Il y a une science qui étudie l'être en tant qu'être et ses attributs essentiels.
Ainsi toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences, qui se réduisent à trois principales : à savoir la médecine, la mécanique et la morale.
Je ne sais si je dois vous entretenir des premières méditations que j'y ai faites (en Hollande), car elles sont si métaphysiques et si peu communes qu'elles ne seront peut-être pas au goût de tout le monde.
On peut appeler empirique toute philosophie qui s'appuie sur des principes de l'expérience ; pure, au contraire, celle qui expose ses doctrines en partant uniquement de principes a priori. Celle-ci, lorsqu'elle est simplement formelle, se nomme Logique, mais si elle est restreinte à des objets déterminés de l'entendement, elle se nomme Métaphysique.
Excepté l'homme, aucun être ne s'étonne de sa propre existence ; c'est pour tous une chose si naturelle, qu'ils ne la remarquent même pas. (...) De cette réflexion et de cet étonnement naît le besoin métaphysique qui est propre à l'homme seul. L'homme est un animal métaphysique. Supplément XVII.
S'il existe un moyen de posséder une réalité absolument au lieu de la connaître relativement, de se placer en elle au lieu d'adopter des points de vue sur elle, d'en avoir l'intuition au lieu d'en faire l'analyse, enfin de la saisir en dehors de toute expression, traduction ou représentation symbolique, la métaphysique est cela même. La métaphysique est donc la science qui prétend se passer de symboles.
Partie de la philosophie qui traite de ce qui échappe à notre expérience, est supérieur aux réalités sensibles, au-delà de la physique (Cf. Aristote).
Latin scolastique metaphysica, du grec meta ta phusika ("après la physique), titre d'un traité d'Aristote.
Partie de la philosophie qui traite des premiers principes de la connaissance ; 1647, Descartes, partie de la philosophie qui a pour objet la connaissance de Dieu et de l'âme.
Ordre de connaissances ou de réalités qui s'oppose aux choses sensibles, et aux représentations naturelles que se fait le sens commun.
Qui constitue ou qui concerne les êtres tels qu'ils sont dans leur nature propre, par opposition à leur apparence.
Qui constitue ou qui concerne un haut degré de synthèse des connaissances particulières. (...)
Chez Kant, constitutif de la connaissance, ou du jugement moral, a priori, et non dérivé de l'expérience.
Chez Auguste Comte : qui appartient au mode de pensée critique et transitoire, intermédiaire entre "l'état théologique" et "l'état positif" de la pensée.
D'après l'expression grecque meta ta physica, c'est-à-dire "après la physique", nom donné par Andronicos de Rhodes (50 après J.-C.) aux livres d'Aristote qui venaient après ceux de la Physique).
Qualifie des réalités qui échappent à l'expérience commune, supérieures aux réalités sensibles.
Qualifie les questions fondamentales que pose "l'existence" humaine, celle d'un être qui a conscience d'être mortel.
Qualifie une connaissance qui s'élève au-delà de ce qu'atteignent les sciences positives et tend à constituer un savoir rationnel supérieur dénommé la métaphysique.
Difficile, trop abstrait, insolite.
Partie de la philosophie qui s'occupe d'objets échappant à notre expérience. L'existence, la mort, l'immortalité, Dieu sont les plus grands problèmes métaphysiques. A la différences des problèmes scientifiques, ils n'ont pas de solution unique mais sont sujets à des conceptions divergentes et à des interprétations multiples.
Scolastique.
Patrick Moulin, MardiPhilo, septembre 2024.
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