Lire Jean 13:1-11
Jean 13:1
Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.
L’amour du Seigneur n’est pas un simple sentiment qui le fait désirer et sympathiser avec ses disciples. Son amour n’est pas en parole seulement ; il a dit, bien sûr, qu’il les a aimés (Jean 15:9) - Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Mais son amour dépasse le sentiment et la parole ; son amour est agissant. Tout son ministère se résumait par cet acte de laver les pieds des disciples.
Laver les pieds était le travail d’un esclave. Jésus est venu servir (Matthieu 20:28). Il a parcouru les régions de Galilée, Samarie, et Judée et d’autres lieux pour guérir les malades, prêcher la Bonne Nouvelle du royaume, et enseigner. Parfois il n’avait même pas de temps pour manger. Laver leurs pieds avait aussi une signification spirituelle. Jésus allait mourir pour le pardon des péchés, mais étant pardonnés (lavés), ces disciples auront besoin de purification quotidienne. Jésus s’est humilié pour nous sauver de nos péchés (Philippiens 2:5-8). Et il continue à nous servir en nous purifiant car nous avons toujours contact avec ce monde où demeure le péché.
Soyons émerveillés ; le Maître qui connaît toutes choses, qui habite avec le Père dans la gloire, il daigne nous aimer ! Nous sommes ses créatures, faits de poussière, et comme les disciples lents à comprendre, manquant souvent la foi, et défaillants. Mais il nous aime et il ne cesse pas de nous aimer. Dans son amour, il pourvoit à tous nos besoins.
Lire Jean 13:21-26
Jean 13:23
Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus.
Cette description, celui que Jésus aimait, est utilisée par Jean pour parler de lui-même. Il le répète en chapitre 19:26 ; 20:2 ; et 21:7,20.
Dans un sens chacun de nous peut dire pareil : Je suis celui (ou celle) que Jésus aime ! Paul l’a dit (Galates 2:20) : Je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. La pensée que Jésus l’aime l’a étonné, lui qui auparavant a persécuté Jésus en persécutant les croyants et en approuvant le meurtre d’Étienne. Jésus nous aime individuellement ; parfois nous réagissons en exclamant : Pourquoi moi ? Je suis loin d’être aimable ! C’était le cas de Jean et son frère, surnommés par le Seigneur “Fils de Tonnerre”. Un jour leur caractère se révélait quand, mécontents que des Samaritains ont refusé de les loger, ils ont demandé la permission de faire descendre le feu du ciel sur eux.
Dans un autre sens, Jésus a aimé Jean plus que les autres disciples. La raison n’est pas donnée, mais nous croyons que ce n’était pas à cause de Jean mais de Jésus. Jésus n’a pas aimé Jean à cause de sa foi ou son obéissance, mais il l’a aimé à cause de sa propre souveraineté et grâce. Cet amour se révélait par leur communion ensemble. Jean a voulu être tout près de Jésus, ici, la tête sur sa poitrine. En conséquence, il le connaissait bien jusqu’à pouvoir le reconnaître et dire à Pierre (Jean 21:7) : C’est le Seigneur ! Et Jésus a pu lui confier sa mère (Jean 19:26,27).
Lire Jean 13:33-38
Jean 13:34
Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
Ce commandement est répété en Jean 15:12, donc il est important. Ce qui est nouveau avec ce commandement est surtout que Jésus dit de nous aimer comme je vous ai aimés. Comment Jésus nous a aimé ?
En s’humiliant lui-même. Il a été assis sur le trône de gloire. Il a habité là où le péché et la souffrance ne trouve aucune place. Les anges l’entouraient pour l’adorer et les chœurs célestes ne cessaient de chanter ses louanges. Mais il a laissé tout pour devenir un serviteur, pour souffrir et pour mourir. Pour aimer comme il nous a aimés, revêtons-nous de l’humilité.
En vivant parmi nous. Il a partagé nos faiblesses, nos douleurs, nos tentations. Il avait un même corps comme nous qui connaissait la faim, la soif et la fatigue. Pauvre et méprisé, il a marché parmi les hommes. Il a mangé avec les pécheurs. Il a touché le lépreux. Pour aimé comme il nous a aimés, prenons du temps pour être avec les autres, pour avoir la communion avec nos frères et sœurs.
En donnant. Il a donné des bénédictions, il a donné la Bonne Nouvelle, il a donné de son temps. Et surtout il a donné sa vie pour nous sauver. Peut-être nos ressources sont limitées, mais nous pouvons toujours donner du temps, de l’aide, de l’encouragement.
En devenant notre Berger. Il nous conduit, il pourvoit à nos besoins, il nous protège, il prend soin de nous. Personne n’est comme lui. Nous pouvons amener les autres vers lui.