Urgences
Ce chapitre concerne à la fois les situations d'urgences proprement dites (pulpite irréversible, cellulites, traumatismes ...) mais aussi les "urgences de confort" et autres actes pouvant être rencontré lors des permanence d'urgence. (Ex : recherche de foyer infectieux, rescellement de PF, ...). Ce chapitre ne se veut pas exhaustif, et ne traitera que des situations les plus fréquemment rencontrée.
L’« urgence vraie » en odontologie est une situation pathologique où l’urgence est objective (par exemple, la cellulite d’origine bucco-dentaire), c’est-à-dire qu’il y a une gravité tangible pouvant engager le pronostic vital ou fonctionnel du patient. Les urgences relatives renvoient à des situations d’urgences « esthétique » ou « fonctionnelle » (par exemple, le descellement d’une prothèse fixée sur une dent antérieure). Certaines de ces urgences sont médicalement minimes, mais peuvent entrainer des répercussions sociales et/ou fonctionnelles chez le patient. Elles ne doivent donc pas être négligées, bien qu’elles ne soient pas qualifiées d’« urgences vraies » (Guivarc'h, 2017).
Selon le cas, le patient est éventuellement réadressé à son praticien traitant avec un courrier résumant la prise en charge de l’urgence (motif, diagnostic, traitement, prescription). Voir "écrire une lettre à un confrère"
Source bibliographique
M. Guivarc’h, G. Maille, F. Bukiet, P. Le Coz, Prise en charge des urgences en odontologie : de la nécessité d’une réflexion éthique, Ethics, Medicine and Public Health, Volume 3, Issue 4, 2017, Pages 460-464, ISSN 2352-5525, https://doi.org/10.1016/j.jemep.2017.07.001.