Épicure (341-270 av. J.-C.)

Épicure (341-270 av. J.-C.)

Éléments biographiques

Épicure naît en février 341 avant notre ère. Son père, Néoclès, enseigne la grammaire, et sa mère, Chéréstratè, est magicienne. Il meurt en 270, âgé de soixante-douze ans, après quatorze jours à souffrir d’une lithiase urinaire.

Il grandit à Samos, île grecque de la mer Égée, et à l’époque colonie athénienne. Il découvre la philosophie à l’âge de quatorze ans. A trente-cinq ans, il fonde une première école à Mytilène sur l'île de Lesbos, puis vient s’installer à Athènes en 306. Il achète pour quatre-vingts mines (soit environ 400 grammes d’argent ou d’or) une maison, qui deviendra le Jardin, l’école d’Épicure. A la différence de l’Académie de Platon et du Lycée d'Aristote, qui n’acceptent que des jeunes hommes issus de l’aristocratie athénienne, le Jardin d’Épicure accueille indifféremment des hommes, libres ou esclaves, et des femmes dont les Hétaïres, prostituées de la Grèce antique. Toutes et tous peuvent ainsi venir écouter son enseignement et partager sa vie.

L’œuvre écrite d’Épicure comptait trois-cents rouleaux : Diogène Laërce liste une quarantaine de ses meilleurs ouvrages, dont son chef-d’œuvre Sur la nature, composé de trente-sept livres. Il ne nous reste que trois lettres, quarante Maximes capitales et quatre-vingt-une Sentences vaticanes (dénommées ainsi parce qu’elles furent découvertes dans un manuscrit de la Bibliothèque du Vatican à la fin du XIe siècle). 

Éléments de doctrine

Le Principe de Plaisir

Et c’est pour cette raison que nous disons que le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse. Épicure, Lettre à Ménécée, DL X, 128. 

La philosophie d’Épicure est une doctrine hédoniste et matérialiste. De là à confondre l'épicurien avec un jouisseur invétéré de tout ce qui bouge et peut donner de la joie, il n’y a qu’un pas, franchi depuis longtemps. La critique ne date pas d’hier puisque c’est déjà de son vivant qu’Épicure subit les calomnies. Le poète Horace qualifie ses disciples de "pourceaux” [1]. Épictète le Stoïcien traite Épicure de “proférateur d’obscénités”, et décrit ses disciples comme passant la journée à dormir, bavarder et manger [2], voire pire lorsqu’il l’apostrophe (virtuellement) ainsi :

Ô homme, pourquoi t'inquiètes-tu de nous, pourquoi tes veilles pour nous, pourquoi allumer ta lampe, pourquoi te lever matin, pourquoi écrire tant de livres ? Est-ce afin que nous ne soyons pas dans l'erreur en croyant que les dieux s’occupent des hommes et que nous n’allions pas croire qu’il existe un bien autre que le plaisir ? S’il en est bien ainsi, étends-toi et dors, mène la vie dont tu te juges digne, celle d’un ver : mange, bois, fais l'amour, va à la selle, ronfle. Épictète, Entretiens, Livre II, 20 “Contre les Épicuriens et les Académiciens”, 9-10.

Les propos d'Épicure, rapportés par Athénée de Naucratis, érudit grec du IIe siècle, portent effectivement à confusion : 

Le commencement et la racine de tout bien est la satisfaction du ventre : les plus grandes et les plus belles vertus s'y réfèrent toujours. Athénée de Naucratis, Les Deipnosophistes, Livre XII, 67.

Tout est dans l’interprétation de cette référence à la “satisfaction du ventre”. Il ne s’agit pas de s’en mettre plein la panse, mais plein la pensée. La référence pour comprendre le plaisir selon Épicure, est la satisfaction pure et simple de la faim, sans aucun excès, qui fait disparaître toute douleur.

L’exemple [...] de la satisfaction de la faim, n’est que la référence première, évidente, pour penser “toute douleur”, la douleur morale aussi bien que physique. Par là, le raisonnement épicurien fait tourner une description (que se passe-t-il lorsqu’on apaise la faim ?) en un discours prescriptif (chasser l’angoisse apporte la paix), l’analyse physique et un discours éthique. Jean-François Balaudé, Introduction, DL X, p. 1219.

La doctrine d’Épicure est un hédonisme modéré : il ne s'agit pas de satisfaire n’importe quel désir pour obtenir n’importe quel plaisir. Le plaisir suprême consiste en l’absence de douleur dans le corps, l’aponie, et l’absence de trouble dans l’âme, l’ataraxie. Ni plus, ni moins.

Une Philosophie trois-en-un

La philosophie d’Épicure se divise en trois domaines : la canonique, la physique et l’éthique. Les deux premières fondent la troisième.

Canonique

La canonique est une théorie de la connaissance du vrai. Elle décrit les quatre critères de la vérité, qui reposent sur l’expérience sensible : la passion, la sensation, la prénotion et l’intuition. 

La passion ou affection passive se divise en plaisir et douleur. Épicure s'intéresse à la cause du plaisir ou de la souffrance. 

Toutes les sensations sont considérées comme vraies : les sens ne sont pas trompeurs, c’est notre jugement qui nous induit en erreur.

La prénotion ou prolepse est une représentation mentale a priori, une notion que nous possédons déjà en mémoire par l’expérience antérieure. Elle ne porte que sur des choses existantes : nous pouvons différencier un cheval d’un bœuf parce que nous avons déjà connu leurs formes respectives.

L’intuition spirituelle et réfléchie permet d’aborder le vrai pour les choses invisibles ou inconnues. Une croyance est une vraie connaissance si elle est confirmée par l’évidence sensible. Et elle est également vraie si elle n’est pas infirmée par la même voie. C’est ce qui permet notamment la théorie atomiste décrite dans le domaine de la physique. 

Physique

Le matérialisme de la philosophie d’Épicure repose sur la physique. Elle n’a pas de finalité, ni d’implication morale. Elle ne se fonde ni sur un anthropocentrisme, ni sur un théocentrisme.

La physique épicurienne s’inspire de Démocrite (460-370 av. J.-C.) : l’univers est composé d’une infinité d’atomes, évoluant dans un infini de vide. Les atomes sont insécables (du grec a-, privatif, et tomos, coupure), invisibles, immuables et éternels. Ils tombent tous dans le vide du fait de la pesanteur, dans un mouvement sans commencement ni fin. Leurs trajectoires subissent une déviation spontanée, le clinamen, qui les fait s’entrechoquer de manière aléatoire. Lors de ces chocs, ils peuvent s’agréger et devenir des corps composés plus ou moins complexes. Les atomes varient en poids et en forme : les lisses et ronds forment l’eau ; les atomes les “plus crochus” deviennent le diamant ou la pierre.

L’univers n’est ainsi que le fruit du hasard et de la nécessité : il n’y a pas de destin déterminé, ni de providence à l’origine du monde, et celui actuel n’est qu’une des mille (et plus) combinaisons possibles. Le matérialisme d’Épicure ne nie pas l’existence des dieux : ceux-ci sont des êtres parfaits, immortels car hors du temps, et ils ne dépendent pas des humains vivants car ils se suffisent à eux-mêmes. Ils n’ont donc pas affaire avec les hommes, et n’ont aucun besoin d’eux.

Le corps et l’âme sont matériels et composés eux aussi d’atomes. L’âme se dissout à la mort du corps : elle n’est pas immortelle. Après la mort, les atomes qui composaient l’âme et le corps se dispersent, puis se recomposent en autre chose. Il n’y a pas de vie dans un au-delà de cette même vie.

Éthique

Comme nous l’avons indiqué supra, la philosophie épicurienne place le plaisir comme étant le Souverain Bien. Encore faut-il s’entendre sur sa véritable nature. Qui dit plaisir, dit d’abord désir. Épicure établit une classification des désirs selon trois sortes : naturels et nécessaires ; naturels et non nécessaires ; vides ou vains.

Les désirs naturels et nécessaires sont ceux qui correspondent à nos besoins vitaux : manger pour apaiser sa faim, boire pour apaiser sa soif. Ni plus, ni moins. Nous retrouvons ici la référence première de la satisfaction du ventre : il ne s'agit pas de faire bombance, ni de potomanie (3], ni d’ivresse. C’est la disparition ou l’absence de trouble qui constitue le plaisir lié aux désirs naturels et nécessaires.

Les désirs naturels et non nécessaires sont liés aux fonctions naturelles, mais sans caractère vital. C’est ce qui relève de la bonne chère : l’attrait pour les mets délicats, les “bons vins” ; ou des plaisirs de la chair, comme la sexualité. La satisfaction qu'ils procurent est de courte durée, et peut même induire un manque, qui se caractérise par la présence permanente d’un trouble. Dans les cas extrêmes, comme les différentes addictions (alcool, tabac, jeux, etc.), le désir, impossible à satisfaire, n’engendre plus que de la souffrance.

Les désirs non naturels et non nécessaires sont des désirs vains comme vouloir la richesse, la gloire et les honneurs. Ce sont aussi des désirs vides parce qu’ils sont liés à des opinions vides, comme l’espoir d’être immortel.

Face à ces trois sortes de désirs, il y a deux types de plaisirs : en mouvement et stable. Le plaisir en mouvement n’est pas le Souverain Bien, mais il n’est pas pour autant toujours illégitime à poursuivre : manger à sa faim met en mouvement notre nature et procure un agrément, même s’il n’a pas de caractère permanent, puisque la faim reviendra irrémédiablement. Le plaisir stable se caractérise par l’absence de trouble : c’est celui qui est perçu par les sens quand la douleur a disparu. Ataraxie (tranquillité de l’âme) et aponie (absence de trouble du corps) sont les deux mamelles du Souverain Bien, autrement dit le plaisir comme “principe et la fin de la vie bienheureuse”.

Universelle panacée

Les Épicuriens nomment ainsi les trois domaines de la philosophie de leur maître [4] :

La canonique traite de façon d’accéder à la vérité, la physique des réalités terrestres et célestes. Ces deux domaines traitant du jugement du vrai, des dieux et de la mort, conduisent au troisième domaine qu’est l’éthique. La vérité sur ce que sont les dieux, ce qu’est la mort et comment l'univers, le corps et l’âme ne sont constitués que de matière, posent les fondations de la morale épicurienne orientée vers le plaisir comme Souverain Bien.

La philosophie épicurienne est une médecine alternative. Épicure est réputé pour avoir une santé fragile, et il a sans doute cherché sa propre thérapeutique dans son Tetrapharmakos, le quadruple remède, voie royale vers le bonheur parfait. Mais comment parvenir à l’ataraxie et à l’aponie ?

Voici l’ordonnance du Docteur Épicure, telle que l’a retranscrite Philodème de Gadara, philosophe du Ier siècle et figure majeure de l’épicurisme romain :

Les dieux ne sont pas à craindre, / la mort n’est pas à redouter, / le bien facile à acquérir, / le mal facile à supporter. Philodème, Papyrus Herculanum, cité par P. Hadot, in Qu’est-ce que la philosophie antique ?, p. 192. 

Les dieux n’ont rien à faire des hommes, puisque nous avons vu qu’ils n’en dépendaient aucunement. L’angoisse d’une punition divine, d’un destin funeste, ne repose que sur des opinions vides.

La mort n’est pas à craindre. L’âme n’est que matière, qui se dissout à la mort du corps : pas d’immortalité à espérer, ni de salut dans un quelconque au-delà. La vie et la mort s'excluent mutuellement. La vérité de la vie n’est que dans la sensation, de même que la souffrance, hors la mort est “privation de toute sensibilité” [5]

Le bien est facile à obtenir, puisqu’il suffit de satisfaire les seuls désirs naturels et nécessaires. Ceux-ci procurent un plaisir stable, et induisent aponie et ataraxie.

Le mal est facile à endurer, car d’une part, en abandonnant les désirs naturels et non nécessaires et les désirs vides, nous nous épargnons la souffrance qu’engendre un plaisir éphémère ou vain et, d’autre part, la douleur ne dure pas et il est possible de lui opposer la pensée des plaisirs purs passés ou à venir [6].

La vertu indispensable pour réaliser le bonheur en acte est la prudence, phronèsis en grec. Cette sagesse pratique à la question éthique portant  “sur ce qui est choisir et à refuser”. La vie de plaisir est une vie vertueuse, et la vie vertueuse est une vie de plaisir continu.

Épicure souligne également l’importance de l’amitié dans la vie vertueuse. Le sage  ne mène pas une vie solitaire et purement contemplative. Il a besoin de disciples pour pratiquer le don de soi et d’échanges dans l’apprentissage de la vie bienheureuse avec une communauté d’amis.

La philosophie est, au-delà de ce qui se dit, ce qui s’éprouve. Jean-François Balaudé, in Gradus philosophique, p. 220.

Le sage goûte au plaisir de la conscience de l'existence pure, se détachant du temps en opposant l’être au devenir. Libéré des besoins autres que strictement naturels, vivant en autarcie puisque se suffisant à lui-même, et entouré de ses amis, il atteint la perfection divine : le mode de vie selon la philosophie épicurienne prend les dieux pour modèle. L’état de sagesse présente enfin cet avantage d’être irréversible, une fois acquis, même si la pratique demeure indispensable.

[Celui] qui est devenu sage une fois ne peut plus de son plein gré avoir une disposition contraire, ni simuler une telle disposition. Serait-il davantage assailli par les passions, elles ne l’entraveraient pas pour la sagesse. DL X, 117.

Histoires particulières

Malveillances et apologie

Si les réseaux sociaux avaient existé au temps d’Epicure, de ses détracteurs et de ses partisans, nul doute que les échanges de tweets, de likes ou unlikes, les blocages et signalements eurent été légion. Toute ressemblance, dans les descriptions qui suivent, avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être qu’à peu près fortuite, puisque inspirée par les écrits de Diogène Laërce [7].

Les posts des malveillants

Diotime pirate le compte d’Épicure et publie cinquante tweets licencieux sous le pseudo Épicucul. Un groupe ayant pris le pseudo de Réfutations de Dioclès prétend qu’Épicure a prostitué son frère. Timocrate, ancien disciple d’Épicure, l’accuse de ne pas être un citoyen légitime, un véritable Athénien de souche. Le même Timocrate publie une vidéo où l’on voit Épicure vomir deux fois par jour après les excès de réunions philosophiques nocturnes.

La rumeur prétend qu’Épicure n’était pas en reste, au vu de ses néologismes injurieux dignes d’un capitaine Haddock au sommet de sa verve : “poumon marin”; “dilapideur, marchand de drogues” (à propos d’Aristote) ; “Radotcrite” (Démocrite le radoteur) ; “Imbécidore” “Antidore l’imbécile” [8]

Les FAVs des followers apologétiques

Diogène Laërce est le premier fan d’Épicure : la patrie a honoré le fondateur du Jardin de vingt statues ; ses followers sont “si nombreux que des villes entières ne suffiraient pas à en donner la mesure” [9]. Apollodore, influenceur surnommé “le maître du Jardin” créateur de la chaîne YouPhilube Sur la vie d’Épicure, raconte que tous ceux qui vivent avec Épicure dans le Jardin ont “le régime de vie le plus frugal et le plus simple”. Dans une vidéo vue plus d’une myriade de myriades de fois, Apollodore déclare : “ils se satisfaisaient d’un cotyle de vin ; mais en général, ils buvaient de l’eau” [10].

Le tweet le plus liké d’Épicure est le suivant : “Envoie-moi un pot de fromage, afin que je puisse, quand je le voudrai, faire grande chère” [11].

Bref, rien de nouveau sous le soleil.

Le vin pur et le froid Hadès

Les derniers instants d’Épicure sont rapportés par Diogène Laërce. Après quatorze jours passés à souffrir d’une rétention d'urine causée par une lithiase, le philosophe, âgé de soixante-douze ans, entre dans l’eau chaude contenue dans une baignoire en bronze. Entouré par ses amis jusqu’aux portes du trépas, il énonce ses dernières recommandations puis avale du vin pur et décède dans la foulée. Hermippe de Smyrne, biographe du IIIe siècle av. J.-C., raconte ainsi la fin d’Épicure :

Salut à vous, et souvenez-vous de mes doctrines ; telle est la dernière parole qu’Épicure adressa à ses amis, au moment de mourir ; il entra en effet dans une baignoire chaude, huma le vin pur, puis huma le froid Hadès [12]. DL X, 16.

L’utilisation du vin pur comme aide à mourir est une pratique décrite chez d’autres philosophes. C’est le cas de Stilpon de Mégare, philosophe de l’école d’Euclide.

Stilpon de Mégare [...] a été terrassé par la vieillesse, puis par la maladie, attelage infernal. Mais il trouva dans le vin un cocher bien meilleur que ce couple funeste. Car, après avoir bu, il prit les devants. DL II, 120.

Arcésilas, platonicien et fondateur de la Moyenne Académie, meurt fou après une ingestion massive de vin pur [13]. Son successeur, Lacydès, succombe à une paralysie causée par un excès de boisson [14]. Enfin, Chrysippe, fondateur du Stoïcisme avec Zénon, boit un vin doux non coupé d’eau lors d’un sacrifice. Pris de vertige, il meurt cinq jours plus tard.

Chrysippe eut la tête qui tourne après avoir vidé à grande gorgée la coupe de Bacchus. Il ne considéra ni le Portique [15], ni sa patrie, ni son âme, mais partit vers la maison d’Hadès. DL VII, 184.

L’alcool est donc définitivement à consommer avec modération, que l’on soit philosophe grec antique ou contemporain du Dry January, cette campagne de santé publique ayant lieu tous les mois de janvier, pour faire une pause dans sa consommation et sa relation avec l’alcool. Quel dommage de ne pas l’avoir instaurée plus tôt, sauvant ainsi de grands penseurs au grand bénéfice de leurs disciples passés et à venir !

Notes

[1] Horace, Épîtres, Livre 2, IV.

[2] Épictète, Entretiens, Livre III, 24, 38.

[3] La potomanie est un besoin irrépressible de boire de l’eau, jusqu’à en ingérer plusieurs litres. Elle peut conduire à la mort du potomane par intoxication : l’eau tue.

[4] DL X, 30.

[5] Épicure, Lettre à Ménécée, 124.

[6] Peu de temps avant sa mort, Épicure s’adresse ainsi à son disciple et ami Idoménée : “Je vous écris cette lettre alors que je passe et achève en même temps le bienheureux jour de ma vie ; les douleurs que provoquent la rétention d’urine et la dysenterie se sont succédé sans que s’atténue l’intensité extrême qui est la leur ; mais à tout cela la joie qu’éprouve mon âme a résisté, au souvenir de nos conversations passées”, DL X, 22.

[7] DL X, 3-12.

[8] DL X, 8.

[9] DL X, 9.

[10] DL X, 11.

[11] Ibid.

[12] Hadès est le dieu des Enfers.

[13] DL IV, 44.

[14] DL IV, 61.

[15] Le Stoïcisme est appelé l’école du Portique car elle avait lieu dans une galerie portant ce nom, stoa en grec.

Bibliographie

Émile Bréhier, Histoire de la philosophie, PUF ; Les Stoïciens, Gallimard.

Pierre Hadot, Qu’est-ce que la philosophie antique ? Gallimard, Coll. Folio Essais.

Diogène Laërce, Vies et Doctrines des Philosophes Illustres, Livre de Poche. Abréviation utilisée dans cet article pour désigner cet ouvrage : [DL], suivi du numéro du livre et de la numérotation des fragments, exemple [DL VI, 20] pour le livre VI et le fragment 20.

André Lalande, Vocabulaire technique et critique de la philosophie, PUF.

Dominique Folscheid, Les grandes philosophies, Que sais-je ?

Christian Godin, La Philosophie pour les nuls, First Éditions. 

Laurent Jaffro, Monique Labrune, Gradus philosophique, GF Flammarion.

Louis-Marie Morfaux, Jean Lefranc, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, Armand Colin.

Questions Philo, 30 concepts incontournables - Les 30 plus grands philosophes, Éditions Euro Service Internet.

Patrice Rosenberg, La Philosophie - Retenir l’essentiel, Nathan.

Wikipédia : Épicure ; Philodème de Gadara ; Hermippe de Smyrne ; Stilpon de Mégare ; Arcésilas de Pitane ; Lacydès ; Chrysippe de Soles.

Voir aussi

« De Socrate à Descartes - Philosophie - Fiches de lecture, tome 1 » Fiche n° 3 : Lettre à Ménécée, Épicure.

Patrick Moulin, MardiPhilo, août 2024.

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