José Martí, La Edad de Oro n° 4 — La galería de las máquinas...

Et si tout dans l'Exposition était vrai ? Une bonne dame a tendu un piège à l'homme de La Edad de Oro. Ils parlaient de l'article, et elle lui a dit : “Je suis allé à Paris.” "Ah, madame, quel dommage alors ! Qu'a-t-on dit à propos de l'article !" “Non : je suis allé à Paris, parce que j'ai lu votre article.” Et un autre homme bon, qui est allé à Paris, a dit “qu'on ne s'y trompe pas, La Edad de Oro était à Paris sans qu'il la voit, parce qu'il a passé tout son temps dans l'Exposition et tout ce qu'il y a à voir dans l'Exposition est dans La Edad de Oro.”

Mais l’homme bon dit qu'il manquait une gravure, pour que les enfants puissent bien voir toute la richesse de ces palais ; et c'est la gravure de la “Galerie des Machines”, qui était le couloir où s'ouvraient les différentes portes des industries du monde, et là-bas au fond se tenait le plus bel édifice, où étaient en enfilade, comme des éléphants agenouillés, les machines pour tout ce que l'homme sait faire. Celui qui a vu tout cela, revient en disant qu'il se sent comme plus grand. Et comme La Edad de Oro veut que les enfants soient forts, courageux, et de bonne stature, voici, pour les aider à faire croître leur cœur, la gravure de La Galerie des Machines.

Patrick Moulin, MardiPhilo, juin 2025.