Découvrez mon ouvrage Fidel Castro est-il Socrate - "¿Es Castro Sócrates ?", publié en octobre 2020 aux Éditions de L'Harmattan.

Quatrième de couverture

"Que peuvent bien avoir en commun le père de la philosophie et un jeune révolutionnaire du XXe siècle ? Fidel Castro est-il Socrate ? Chacun d'eux est à la fois accusé et avocat de sa propre défense. Chacun d'eux combat contre un despotisme : celui de l'ignorance ou de l'injustice. Tous deux veulent guider la jeunesse vers une vie qui vaille la peine d'être vécue. L'un s'exprime par les mots de son disciple Platon, l'autre porte la parole de son Apôtre José Martí. Socrate fait naître la philosophie occidentale, par son art d'accoucher les esprits ; Fidel Castro accomplit le rêve patriotique d'une lignée méconnue de philosophes cubains, en quête d'indépendance. Ici parle la lutte incessante des idées, pour la liberté et la dignité de la conscience humaine."

Fidel Castro la Historia me absolvera

La Historia me absolvera [L’Histoire m’acquittera] est le texte de la plaidoirie prononcée par Fidel Castro lors de son procès en 1953, suite à l’attaque de la caserne Moncada à Santiago de Cuba. Il explique ce qui a conduit à cet assaut et dénonce la dictature de Batista. Il présente son programme de réforme en faveur de la souveraineté du peuple. Et surtout, il expose les arguments en faveur de la révolution cubaine.

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Sartre, Ouragan sur le sucre, Revue des Temps modernes

Ce texte fait partie d'un projet inachevé de livre sur Cuba, Fidel Castro et son régime politique révolutionnaire. Sartre y relate ses voyages de 1949 et 1960 à Cuba. Il y donne des éléments historiques, son analyse du régime incarné par Fidel Castro et sur la personnalité de ce dernier. La doctrine existentialiste de Sartre se déploie dans ces réflexions sur Cuba et le Castrisme.

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La pièce de théâtre Abdala est datée du 23 janvier 1869. José Martí est alors un adolescent âgé de 16 ans. La guerre dite des “Dix ans” vient de commencer en 1868, à l'initiative de Carlo Manuel de Céspedes, futur président de Cuba, et dénommé le “Père de la Patrie” par les Cubains. La veille de la publication de la pièce dans l’hebdomadaire Patria - périodique publié par José Martí -, le 22 janvier 1869, ont lieu les événements du théâtre Villanueva. Lors d’une représentation théâtrale, des partisans de l’indépendance de Cuba présents dans la salle sont tués par des membres du corps des volontaires espagnols, pour avoir clamé leur volonté de libération de l’île. José Martí est un témoin indirect de ces événements sanglants, qui se déroulent à La Havane, où il réside alors chez son professeur Rafael Maria de Mendive, dont la maison est située juste à côté du théâtre Villanueva. Dans la foulée de ces événements, José Martí écrira un poème, et la pièce de théâtre Abdala. Pour mémoire, il sera arrêté par les Espagnols quelques mois plus tard, sous le prétexte d'une lettre écrite à un de ses compagnons d’école, dénonçant son rattachement aux colons. Il sera condamné, à 16 ans, aux travaux forcés, puis à l’exil en Espagne.

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La Edad de Oro [L’Âge d’Or] est une revue mensuelle écrite par José Martí, et destinée aux enfants. Quatre numéros seulement ont été publiés, de juillet à octobre 1889. À l’époque, l’Apôtre séjourne à New York, où il prépare la guerre qui aboutira à l’indépendance de Cuba, dans laquelle il perdra la vie le 19 mai 1895, à Dos Rios, abattu par l’infanterie espagnole.

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José Martí, écrivain, poète, philosophe, essayiste, journaliste, etc. est dénommé par les Cubains leur "Héros national", ou encore "l'Apôtre". Ce Dictionnaire, rédigé en espagnol, regroupe des citations de José Martí sur 1 558 sujets (épigraphes) et 9 614 citations. Afin d'être en mesure de mieux comprendre la pensée martinienne, j'ai entrepris de tenter de traduire quelques-unes de ces citations, au moyen de mes maigres connaissances de la langue hispanique, et d'un très bon dictionnaire d'espagnol. Je souhaite ainsi, à ma très modeste échelle, contribuer à partager et à faire connaître une autre approche de la philosophie.

Pour pénétrer dans l’œuvre vaste de José Martí, un livre comme celui-là constitue une aide précieuse, avec laquelle nous ne comptions pas jusqu’à présent, au moins, dans cette ampleur [dans une telle dimension]. La volonté de son auteur est ambitieuse, puisqu’il [ce livre] couvre l’essentiel de la pensée martinienne sur pratiquement tous les sujets qu’a traité l’Apôtre. (Extrait de la quatrième de couverture).

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José Lezama Lima (1910-1976) est un poète, romancier, essayiste cubain.

• Esperar la ausencia [Attendre l'absence].

• María Zambrano.

• Muerte de Narciso [La mort de Narcisse].

• Noche insular: jardines invisibles [Nuit insulaire : jardins invisibles] (à paraître).

• Pabellón del vacío [Pavillon du vide].

• Preludio a las eras imaginarias [Prélude aux ères imaginaires].

• A partir de la poesía [À partir de la poésie].

• La imagen histórica [L'image historique].

• Introducción a los vasos órficos [Introduction aux vases orphiques].

• Las eras imaginarias : los egipcios [Les ères imaginaires : les Égyptiens].

• Las eras imaginarias : la biblioteca como dragón [Les ères imaginaires : la bibliothèque comme dragon] :

  • Première partie

  • Seconde partie.

• Saint-John Perse : historiador de las lluvias [Saint-John Perse : historien des pluies].

• Cortázar y el comienzo de la otra novela [Cortázar et le commencement de l’autre roman].

• Confluencias [Confluences].

[Traduction en français et annotations : Patrick Moulin, MardiPhilo.]

• Adivinanzas [Devinettes].

• Balada de los abuelos [Ballade des deux aïeux] 

• Jugabas con un lápiz [Tu jouais avec un crayon].

• Pero que te pueda ver [Mais qu'au moins je puisse te voir].

• Un largo lagarto verde [Comme un long crocodile vert…].

"José Cipriano Pío Joaquín de la Luz y Caballero (La Havane, 11 juillet 1800 - La Havane, 22 juin 1862). Pédagogue et philosophe cubain. Considéré comme un maître par excellence et un formateur de consciences qui a rehaussé le sens de la nationalité cubaine. Il a écrit des articles dans les publications de son époque, des livres de textes, réalisé des traductions et composé des discours. Son œuvre la plus surprenante fut les « Aphorismes », des notes brèves qu'il écrivit au cours de sa vie, des données et des observations liées à tout ce qui retenait son attention, des pensées religieuses, patriotiques, scientifiques et humaines." (Source : Ecured.)

Accéder aux Aphorismes de José de la Luz y Caballero.

Rafael Sixto Casado y Garcia de Alayeto, celui qui sera "le premier maître du maître", autrement dit le premier instituteur de José Martí, naît le 6 août 1834, à La Havane. Il y meurt à l’âge de 36 ans, d’une affection pulmonaire. Cette vie courte est cependant fructueuse : il publie 13 ouvrages en 13 ans, dont les Leçons de morale. Il veut être utile à la jeunesse cubaine, en lui apportant les connaissances et la capacité de penser par soi-même, afin de défendre la patrie. Car c’est bien de la patrie cubaine qu’il s’agit.

José Martí combat contre le colonialisme espagnol, pour que Cuba soit indépendante ; Rafael Sixto Casado œuvre contre l’éducation scolastique espagnole, pour que les jeunes Cubains apprennent à penser par eux-mêmes. Rafael Sixto Casado a ainsi lutté contre la “colonisation” de la pensée, là où José Martí lutte contre une emprise “physique” par la colonisation espagnole. Tous deux sont mus par un sentiment patriotique. Et Rafael Sixto Casado fait figure de précurseur.

Accéder à la Fiche de lecture - Rafael Sixto Casado, Lecciones de Moral (texte intégral traduit en français).

José Agustín Caballero (1762-1835) est l'auteur du premier ouvrage philosophique cubain, Philosophia Electiva. Il est l'un des plus importants représentants de la nouvelle génération des réformistes créoles. Ce mouvement cubain, inspiré de celui européen des Lumières, s'étend du XVIIIe siècle jusqu'au début du XIXe siècle. Il a notamment inspiré José Martí.

L'ouvrage Philosophie Electiva est à la fois l'ensemble du contenu du cours de Philosophie sur la Logique enseigné par José Agustín Caballero au Seminario de San Carlos à La Havane, et une critique de la Scolastique et de sa rigidité de pensée. Voici la définition que donne J. A. Caballero de la Philosophie Élective :

Il est plus opportun pour le philosophe, y compris le chrétien, de suivre plusieurs écoles à volonté, que d’en choisir une seule à laquelle se destiner. [...] Choisir une seule école de préférence aux autres nous prive de la liberté de philosopher parce que l’attachement à une école et à son maître nous obscurcit le jugement et pose des obstacles sur le chemin pour atteindre la vérité. Dissertation I, VII.

C'est la première fois, à notre connaissance, que la Philosophie Electiva est traduite intégralement en français.

Accéder à la Fiche de lecture - José Agustín Caballero, Philosophia Electiva (texte intégral traduit en français)

Félix Varela (1788-1853) est une des figures majeures de la philosophie cubaine, avec José Agustín Caballero et José de la Luz. Partisan de l’indépendance de l’Amérique latine et de l’abolition de l’esclavage, il est officiellement le premier à évoquer la notion de patrie pour Cuba, et celle plus générale de patriotisme.

L’ouvrage Miscelánea Filosófica, publié en 1819, regroupe les concepts essentiels de la doctrine de Félix Varela. Le livre traite de la logique, de l’esprit humain, de l’idéologie, de la scolastique et du patriotisme.

Accéder à la Fiche de lecture - Félix Varela, Miscelánea Filosófica, Sixième partie - Patriotismo (texte intégral traduit en français).