Au XVIIIe siècle, l’écriture connaît une effervescence sans précédent, marquée par une grande diversité de formes littéraires et une profonde évolution des idées. Cette période, souvent désignée sous le terme de « Siècle des Lumières », est marquée par une soif de savoir et un désir de réformer la société, caractéristiques d’un monde en mutation. Les écrivains du XVIIIe siècle, influencés par les idées des philosophes des Lumières, s’intéressent particulièrement à la raison, à la liberté individuelle, à l’égalité et à la critique des institutions traditionnelles telles que l’Église et l’État. En littérature, ce siècle voit la consolidation de genres tels que le roman, le conte philosophique, l’essai, ainsi que l’essor de la presse. Les auteurs comme Voltaire, Rousseau, Diderot ou Montesquieu exploitent ces formes nouvelles pour exposer leurs réflexions sur l’homme, la politique et la société. L’écriture, au XVIIIe siècle, devient ainsi un puissant outil de réflexion, de critique et de diffusion des idées, contribuant à l’essor des valeurs de la modernité et des révolutions intellectuelles et sociales qui marqueront la fin du siècle.