Dans le cas d’un édentement unitaire, l’occlusion choisit sera l’OIM du patient. Le prothésiste pourra retrouver cette occlusion par affrontement des modèles.
Obtenir un modèle de travail restituant la réalité clinique
Enregistrer la position implantaire par rapport aux autres dents et au parodonte
Permettre la réalisation de faux moignon et des suprastructures implantaires.
Les déformations entrainent des défauts d'adaptation
Créations de contraintes
Adaptation passive des suprastructures
= Élément métallique vissé ou transvissé utilisé lors de l'empreinte pour :
Enregistrer précisément la situation de l'implant
Transférer la situation sur le modèle d'étude
Transfert = Méplat + rainure -> repositionnement
Indication = - précise, permet de traiter les patients avec une LOB ou si manque de place
Critère de choix :
prothèse implanto-portée avec des implants peu nombreux et parallèle entre eux
Implant unitaire (+++)
Espace inter arcade insuffisant pour technique pickup (ciel ouvert)
Modèle d'étude de positionnement implantaire
Transfert = contre dépouille + rétention = les maintient dans l'empreinte
tranvissés + PE ajouré --> lors de l'emrpeinte, le transfert dépasse et peut être dévissé après prise du matériau
Critère de choix :
+ performante. A privilégier dès la multiplicité des implants ou des axes.
==> Jamais d'alginate = élastomères type silicones (double mélange ou wash technique), ou plâtre
Retrait du PE
Manipulation de Transfert
Repositionnement du transfert dans l'empreinte
Coulée du modèle
Vissage du transfert.
Technique indirecte, standard, à ciel fermé
Avec un PE du commerce
Dévissage vis de cicatrisation
Mise en place du transfert + radio de contrôle -> Méplat toujours en vestib.
Empreinte (double mélange en 1 temps) + retrait du PE
Dévissage du transfert en bouche + remise immédiate de la vis de cicatrisation
Vissage du transfert sur un analogue d'implant
Remise en place du transfert dans l'empreinte et coulée
Technique pick-up ou à ciel ouvert
PEI ajouré pour laisser dépasser le transfert.
Dévissage vis de cicat.
Mise en place du transfert + radio de contrôle
Vérification de l'ajustage PEI + ajout d'adhésif dans le PEI
Empreinte aux élastomères
Élimination du silicone recouvrant le transfert
Dévissage du transfert
Retrait + décontamination de l'empreinte
Remise en place des vis de cicatrisation
Mise en place de l'analogue et coulée.
Un plateau comportant une sonde, une précelle et un miroir.
Une trousse prothétique implantaire comportant un tournevis implantaire et une clef dynamométrique.
Une pièce à main et une fraise résine, une feuille de cire, un porte-empreinte en plastique pour l’arcade concernée par l’édentement, un porte empreinte perforé en métal pour l’arcade antagoniste.
Un capteur radio et un angulateur.
Un transfert d’empreinte direct implant et une réplique d’implant adapté.
Un auto-mélangeur de type Pentamix® et une seringue d’injection de précision
Les matériaux de choix pour ce type d’empreinte sont les polyéthers (Impregum®). Ils ont un module d’élasticité idéal, un caractère hydrophile, un temps de travail élevé de deux minutes et quarante-cinq secondes, un temps de prise de six minutes et une excellente stabilité dimensionnelle pendant 72 heures. Pour l’arcade antagoniste, l’empreinte est réalisée à l’alginate.
Avant la réalisation de l’empreinte, un aménagement du porte-empreinte est nécessaire. En effet ce dernier doit être perforé afin de laisser passer la tête du transfert d’empreinte pour qu’il puisse être dévissé avant la désinsertion du porte-empreinte.
La perforation s’effectue grâce à une pièce à main et une fraise résine. Elle est ensuite obturée grâce à de la cire molle afin de maintenir le matériau d’empreinte (Impregum® ) au sein du porte-empreinte et qu’il ne fuse pas au travers lors de son insertion en bouche.
Une fois le prote-empreinte aménagé, le pilier de cicatrisation est dévissé afin de permettre la mise en place du transfert d’empreinte transvissé dans l’implant. Une radiographie de contrôle est effectuée avec un angulateur adapté ce qui permet de vérifier la complète insertion du transfert dans la tête de l’implant.
Ensuite, le porte-empreinte aménagé est dans un premier temps inséré en bouche, sans aucun matériau d’empreinte, pour s’assurer du passage sans friction de la tête du transfert d’empreinte.
Si ce n’est pas le cas, il est impératif d’élargir la perforation jusqu’à obtenir un passage passif. Les contres dépouilles présentes (sous les intermédiaires de bridge, couronnes solidarisées...) doivent être comblées (Cavit® , cire de boxage, digue liquide...) pour ne pas laisser fuser le polyéther à ce niveau-là et rendre impossible la désinsertion du porte-empreinte ou engendrer le descellement des éléments prothétiques.
La seringue d’injection est chargée de matériau en premier afin de laisser le temps au premier opérateur d’injecter précisément le polyéther autour du transfert. Puis le porte-empreinte l’est à son tour, par un deuxième opérateur.
Une fois le porte-empreinte positionné en bouche la tête de la tige du transfert est dégagée à l’aide d’une sonde avant que l’Impregum® ne durcisse.
A la fin du temps de prise (environ 6 minutes pour l’Impregum® ), la tige du transfert est complètement dévissée et le porte-empreinte désinséré.
Le pilier de cicatrisation est revissé et l’empreinte contrôlée.
Elle doit enregistrer avec précision la position de l’implant ainsi que les tissus péri-implantaire. Si l’empreinte est satisfaisante, la réplique d’implant est vissée sur le transfert en exerçant un contre couple.
Une fois le couple réplique/transfert obtenu, la stabilité du transfert (absence de mobilité) peut être vérifiée.
L’empreinte à l’alginate de l’arcade antagoniste est ensuite réalisée.