L’armature est réalisée en titane, ce matériau a l’avantage de disposer d’une très grande résistance mécanique et d’un module d’élasticité très bas. De plus le titane est biocompatible et léger ce qui le rend facilement supportable pour le patient. L’armature doit être parfaitement passive.
Un plateau comportant une sonde, une précelle et un miroir
Une cassette universelle
Une trousse prothétique implantaire comportant un tournevis et une clef dynamométrique
Un capteur radio et un angulateur
L’armature est mise en place tout d’abord par un vissage manuel. L’objectif de cet essayage est de valider le design et l’adaptation grâce à un contrôle radiologique avec angulateur du joint entre le pilier MUA et l’armature. La passivité est contrôlée grâce à un test des serrages opposés
D’autres points sont à contrôler :
Visuel et tactile (grâce à une sonde) du joint entre le pilier MUA et l’armature.
Le design, de la forme générale et la distance entre la gencive et l’armature (afin de permettre le passage des brossettes inter-dentaires)
De la longueur des extensions en distal des implants les plus postérieurs
Du bon soutien de chacune des dents par l’armature. Pour cela il faudra s’aider de la clé vestibulaire de position que le prothésiste réalise lors de l’étape du montage des dents sur cire validé.
Après cet acte : Montage par le prothésiste des dents sur cire sur l’armature validée.
Au cours de cette étape, les mêmes contrôles que lors de l’essayage du montage des dents sur cire sont effectués. Il faut s’assurer qu’il n’y ait pas eu de modifications du montage entre ces deux étapes.
Après cet acte : Polymérisation par le prothésiste et réalisation de la prothèse définitive