Les cavités MOD représentent un challenge car elles potentialisent les effets adverses de la rétraction de polymérisation du matériau c’est-à-dire : une perte d’étanchéité, des sensibilités postopératoires, une flexion cuspidienne non négligeable, voire la fracture de la dent elle-même.
Les techniques semi-directes et indirectes pallie le problème du stress de polymérisation des restauration en réduisant ce stress uniquement au niveau du joint de colle. Par conséquent, elles restent une solution de choix pour la restauration des larges cavités MOD dans les secteurs postérieurs.
Préliminaire : Digue, placement de la matrice et des coins, réalisation du mordancage sélectif (30s émail 15s dentine) et rinçage-séchage (Selon la Wet bond technique (= sécher sans dessécher))
Réalisation du traitement adhésif amélo-dentinaire (Scellement dentinaire immédiat + adhésif pour les murs proximaux)
Transformation de la cavité MOD en cavité de classe I en montant les murs proximaux avec du composite de restauration
Mise en place du CVI ou CVIMAR à hauteur de 50 % du volume présent
Application d’une couche d’adhésif sur le CVI et photopolymérisation
Finalisation par stratification d’une couche de composite sur au moins 2 mm en occlusal.
Pas de différence significative concernant la survie des échantillons entre technique composite classique vs technique super closed sandwich, mais limitation de la formation et la propagation de fêlures dues à la contraction de polymérisation. Meilleur résultats avec le CVIMAR.
Les étapes sont exactement les mêmes que pour la super sandwich fermé, il faut juste remplacer le CVI par les fibres de verres (Type EverX).
Les résultats après le test de fatigue accélérée sont équivalents à ceux obtenus pour les inlays indirects et semi-indirects (87 % de survie pour les restaurations directes et 93 % pour les restaurations indirectes et semi-directes).
Technique Tips – The Modified Super-Closed Sandwich Technique - Jason Smithson
Approche moderne des larges restaurations composites MOD dans les secteurs postérieurs - Réalités Cliniques (Vol. 29 - décembre 2018 - n° 4)