Classe II
TECHNIQUE D'EMPREINTE
(1) maxillaire : empreinte anatomo-fonctionnelle en 2 temps / composée
(2) mandibule : empreinte sectorielle via une selle porte-empreinte sur châssis
CONCEPTION PROTHÉTIQUE
(1) Objectifs
1. exploiter la proprioception desmodontale
2. neutraliser les axes de rotation de la selle prothétique
(2) moyens
1. Cl II sans subdivision
1. nombreux taquets d'appui répartis sur l'arcade en regard des cuspides d'appui
antagonistes
2. côté crête : taquets mésiaux reliés à une selle rigide
2. Cl II subdivision (avec édentements encastrés)
Exemple au maxillaire
Le fait d'avancer la potence, cela va augmenter la surface d'appui palatine. Plus il y aura de dents absente et plus il faudra de la surface d'appui muqueuse pour contre balancer ce manque d'appui.
Il ne faut surtout pas chercher à vouloir combler la modification. (Avec un bridge par exemple) Il va nous permettre d'équilibrer notre prothèse.
On a deux crochet de Ackers et un crochet de nally martinet.
Fiche de labo :
Appuis
Appui occluso-mésial sur 17, 24
Appui occluso-distal 14
Rétention
Barre en I sur la 24
Crochet anneau en vestibulaire sur la 17
Réciprocité
Crochet anneau en lingual sur la 17
Connecteur
Plaque palatine
Sustentation de la base
15-16, 25-26-27
Plans guide
Mésial de la 17, distal de la 14 et de la 24.
Exemple à la mandibule
La longueur de la barre lingual ne doit pas dépasser 7 équivalent cuspide entre 2 potence. (Ex 1 molaire est 2 équivalent cuspide, 1 incs, canine, prémo est 1 équivalent cuspide). Si on avait pas mis une potence au niveau des 2 prémolaires, cela aurait fait 9 équivalent cuspide et la barre lingual ce serait déformée.
On pourrait faire un bandeau, mais comme cela recouvre la sertissure gingivale on risque d'aggraver les problèmes parodontaux. (Indication en cas de place insuffisante, de contre dépouille)
Barre lingual, crochet bonwill sur la 34, ackers sur 44, cavalier sur 46/47
Sources
Santoni ADF 2015