Volume de la perte de substance : les contraintes liées au retrait de polymérisation des composites en méthode directe sont vecteurs de sensibilités postopératoires (fluides buccaux et reprises de carie) et de fêlures ou de fractures au niveau de l’émail bordant la restauration.
Valeur des structures anatomiques résiduelles : si la perte de substance entraine la réduction d'une ou plusieurs cuspides, il est plus aisé de rétablir une anatomie occlusale correcte avec des contacts statiques et dynamiques optimaux au laboratoire qu’en bouche.
Fonction (bruxisme/occlusion) : La gestion de l'occlusion est plus facile sur articulateur. La présence d’une parafonction comme le bruxisme (qu’il soit statique ou dynamique) ne contre-indique que l’utilisation des restaurations indirectes partielles en céramiques. La réhabilitation des dentures abrasées pourra se faire grâce à des onlays composites ou en or
Présence de fêlures
Symptômes
Esthétique : rendu esthétique géré par le prothésiste est plus performant à condition de maîtriser la transmission des informations entre le praticien et ce dernier (photographie, prise de teinte, fiche de liaison…).
Vitalité pulpaire
Nombre de restaurations : les techniques de laboratoire permettent de rétablir de façon optimale les points de contact interdentaires.
Situation des limites : les restaurations directes nécessitent une épaisseur minimale de 1 mm d’émail en cervical avec une limite chanfreinée. Pour les restaurations indirectes collées, une étanchéité satisfaisante est obtenue avec seulement 0,5 mm d’émail, et ce quel que soit le type de limite.
Situation de la dent sur l’arcade : les secteurs postérieurs peuvent être difficiles d’accès, notamment dans les cas d’ouverture buccale réduite (par exemple, restauration occluso-distale d’une 17 ou d’une 18), et contre-indiquent l’utilisation d’une technique directe
Présence d’un porte à faux proximal
Une cavité MOD réduit de 63% sa résistance mécanique originelle.
La cavité MOD augmente donc le risque de fêlure et de fracture et indique le placement d'une restauration indirecte
Small-medium : Restauration directe en composite
Medium-large : Restauration directe ou indirecte selon si il existe des facteurs de risque ou non. (Bruxisme, Fêlures)
Extensive : Les forces occlusales sont concentrées directement sur le matériau, qui les transférera aux fines paroi et augmente donc le risque de fracture. Il faudra donc réalisé une restauration indirecte, si possible en céramique car cela résiste mieux à la compression.
Étude de Van Dijken et Hasselrot (2010, Dental Materials). Sur 252 onlays Empress avec des pertes de substance importantes, seulement 24,1% ont présenté un échec après 15 ans. C’est un excellent résultat si on le compare aux 26% d’échecs (Pjetursson et al, 2007) ou aux 31% (Creugers et al, 1998) d’échecs des CCM dans la même période. On ne peut donc pas dire que les couronnes sont plus durables que les onlays, d’autant plus que leur remplacement par une autre couronne n’est pas toujours possible. De plus lors l’analyse des échecs on note des pertes de restauration (18/252), des fractures de céramique (16/252), des caries (11/252) qui sont des échecs relatifs car ils permettent de refaire des restaurations partielles. Seuls 3 échecs sont de nature endodontique, 3 en rapport avec des problèmes parodontaux, 1 fracture coronaire et 3 fractures radiculaires. Ainsi le nombre de situations où après 15 ans, on risque de perdre la dent est très très faible (moins de 3% quelque soit la façon de compter).
Pourquoi et quand faire un inlay-onlay ? - Académie De Dentisterie Adhésive (ADDA), coordination Frédéric Raux - 2010
ON-Lays - basic principles. Webinar - Youtube - BELOGRAD Academy
http://jeanpierreattal.blogspot.com/2012/03/message-n7-un-onlay-vaut-il-mieux-quune.html