J'abandonne...

J'abandonne. J'abandonne... J'abandonne ! J'abandonne !!! J'ABANDONNE !!!

J'abandonne la publication planifiée de mes médiocrités textuelles philosophicardes. Désormais, ce sera le règne de l'aléatoire : je publierai quand j'en aurai l'envie ou la pulsion.

J'abandonne les haineux à leur haine au masque pseudo-familial ; j'abandonne les cupides à leur cupidité au masque pseudo-familial. Je n'accepte que les deux héritages génomiques de mes parents, les autres m'ont tous été imposés et je leur dénie à presque tous l'existence dans ma pensée. Je n'ai envers ceux-là d'obligations que juridiques. J'exclus juste un nombre infime.

J'abandonne la vie dès qu'elle aura la magnanimité de bien vouloir me libérer. Et je lui chante ma ritournelle funèbre et sordide, sanglante d'humour le plus hémorragiquement noir :

"J'attend la Mort de mes rêves.
J'attends la Mort, pour qu'enfin je crève,
Elle peut venir, je suis prêt à mourir vraiment !
J'attends la Mort, simplement."

Patrick Moulin, MardiPhilo, juin 2025.