Jean 10:14-21
Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.
Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs. Plusieurs d’entre eux disaient : Il a un démon, il est fou ; pourquoi l’écoutez-vous ? D’autres disaient : Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque ; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ?
Jésus a dit qu’il est le Bon Berger. Dans ce monde où tout est temporaire, un désastre peut s’annoncer dans les prochains mois - une perte de travail, la mauvaise santé, un manque de pluie. C'est encourageant de savoir que Jésus est le Bon Berger pour les jours devant nous. Pourquoi Jésus est-il le Bon Berger ?
Ici, nous découvrons deux raisons pour dire que Jésus est le Bon Berger.
I. Il connaît ses brebis.
Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis (vv.14,15). Il connaît leurs noms (v.3) - Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Il a une connaissance intime de ses brebis ; elles ne sont pas que des numéros. Dans un film dont j’oublie le titre, il y avait un docteur qui était en train de donner des instructions aux infirmiers. Quand il a commencé à dire : “Fait ceci à numéro 7 et cela à numéro 4”, un des patients a protesté, “Je ne suis pas un numéro ; j'ai un nom !” Dans la Bible nous trouvons que les noms sont associés aux positions ou aux caractères des personnes qui les portent. Ève a été appelée ainsi car elle était la mère de tous. Jacob a eu son nom parce qu'il a attrapé le talon de son frère, symbolisant son habilité à la ruse. Le berger connaît où se trouvent ses brebis. Il connaît la bergerie où elles sont gardées. Et même celles qui sont égarées, il connaît où les trouver. J'avais un ami qui m'a dit que quand il était petit, une de ses chèvres a été perdue. Il revenait dans ses pensées sur le chemin parcouru pendant la journée et tout de suite il soupçonnait l'endroit où elle était. Il y est allé et l'a trouvée. Le berger connaît qui lui appartient (v.4) - Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles. 2 Timothée 2:19 - Le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent. On ne peut pas faire l'apparence avec le Seigneur Jésus. Psaume 139:2,4 - Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée... Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel ! tu la connais entièrement. Jean 2:25 - [Jésus] n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme. Le berger connaît le chemin (vv.9-12) - Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Il connaît l'endroit où se trouvent les beaux pâturages, les paisibles eaux, les vallées et les dangers.
Nous voyons une comparaison avec la connaissance du Père de lui (v.15) - Comme le Père me connaît et comme je connais le Père. Le Père le connaît d'une connaissance parfaite. Ils avaient une communion intime, sans péché. Comparons avec 1 Jean 1:3,6,7 - Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ... Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Il y a aussi une comparaison avec sa connaissance du Père (v.15) - Comme le Père me connaît et comme je connais le Père. Nous connaissons la voix du berger (vv.4,5) - Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Nous répondons à son appel. Matthieu 11:28 - Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Actes 17:30 - Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. Nous savons qui Jésus est, comme l’aveugle en chapitre 9. Contraster avec vv.19-21 - Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs. Plusieurs d’entre eux disaient : Il a un démon, il est fou ; pourquoi l’écoutez-vous ? D’autres disaient : Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque ; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ? Nous savons qui il est, et nous connaissons notre Seigneur de plus en plus (2 Pierre 3:18) - Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Philippiens 3:8-10 - Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort. Nous connaissons de plus en plus son histoire, et nous le connaissons de plus en plus lui-même. Nous le connaissons par la Parole ; nous le connaissons par notre expérience : par la prière, dans notre service, et dans notre marche quotidienne même quand nous tombons en défaillance (Psaume 37:24) - S’il tombe, il n’est pas terrassé, Car l’Éternel lui prend la main.
II. Il aime ses brebis. V. 15-18.
Comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même (vv.15-18). Qu’il les aime n'est pas dit ici, mais c'est bien évident, car il parle de l'amour du Père après avoir comparé sa connaissance avec celle du Père. Encore, son amour est révélé par son obéissance et par le don de sa vie.
Tout comme la connaissance, cet amour à sa source en Dieu. Le Père a aimé Jésus (Matthieu 3:17) - Une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Matthieu 17:5 - Une voix fit entendre de la nuée ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection... Il l'a aimé comme un père aime son fils obéissant. Philippiens 2:9 - C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. Et Jésus a aimé le Père. Il a obéi à ses ordres (v.18) - J’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. Il vivait pour lui plaire (Jean 8:29) - Je fais toujours ce qui lui est agréable. Les ordres du Père était de donner et de reprendre sa vie (Ésaïe 53:10-12) - Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains. À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, Et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, Et qu’il a intercédé pour les coupables.
Ensuite, nous sommes accueillis dans cet amour. Jésus nous aime ; quel contraste avec le mercenaire (v.13) - Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Jésus a donné sa vie pour nous, pas pour servir d’exemple, mais pour nous sauver. Car nous étions en danger, en danger du péché et du jugement (Romains 6:23) -Car le salaire du péché, c’est la mort. Il a offert un sacrifice acceptable, c'est-à-dire, un sacrifice sans péché. Et c'était un sacrifice volontaire : personne ne lui a ôté la vie. Jésus nous aime ; il amène toutes ses brebis (v.16) - J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène. Cette bergerie se réfère à Israël (Matthieu 15:24) - Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Les autres brebis sont les non-juifs. Le seul troupeau fait référence à l'Église. Notons que Jésus a dit : Il faut. Jésus considérait comme absolument nécessaire de faire la volonté du Père (Jean 9:4) - Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Il était absolument nécessaire de chercher les brebis dispersées (v.16) - Il faut que je les amène. Notant deux autres “il faut” en Jean - Jean 3:7,14 - Il faut que vous naissiez de nouveau... Il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé. Le désir de Jésus est révélé dans cette parole : Il faut que je les amène. Jésus nous aime et nous l'aimons (1 Jean 4:19) - Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. J'ai entendu parler d'une histoire d’un père qui a sauvé sa fille d’une terrible incendie. Les mains du père et son visage ont été brûlé gravement et il était défiguré le reste de sa vie. Un jour les camarades de la fille ont exprimé leur étonnement qu'elle ne détestait pas cet homme si laid. Mais elle a expliqué ce qui s'est passé et comment elle l'aime ! Si c'est vrai que nous aimons le Seigneur Jésus, il faut le suivre. Il faut l'aider à ramener ses brebis perdues. Pour l'aimer, il est possible seulement par le Saint-Esprit (Galates 5:22) - Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour...
RÉSUMÉ : Oui, Jésus est le Bon Berger. Il connaît ses brebis ; il aime ses brebis. Retenons ces vérités pendant la semaine à venir, et croissons en connaissance et en amour pour lui.