici, “les voiles” représentent le bateau tout entier.)
b. La métonymie
La métonymie est une figure qui remplace un élément par un autre qui lui est lié, souvent par un rapport de cause à effet.
Exemple :
“Il a acheté un Picasso.”
(Ici, “un Picasso” fait référence à une œuvre peinte par Picasso.)
a. L’hyperbole
L’hyperbole consiste à exagérer une idée pour créer un effet de dramatisation ou d’intensification.
Exemple :
“Il a une montagne de devoirs à faire !”
b. Le climax
Le climax est une gradation ascendante d’intensité, où l’on présente des idées de manière de plus en plus forte.
Exemple :
“Il courut, il se hâta, il sprinta jusqu’à la ligne d’arrivée.”
c. L’anticlimax
L’anticlimax est l’inverse du climax, il consiste à diminuer l’intensité d’une idée, souvent de manière surprenante ou humoristique.
Exemple :
“Il a fait de grandes études, est devenu docteur, puis... est allé travailler dans un café.”
d. La gradation
Une série d’éléments disposés de manière croissante ou décroissante, où chaque élément porte un poids plus ou moins fort.
Exemple :
“C’est un génie, un virtuose, un dieu.”
a. L’anaphore
L'anaphore consiste à répéter un même mot ou groupe de mots au début de phrases ou propositions successives.
Exemple :
“J’ai rêvé d’un monde sans guerre, j’ai rêvé d’un monde en paix.”
b. La répétition
La répétition reprend un mot ou groupe de mots, pour insister sur l’importance d’une idée.
Exemple :
“Les vagues déferlent, les vagues rugissent.”
c. Le pléonasme
Le pléonasme est l’emploi de termes redondants qui expriment la même idée de manière inutile.
Exemple :
“Je l’ai vu de mes propres yeux.”
d. La tautologie
Une répétition inutile, souvent par l’usage de synonymes ou d’expressions redondantes.
Exemple :
“Il est certain, sans aucun doute.”
a. L’antithèse
L’antithèse consiste à opposer deux idées de manière frappante.
Exemple :
“Il fait jour, il fait nuit.”
b. L’oxymore
L’oxymore est une combinaison de deux termes opposés placés côte à côte pour créer un effet surprenant.
Exemple :
“Un silence assourdissant.”
c. Le paradoxe
Le paradoxe est une idée qui semble contradictoire à première vue, mais qui, à y regarder de plus près, contient une vérité profonde.
Exemple :
“Moins j’en sais, plus je suis sûr de moi.”
a. La litote
La litote consiste à dire moins pour exprimer davantage, souvent en utilisant une forme négative.
Exemple :
“Il n’est pas malheureux.”
Cela suggère qu’il est heureux.
b. L’euphémisme
L’euphémisme permet de dire quelque chose de manière adoucie, souvent pour éviter un terme trop brut.
Exemple :
“Il nous a quittés.”
Pour signifier qu’il est mort.
La prosopopée
La prosopopée consiste à faire parler une personne absente ou un objet inanimé.
Exemple :
“La mer me parle et me dit : ‘Viens, cherche en moi la paix.’”
a. L’ironie
L’ironie consiste à dire le contraire de ce que l’on pense, souvent pour critiquer ou pour exprimer un sarcasme.
Exemple :
“Quelle chance ! Il pleut encore.”
b. La question rhétorique
Une question qui n'attend pas de réponse, mais qui sert à renforcer une idée ou à inciter à la réflexion.
Exemple :
“Qui peut douter de sa sincérité ?”
c. La question indirecte
Une forme indirecte d'interrogation qui contient une idée ou un argument sans poser directement la question.
Exemple :
“Je me demande si tu as bien réfléchi à cela.”