Diabète
Tous les patients concernés par un diabète de type 1 et diabète de type 2 ont une affection de longue durée (ALD) dite « exonérante ». Les tarif pratiqués ne peuvent pas faire l’objet d’entente directe ou de dépassement d’honoraires. La prise en charge est à 100 % et en tiers payant.
Bilan parodondotal, code HBQD001, 50 euros (PEC uniquement chez le patient ayant une ALD pour le diabète) // Opposable une fois par an.
Pour être côter il doit contenir au minimum :
L'interrogatoire du patient : antécédents médicaux-chirurgicaux et allergies (pouvant influer sur l’état bucco-dentaire, avec notamment une recherche des patients à risque infectieux et à risque hémorragique). Antécédents dentaires et familiaux, le patient sera également questionné sur ses habitudes concernant le brossage dentaire .
Un examen clinique extra et endobuccal
Un examen clinique de dépistage parodontal de première intention avec :
Un état de la gencive (aspect, fragilité, rétractation)
Une recherche de poches parodontales : à minima méthodes rapides type BPE (British Periodontal Examination) ou le DPSI (Dutch Periodontal Screening Index).
Le bilan parodontal est un acte diagnostique qui peut être complété par un examen radiographique (status), facturables en sus. Il peut également être complété par une séance de motivation à l’hygiène non pas prise en charge par l’Assurance maladie, facturable en sus.
Il n’est pas cumulable avec une consultation (règle CCAM).
Le bilan parodontal complet
Un examen de la gencive : Inflammation gingivale et saignement gingival. Eventuellement ulcérations, des cratérisations, une décapitation des papilles ou une hyperplasie gingivale. Récessions gingivales. Suppuration.
Une évaluation du contrôle de plaque : indice de plaque d’Oleary. L'objectif à atteindre lors de tout traitement parodontal est un indice d’au maximum 20% après thérapeutique initiale.
Évaluation du tartre : c’est un facteur important de rétention de plaque, et son éviction par détartrage et/ou surfaçage est la base de tout traitement parodontal.
Au niveau dentaire : mobilité dentaire, déplacements dentaires d’origine parodontale : égressions, migrations dentaires; Facteurs de rétention de plaque restaurations iatrogènes débordantes, surcontours, surfaces rugueuses, absence de point de contact; Présence de lésions interradiculaires.
Charting parodontal : Sondage parodontal sur chaque dent en six sites en notant les poche parodontale, la récession gingivale, le saignement au sondage. Ainsi, la perte d’attache est calculée et traduit le degré de destruction du système d’attache parodontal qui peut se produire avec ou sans formation de poche parodontale. Type periotools.
Assainissement parodontal [détartrage-surfaçage radiculaire] [DSR] sur 1 sextant HBJA003, 80 euros -- sur 2 sextants HBJA171, 160 euros -- sur 3 sextants HBJA634, 240 euros
Quelle que soit la technique utilisée
Prise en charge limitée à un traitement initial et à un traitement complémentaire en cas de persistance des lésions - par période de 3 ans - limitée aux patients diabétiques en ALD pour cette affection. (Càd droit de coter ces codes 2 fois pour un même sextant par période de 3 ans.)
Ces actes sont associables à taux plein avec les actes de radiographie et, si nécessaire, avec tous actes de soins éventuels (restauration, endodontie, ou avulsion).
Indication
Dans le traitement des gingivites induites par la plaque, il comporte alors uniquement un détartrage ; l’objectif est d’éliminer les dépôts supra- ou sous-gingivaux, afin de désorganiser le biofilm et de réduire les facteurs de rétention des bactéries pathogènes ;
Dans le traitement des parodontites, il comporte alors un détartrage et un débridement radiculaire ; l’objectif est d’éliminer la flore microbienne présente au sein de la poche parodontale et de la surface radiculaire et les dépôts résiduels sous-gingivaux insuffisamment éliminés lors du détartrage
Les résultats d’un DSR doivent être contrôlés après 8 semaines (séance de réévaluation). Les visites de maintenance parodontale sont effectuées tous les 3 et 6 mois, selon le profil de risque du patient.
Source
HAS n° 2018.0062/AC/SEAP du 19 décembre 2018 - P.12/13 pour le bilan paro.