Il y a globalement 2 situations
Contexte extrémement favorable, car la prothèse va être essentiellement dento-porté. Il n'y a que des mouvement de translation à l'insertion et à la désinsertion à gérer. A partir du moment où on réalise des améloplastie on pourra réaliser des éléments de sustentation et qu'on dispose des éléments rétentif des crochets.
Il existe une différence de compressibilité entre la muqueuse et les dents qu'il va falloir gérer, c'est donc une situation moins favorable. Il va y avoir des éléments de translation (facile à gérer) mais également des mouvement de rotation (mouvement d'enfoncement ou décollement). Il faudra alors bien veiller à annalyser notre édentement pour pouvoir disposer les appuies et les extrémités rétentive de crochet aux endroits qui vont être judicieux pour pouvoir maitriser ces mouvement de rotation.
Édentements TERMINAUX (classe I et II)
➢PPA avec appui muco-osseux + dento-parodontal
Édentements ENCASTRÉS :
➢de faible/moyenne étendue (classe III, VI, IV limitée aux premières prémolaires) : PPA avec appui dento-parodontal uniquement
➢ de grande étendue (classe III, IV et V) : PPA à appui muco-osseux + dento-parodontal
Les mouvements de rotation s'effectuent autour d'une ligne imaginaire qui rejoint les taquets d'appuis les plus distal (Appui primaire). Il faut placer un taquet d'appui perpendiculairement à cette ligne afin de s'opposer à cette rotation, on appelle ceci un appui secondaire.
Dans les cas d'édentement antérieur de grande étendu, à l’enfoncement des prothèses, ce sont les extrémités rétentives des crochets les plus distaux qui vont contrôler la rotation qui se fait autour de l’axe passant par les deux appuis occlusaux les plus mésiaux. Pour maintenir l’équilibre, il faut que la somme des moments de résistance soit supérieure à la somme des moments de désinsertion.
Dans les cas d’édentements postérieurs en extension (classes I et II), le problème de rotation est identique. Afin de s’opposer au soulèvement postérieur de la prothèse à la mandibule, il est nécessaire de concevoir un appui indirect : la barre cingulocoronaire (BCC). Au maxillaire, il est parfois très difficile de placer une BCC, faute d’espace, puisqu’elle doit se situer à 1,5 mm de la gencive marginale et ne pas intervenir dans la guidance antérieure. Il convient alors de trouver un compromis qui consistera soit à l’arrêter au niveau des prémolaires, soit à la supprimer… ce qui peut toutefois être générateur de doléances concernant la rétention. De plus il faudra toujours que l’appui occlusal situé sur la dent support de crochet soit positionné en mésial et jamais en distal afin de s’affranchir de toute action nocive sur la dent bordant l’édentement. (Classes I et II)
Axe de Rotation autour des appuis primaires
L'appui secondaire est perpendiculaire à l'AR est s'oppose à la rotation
Pour l’édentement de classe I le principal écueil est la rotation distale terminale.
Pour la classe II la rotation distale terminale et la rotation frontale.
En cas de classe III sans modification les axes de rotation passent par les appuis des dents bordant l’édentement. Mais en présence de modifications la multiplicité des axes qui en découle est un facteur positif de stabilité.
Le soulèvement postérieur autour de l’axe de rotation passant par les appuis les plus antérieurs est le principal écueil de la classe IV
L'axe de rotation, selon les mouvments que l'on étudie, va soit passer par les extrémité rétentive de crochet (ceci c'est pour le décollement de la prothèse).
Tous les appuis qui sont situé en avant de cette axe vont lutter contre ce décollement. Dans ce cas il est indispensable de disposer d'une barre cingulo-coronaire parce que ces appuies vont avoir un rôle de rétention indirect.
Pour les édentements postérieur, il est impératif de disposé les appuies en mésial de la dent adjacente à l'édentement et de disposer la potence en mésiale de façon à ne pas créer d'effet décapsuleur sur la dent terminal d'arcade.
CUMMER définie quatre classes en fonction d'une ligne imaginaire passant par les dents piliers : la ligne de Prothero ou fulcrum line autour de laquelle pivote la prothèse.
Classe I : la ligne coupe obliquement l'axe sagittal médian du maxillaire ou de la mandibule
Classe II : la ligne coupe perpendiculairement l'axe sagittal médian du maxillaire ou de la mandibule
Classe III : la ligne est unilatérale
Classe IV : la ligne forme un polygone
La détermination des bras de charge et de force permet de localiser la situation optimale des appuis secondaires, qui contrecarreront les mouvement liés à l'axe de rotation, identifié grâce à la classification de CUMMER.
La prothèse partielle amovible au quotidien - Justin Koffi
McCraken's REMOVABLE PARTIAL PROSTHODONTICS Thirteenth Edition, B. Carr, 2015
METACIEL : http://metaciel.crocuca.fr/