Lire 1 Rois 19:15-21
1 Rois 19:19
Élie partit de là, et il trouva Élisée, fils de Schaphath, qui labourait. Il y avait devant lui douze paires de bœufs, et il était avec la douzième. Élie s’approcha de lui, et il jeta sur lui son manteau.
Rappelons-nous qu'Élie a été très découragé. Dieu a encouragé son serviteur en faisant le choix de son successeur, Élisée, nom qui signifie : Dieu est salut. Élisée avait plusieurs caractéristiques qui sans doute rassuraient Élie.
Il était travailleur. Il labourait - un travail difficile, et il fallait contrôler 24 bœufs ! Ce qu'il offrait à Élie, c'était le travail ! Il est devenu son serviteur (v.21). Voir aussi 2 Rois 3:11. Dieu appelle à son œuvre ceux qui travaillent déjà comme David, Gédéon, Pierre, Jacques et Jean.
Il était humble. Il travaillait avec 24 bœufs ; il était riche. Cela ne l'a pas empêché de labourer, ni de demander la permission auprès d'Élie, ni de le servir. L'humilité n'est pas faire semblant qu'on est moins qu'on est. Élisée n'a pas labouré avec une paire seulement. Il a travaillé avec ce qu'il avait. L'humilité n'est pas chercher un remplaçant mais servir avec ses propres mains comme notre Seigneur l'a fait.
Il était respectueux. Il a cherché la permission d'Élie ; il a respecté son autorité. Il a respecté ses parents en voulant leur dire au revoir. Ce respect s'est étendu envers ses voisins, ses amis, et d'autres. Celui qui agit ainsi démontre son égard envers Dieu.
Il était zélé. Il a couru. Il a offert une paire de bœufs en sacrifice. Il n'a pas cessé de servir Élie jusqu'à son enlèvement. Il a servi de tout son cœur.
Lire 2 Rois 2:1-14
2 Rois 2:2
Élie dit à Élisée : Reste ici, je te prie, car l’Éternel m’envoie jusqu’à Béthel. Élisée répondit : L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point. Et ils descendirent à Béthel.
Élisée a réussi à faire la volonté de Dieu. Suivons son exemple et les principes qu'il a suivis.
Principe 1 : il a persévéré. Il aurait pu s'arrêter ou se détourner du chemin. Élie a dit de rester ; c'était pour éprouver sa fidélité. Les prophètes l'ont découragé. Mais Élisée savait que l'Éternel est vivant. Dieu l'a choisi pour suivre Élie. Dieu allait le fortifier jusqu'au bout. Élie aussi était vivant ; le service d’Élisée n'était pas terminé. Élisée était complètement dévoué à Dieu. Sa volonté : il décidait de persévérer. Son corps : il continue à marcher. Ses paroles : il résistait à la dissuasion des autres.
Principe 2 : il a cherché des ressources égales à sa tâche. Élie a demandé ce qu'il voulait. Sa réponse a révélé ce qui était important pour lui - une double portion de son esprit - la même puissance et autorité qu'Élie. Élisée cherchait ses ressources en Dieu car son service a été établi par Dieu.
Principe 3 : il a oublié les choses passées. Il a déchiré ses vêtements pour se revêtir du manteau d'Élie. Il a fini avec son ancien travail de serviteur. Il n’a pas fait de mauvais travail. Au contraire, il a été fidèle et obéissant. Mais il ne s'est pas appuyé sur sa réussite. C'était comme Paul en Philippiens 3:13,14 qui oubliait ses défaillances et ses réussites. Oublier dans ce cas est un acte de volonté, non pas une perte de mémoire. C’est agir sans tenir compte de son passé.
Lire 2 Rois 2:8-18
2 Rois 2:16
Ils lui dirent : Voici, il y a parmi tes serviteurs cinquante hommes vaillants ; veux-tu qu’ils aillent chercher ton maître ? Peut-être que l’esprit de l’Éternel l’a emporté et l’a jeté sur quelque montagne ou dans quelque vallée. Il répondit : Ne les envoyez pas.
Les fils des prophètes (apprentis-prophètes) ont demandé : où est Élie ? Ils savaient qu'Élisée a pris la place d'Élie mais leur foi s'est arrêtée là. Ils se sont attachés à ce qui était invisible, à l'homme - Élie. Élisée, au contraire, a demandé : où est Dieu (v.14) ? Il a reconnu ce qui était important - si Dieu est présent, tout ira bien ! Les hommes disparaissent ou tombent en défaillance mais Dieu est toujours avec nous. Les circonstances peuvent devenir défavorables mais Dieu ne change pas. Nous sommes parfois faibles et défaillants mais Dieu nous relèvera.
Les fils des prophètes ont demandé : l'Esprit, qu'a-t-il fait ? Peut-être qu'il a emporté Élie. Souvent nous sommes intéressés à ce que l'Esprit fait - il enseigne, produit du fruit, donne de puissance, renforce notre témoignage, distribue des dons... Mais Élisée a demandé : l'Esprit, où demeure-t-il ? Il a demandé une double portion de l'Esprit. Il a voulu que l'Esprit demeure sur lui de la même façon qu'il a demeuré sur Élie. Est-ce que l'Esprit se sent chez lui en nous ?
Les fils des prophètes ont demandé : que pouvons-nous faire ? Ils ont voulu chercher Élie ; le résultat étaient la perte et la honte. Quand Élisée a demandé une double portion de l'Esprit, il était en train de dire : comment puis-je faire l'œuvre de Dieu ? Sans l’Esprit, nous ne pouvons pas servir Dieu.
Lire 2 Rois 2:19-22
2 Rois 2:19
Les gens de la ville dirent à Élisée : Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon seigneur ; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile.
Le problème de la ville de Jéricho était la stérilité. C'était un beau lieu, une nouvelle cité depuis 25 ans ou moins (1 Rois 16:34) qui se trouvait sur la plaine entre les montagnes et le fleuve Jourdain. C'était un lieu stratégique. Cependant, elle avait un grand défaut - un manque de fruits, de légumes, et de céréales. Les gens étaient découragés. Ils devaient transporter leur nourriture de loin et leur réputation était mauvaise. Nous aussi, nous avons honte quand nous sommes infructueux pour le Seigneur.
La cause de la stérilité, c'était l'eau mauvaise. Elle pénétrait le sol et le rendait infructueux. Parfois nous sommes infructueux à cause de quelque chose de mauvaise qui nous pénètre. Faisons attention à ce qui entre dans nos pensées et dans notre cœur. Il ne faut rien laisser pénétrer notre vie qui gêne notre relation avec Jésus.
La solution du problème était la purification. Les éléments nécessaires étaient un plat neuf, du sel, l’action à la source, et la Parole. Notre purification vient par un plat jamais souillé, c'est-à-dire, par Christ qui n'a jamais péché. Il est le seul qui nous sauve et nous purifie. Le sel purifie et préserve ; il représente ce que Christ fait en nous. Élisée est allé à la source. Pour être purifié, il faut atteindre le cœur de notre être. Dieu seul purifie le cœur. Enfin, Élisée a prononcé la Parole de l'Éternel. La Parole nous purifie (Jean 15:3).
Lire 2 Rois 2:23-25
2 Rois 2:23
Il monta de là à Béthel ; et comme il cheminait à la montée, des petits garçons sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient : Monte, chauve ! monte, chauve !
Les mots, “des petits garçons”, peuvent être traduits, “des jeunes”. Ils étaient de l'âge d'être responsables pour leurs actes. Ils ont déjà été avertis par la parole de Dieu, par exemple, Deutéronome 21:18-21. La malédiction d'Élisée n'était pas un coup de colère mais une malédiction prononcée au nom de l'Éternel. Nous devons respecter les prophètes de Dieu. Mais ces jeunes ne faisaient qu’imiter leurs parents. Tout le peuple d'Israël se moquait des prophètes de Dieu.
Ces jeunes allaient dans la direction opposée de celle d'Élisée qui montait à Bethel, ce qui signifie “la maison de Dieu”. C'est l'image du peuple qui descendait dans le péché et qui s'éloignait de Dieu. Il est mieux d'aller dans la direction d'Élisée, toujours plus haut (même jusqu’à sur la montagne du Carmel), toujours plus près de Dieu.
Ces jeunes se moquaient d'Élisée qui était chauve, sans respect pour sa personne ni pour sa position - un homme saint, un homme de Dieu, et un prophète choisi et oint par Dieu. Leurs parents faisaient de même (voir 2 Chroniques 36:16). Mais on ne se moque pas de Dieu sans conséquence.
Ces jeunes ont été maudits. Dieu établit des limites pour le péché. Il est important de se repentir maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Le triste résultat du péché était la mort par deux ours. Le peuple aussi a été jugé pour avoir abandonné Dieu (voir 2 Chroniques 36:16-21).
Lire 2 Rois 3:1-27
2 Rois 3:17
Ainsi parle l’Éternel : Vous n’apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail.
Ces trois armées étaient en face d'une situation désastreuse, impossible à résoudre. Mais Dieu fait l'impossible. Seulement il faut remplir certaines conditions.
Il faut consulter Dieu (v.11). Ces rois auraient dû consulter Dieu avant de partir ! Pour consulter Dieu il fallait parler au prophète. Nous avons l’Esprit qui nous guide. Prions, lisons et méditons sur la Parole de Dieu avec l'intention d'obéir, et l'Esprit nous guidera.
Il faut être juste (v.14). Joram et le roi d'Édom étaient méchants. Seul Josaphat était juste (1 Rois 22:43). À cause de lui, Dieu a épargné les méchants ! Cependant, Josaphat avait tort de se liguer avec eux (2 Chroniques 19:2). En général, Dieu n'écoute pas celui qui continue dans ses péchés. Dieu ne peut pas confier des bonnes choses à celui qui veut les utiliser contre sa gloire et contre sa volonté. Comment être juste puisque tous ont péché ? Seulement en Christ (Romains 5:1) - Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ.
Il faut croire en Dieu (vv.16,17). Rien sur la terre ne pouvait aider ces rois. Ils n'allaient rien voir - ni vent, ni pluie. Il n'y avait pas de provision naturelle. Mais Dieu allait pourvoir l’eau dont ils avaient besoin. Il allait pourvoir en abondance et il ferait encore plus - leur donner la victoire. Croire en Dieu, c'est savoir qu'il dit vrai, ensuite agir selon sa volonté. Ces rois ont creusé des fosses et Dieu a pourvu.
Lire 2 Rois 4:1-7
2 Rois 4:2,4
Elle répondit : Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile... Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.
Nous ne sommes jamais à l'abri des épreuves. Le mari de cette veuve craignait Dieu, mais il est mort et sa veuve devait payer ses dettes. Le créancier était un homme dur qui exigeait ses droits et allait arracher la seule richesse de cette veuve - ses enfants. Elle était si pauvre qu'elle n'avait rien qu'un vase d'huile. Nous pouvons être victimes des erreurs des autres, être maltraités par les méchants, ou rencontrer des circonstances douloureuses.
Mais faisons face à nos épreuves par la foi. Cette femme a cherché l'aide du prophète, le représentant de Dieu. Nous pouvons faire mieux : nous avons un libre accès au Père lui-même. La veuve reconnaissait son impuissance - elle n'avait rien sauf un vase. Jean 15:5 - Sans moi vous ne pouvez rien faire. La veuve a obéi avec foi en cherchant les vases vides, en fermant la porte, et en versant l'huile. La mesure de sa foi était le nombre de vases demandés. La mesure de notre foi est tout ce que nous reconnaissons être vide dans notre vie.
Nous avons notre part à faire pour surmonter les épreuves. Cette veuve devait chercher des vases vides, verser l'huile, et la vendre. Dieu nous délivre mais en même temps il nous donne quelque chose à faire (comme les rois du chapitre précédent qui ont creusé des fosses). En obéissant au Seigneur, nous rendrons visible aux hommes la foi dans le cœur.
Lire 2 Rois 4:8-17
2 Rois 4:8
Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d’accepter à manger. Et toutes les fois qu’il passait, il se rendait chez elle pour manger.
Nous remarquons d'abord la bonté de cette femme de Sunem. Elle donnait à manger pour le prophète, Élisée. Elle a vu son besoin et l’a invité avec l'instance. Ce n'était pas une fois seulement mais chaque fois qu'il passait. Elle a donné l'hospitalité pour l'homme de Dieu en préparant une chambre haute où Élisée pouvait trouver de solitude et de fraîcheur la nuit. Elle donnait tout ce qui était nécessaire et confortable. Et son invitation était sans limite - quand il viendra ! C'est bien d'utiliser ses bénédictions pour le bien des autres et pour glorifier Dieu.
Nous remarquons ensuite son soupir. Elle était riche ; elle avait des moyens pour construire une chambre et la fournir. Elle était riche en bienfaisance ; elle avait de la joie de donner aux autres. Elle était considérée - une femme de distinction. Mais quelque chose manquait. Elle n'avait pas d'enfant est même pas l'espoir d'en avoir (v.14). Géhazi a compris le désir de son cœur. Combien plus le Seigneur comprend nos désirs !
Enfin, nous remarquons sa surprise. Peut-être qu’elle n'attendait que la joie d'avoir donné, ou une bénédiction prononcée par le prophète, mais rien de plus (v.13). Mais voilà qu'Élisée lui promet un fils ! Elle n'imaginait pas cela ! Elle exigeait à Élisée de ne pas mentir. Combien de fois le Seigneur nous a surpris ! Il nous a fait quelque chose impossible ; un soupir ou un désir secret a été satisfait ; indignes que nous sommes, nous avons reçu une bénédiction !
Lire 2 Rois 4:18-37
2 Rois 4:23
Il dit : Pourquoi veux-tu aller aujourd’hui vers lui ? ...Elle répondit : Tout va bien.
Imaginons la tristesse de cette femme. Tôt le matin elle a envoyé son enfant (né si miraculeusement) avec un outre et son repas. L'enfant est revenu malade peut-être 9 h. Elle a donné des médicaments, elle a mis un chiffon mouillé au front, elle l'a tenu dans ses bras. Mais vers midi il est mort.
Cependant, elle a dit : tout va bien. Malgré notre tristesse, nous pouvons dire que tout va bien. Tout va bien parce que c'est Dieu qui a permis l'épreuve. Nous croyons en lui. Nous croyons qu'il est parfait. Il est parfait en sagesse, en bonté et en amour.
Tout va bien parce que Dieu œuvre pour notre bien (Romains 8:28) - Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Dieu fait sa volonté, et il est parfait, donc tout ce qui se passe est bien. Nous savons aussi que Dieu accomplit notre bien par les épreuves. Parfois les épreuves servent à nous châtier. Parfois les épreuves nous préparent pour que nous puissions recevoir de meilleur. Parfois les épreuves nous aident à connaître Dieu de plus. Parfois les épreuves nous aide à consoler les autres. Surtout, Dieu est glorifié par nos épreuves.
Tout va bien parce que Dieu connaît nos souffrances. Il connaît la mesure, il connaît les causes, il connaît les effets sur nous, et il connaît la fin. Dieu impose des limites à notre souffrance et il nous console. Oui, au milieu de la souffrance, nous pouvons dire : tout va bien !
Lire 2 Rois 4:25-37
2 Rois 4:33
Élisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l’Éternel.
Nous pouvons appliquer cette histoire d’Élisée et sa prière pour l’enfant mort à notre intercession pour les non-croyants. Le premier caractéristique de cette intercession, c’est qu'elle était prioritaire (v.29) - Élisée dit à Guéhazi : Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu’un, ne le salue pas ; et si quelqu’un te salue, ne lui réponds pas. Élisée a envoyé Géhazi en lui disant de ne pas prendre le temps de saluer les gens. Sa mission était urgente ! Cette hâte, pourrait-elle changer un mort ? Oui, par la puissance de Dieu. Nous devons hâter avec le message du salut. Nous devons hâter l'avènement du Seigneur. Et nous devons hâter de prier pour les perdus.
Cette intercession était avec autorité. Géhazi a été envoyé par Élisée. Élisée a été envoyé par Dieu. Il a prié selon la volonté de Dieu. Cette intercession était intensive. Élisée a écarté toute interruption en fermant la porte. Il était seul avec Dieu. Il s'est étendu sur l'enfant - l'image de nous quand nous prions de tout notre être, quand nous prions en exposant tous les détails.
Cette intercession était persévérante. Élisée s'étendit sur l'enfant, et encore une deuxième fois jusqu'à ce que l'enfant éternuait. Nous devons prier jusqu'à recevoir la réponse. George Mueller priait pour le salut de deux de ses proches pendant plus de 40 ans. Ils ont reçu le Seigneur Jésus le jour des funérailles de George Mueller ! Enfin, cette intercession était fructueuse. L'enfant est revenu à la vie. Il était guéri, et sa mère était consolée et sa foi fortifiée.
Lire 2 Rois 4:38-41
2 Rois 4:40
On servit à manger à ces hommes ; mais dès qu’ils eurent mangé du potage, ils s’écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger.
Nos vies influencent les autres pour le bien ou le mal. Il y avait une famine dans le pays. Dieu a averti son peuple que leur désobéissance aurait une influence sur la nature (Lévitique 26:19). Nous ne péchons pas seuls. Notre péché a des conséquences sur les autres - leur font souffrir, leur donne un mauvais exemple, et peut engendrer d'autres péchés. Disons jamais : cela me regarde, moi, seul. Le péché est contre Dieu, et contre les autres.
La soupe est une illustration de l'influence de nos propres efforts sans Dieu. L'homme qui a trouvé les coloquintes sauvages ne pouvait pas rester tranquille. Il est allé sans permission, il était ignorant. Tous nos efforts charnels sont inutiles. Pire, ils empoisonnent les autres. Agissons sous le contrôle du Saint-Esprit. Il est l'Esprit de vie et de sagesse. Il produit en nous son fruit.
La farine est une illustration de l'influence de Christ. (Jésus-Christ est la clé pour comprendre l'Ancien Testament.) La farine est fabriquée du blé écrasé et on l’utilise pour fabriquer du pain. Jésus est le grain de blé qui est mort pour porter du fruit (Jean 12:24). Il est le pain de vie. Il est celui qui a été écrasé pour nos péchés (Ésaïe 53:5). La farine a été jetée dans le pot. Christ est venu dans ce monde de péché ; il entre dans les cœurs des pécheurs pour les transformer - plus rien de mauvais ! Christ influence pour le bien, et rassasie les affamés.
Lire 2 Rois 4:42-44
2 Rois 4:43
Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent personnes ? Mais Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent ; car ainsi parle l’Éternel : On mangera, et on en aura de reste.
Remarquons l’homme obéissant. La loi de Dieu disait que les prémices appartenaient à l'Éternel. Il était un inconnu qui venait d’un lieu idolâtre. Ce qu'il a amené n'était pas de première qualité (l'orge). Mais malgré tout cela, son obéissance a fait du bien aux autres !
Remarquons l'homme de Dieu. Il parlait les paroles de Dieu et faisait ses œuvres. Surtout, il vivait le caractère de Dieu. Nous voyons son humilité en acceptant ce don, sa foi dans la parole de Dieu, et sa communion avec Dieu (il connaissait sa volonté). Ce don de pains lui a été confié. Le plus près qu'on vit pour le Seigneur, le plus qu'il peut nous confier des bénédictions et des responsabilités.
Remarquons l’homme saisi de doutes. Il a regardé les provisions, les besoins, et lui-même : comment pourrais-je ? Regardons vers Dieu qui possède toutes choses, qui connaît nos besoins et pourvoit pour nous, qui n'est jamais défaillant !
Remarquons, enfin, les hommes rassasiés. Avez-vous remarqué les mathématiques de Dieu ? Il y a la division (2 Rois 2:14) pour frayer un chemin à travers les difficultés. Il y a la soustraction (2 Rois 2:24) pour enlever le péché. Il y a l'addition (2 Rois 4:17,35 ; Actes 2:47) - la naissance et la résurrection. Et il y a la multiplication (2 Rois 4:5,44) - les bénédictions. Mais Jésus a fait mieux qu'Élisée ! Avec cinq pains il a nourri 5000 hommes, plus femmes et enfants. Il fait toujours mieux que tous les autres !
Lire 2 Rois 5:1-15
2 Rois 5:14
Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur.
Naaman est un exemple du salut. Il jouissait de beaucoup d'avantages - une bonne situation en tant que chef de l'armée de la Syrie, de grand honneur, courageux. Mais une chose n'allait pas - la lèpre, symbole du péché. Beaucoup de gens comme lui jouissent des bienfaits de Dieu mais sont contaminés par le péché. Naaman avait le désir de devenir pur mais voulait être guéri selon ses propres idées, être guéri d’une manière qui lui était acceptable. Les gens font de même aujourd'hui ; ils préfèrent suivre leurs propres idées que d'accepter le salut que Dieu offre en Jésus-Christ. Cependant, ce salut n'est pas difficile à obtenir, il est efficace, et il est pour tous.
La petite fille est un exemple d'amour. Elle avait raison de haïr. Les Syriens l'ont fait captive ; sa famille était éloignée, et elle était esclave. Au lieu de se plaindre, ou se réjouir du malheur de son ennemi, Naaman, elle cherchait son bien ! Elle a parlé de celui qui pouvait le guérir. Elle a manifesté l’amour. Nous ne connaissons pas son nom, elle était petite, mais son amour a mené à un miracle.
Élisée est un exemple de foi. Le roi était angoissé. Il cherchait en lui-même la solution : suis-je ? Il a reconnu l'impossibilité de guérir la lèpre. Mais Élisée est tranquille. Il regarde vers Dieu. Rien n’est impossible à Dieu : il saura. Il savait ce que Dieu allait faire : tu seras pur. Et par suite, Dieu a été glorifié (v.15).
Lire 2 Rois 5:14-19a
2 Rois 5:18
Voici toutefois ce que je prie l’Éternel de pardonner à ton serviteur. Quand mon maître entre dans la maison de Rimmon pour s’y prosterner et qu’il s’appuie sur ma main, je me prosterne aussi dans la maison de Rimmon : veuille l’Éternel pardonner à ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans la maison de Rimmon !
La grâce de Dieu s'étend sur tous les hommes. Le seul Dieu se trouvait en Israël, mais il a guéri un étranger, un ennemi, un idolâtre ! Cette grâce a été accordée à un homme grand et orgueilleux, un homme de guerre, un homme malade. Personne n'est hors de l'étendue de la grâce de Dieu.
La grâce de Dieu n'accepte rien en échange. Naaman a voulu offrir un présent mais Élisée a refusé. Dieu n'accepte rien pour que nous soyons sauvés ; le don de Dieu est sans prix. Tout ce qu'on peut offrir en échange du salut est sans valeur.
La grâce de Dieu nous aide à adorer. Dieu ne demande pas un présent, mais tout ce qu'une personne a, et tout ce qu'il est. Ce que Dieu veut le plus, c'est notre adoration (Jean 4:23).
La grâce de Dieu accorde la faveur à ceux qui sont imparfaits. Naaman a été superstitieux en voulant amener de la terre chez lui. Il a été peureux ; il se sentait obligé d’accompagner son maître dans le temple de son dieu. Il n'était pas tout à fait dévoué car il ne témoignerait pas de l'Éternel à son maître. Cependant, Élisée lui disait : va en paix ! (Ésaïe 42:3) - Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore.
Lire 2 Rois 5:19b-27
2 Rois 5:26
Mais Élisée lui dit : Mon esprit n’était pas absent, lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre. Est-ce le temps de prendre de l’argent et de prendre des vêtements, puis des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ?
Quelle triste histoire ! Évitons les défauts de Géhazi. D’abord, sa vie ne s'accordait pas avec ses paroles ; il était hypocrite. Il a dit : l'Éternel est vivant ! Mais il faisait ce qui lui déplaisait. Un homme que nous avons rencontré il y a quelques années pouvait citer des versets de la Bible ; plus tard nous avons appris qu'il était un voleur et un trafiquant de drogue ! Les pensées du cœur se manifesteront. Nos paroles doivent être le résultat de notre vie.
Deuxièmement, le service de Géhazi était pour la mauvaise personne. Il semblait être serviteur d'Élisée et de Dieu. Élisée a été serviteur d'Élie donc ce service était honorable et il pouvait devenir prophète ! En réalité il servait lui-même. Il se donnait des ordres et cherchait son propre avantage (v.20). Il servait le diable - il a volé des vêtements destinés aux fils des prophètes, il a menti à Naaman et à Élisée. On ne peut pas servir deux maîtres et Géhazi a quitté Élisée.
Troisièmement, le désir de Géhazi se portait sur les choses du monde - l'argent, les vêtements. Ce désir s'élargissait et en route à la maison il formait des projets pour devenir très riche. Il a été toujours en compagnie dÉlisée qui désirait l'Esprit de Dieu, qui désirait servir Dieu et le glorifier et aider les autres. Mais il n’a pas suivi son exemple.
Lire 2 Rois 6:1-7
2 Rois 6:6,7
L’homme de Dieu dit : Où est-il tombé ? Et il lui montra la place. Alors Élisée coupa un morceau de bois, le jeta à la même place, et fit surnager le fer. Puis il dit : Enlève-le ! Et il avança la main, et le prit.
Voici une bonne illustration de notre nouvelle vie en Christ. Première observation : la nature du fer était de tomber dans l'eau. Le fer ne flotte pas sur l'eau. L'ancienne nature héritée d'Adam ne peut que pécher. Elle s'enfonce même dans le péché. Si je fais une résolution de ne plus pécher, soit je me trompe, soit j'abandonne, soit j'ignore quelques obligations.
Deuxième observation : la nature du bois était de flotter sur l'eau. Un bois ne peut pas rester sous l'eau. Parfois on transporte des immenses troncs d'arbres en les flottant sur les fleuves. La nature du Christ ne peut pas pécher. Le croyant reçoit cette nouvelle nature ; il a donc deux natures et il va agir selon la nature qu’il encourage. C'est une belle image : comme ce bois, Christ s'est plongé dans ce monde de péché pour que nous puissions en sortir. Il a fallu un bois, la Croix.
Troisième observation : la nature de l'homme était de prendre le fer en main. Il a fait un effort. Ne pensons pas que cette nouvelle vie se pratique sans rien faire. Il faut se soumettre au Saint-Esprit. Il faut agir selon ses directions, les commandements du Nouveau Testament. Oui, Dieu fait le miracle d'une nouvelle vie. Mais c'est à nous de la prendre. C'est à nous de faire mourir les œuvres de la chair. C'est à nous de lire la Parole, de prier, et d'obéir.
Lire 2 Rois 6:8-23
2 Rois 6:16
Il répondit : Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux.
Nous voyons la grâce de Dieu envers les ennemis de son peuple. Dieu les empêchait de faire la guerre. Il contrôle les affaires de ce monde ; il limite le péché. Un exemple est Job - Dieu a établi des limites à Satan. Le Saint-Esprit restreint le péché aujourd'hui selon 2 Thessaloniciens 2:7. Dieu ne permettait pas que ces Syriens soient détruits (vv.17-22). Dieu fait de même aujourd'hui (2 Pierre 3:9) - Le Seigneur... use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse. Ces étrangers ont eu à manger et à boire.
Nous voyons aussi la grâce de Dieu envers ses enfants désobéissants. Dieu a averti le roi d'Israël pour préserver son peuple malgré leurs péchés. Il les a avertis pour les faire détourner de leurs péchés. Dieu a aussi conseillé le roi d'Israël pour qu'il évite le mal et fasse du bien.
Mais nous voyons surtout la grâce de Dieu envers ses fidèles serviteurs. Dieu leur révèle les secrets de Dieu. Dieu leur donne sa protection. Les enfants de Dieu n'ont rien à craindre car il est leur refuge. Les chevaux et les chars de l’armée céleste entouraient Élisée et son serviteur. Si Dieu aurait permis que ces deux soient tués, tous ces chars auraient pu les amener au ciel en triomphe ! Dieu répond aux prières de ses serviteurs comme il l'a fait pour Élisée. Enfin Dieu leur donne le privilège d'être des canaux de bénédiction. Élisée a établi la paix, il a donné la parole de Dieu, et il a consolé son serviteur.
Lire 2 Rois 6:24-33
2 Rois 6:33
Le messager était descendu vers lui, et disait : Voici, ce mal vient de l’Éternel ; qu’ai-je à espérer encore de l’Éternel ?
La désobéissance du peuple de Dieu avait pour résultat la réussite de leurs ennemis. Le peuple a obéi aux versets 22,23 mais ils n'ont pas continué dans l'obéissance. Plusieurs font de même aujourd'hui ; ils obéissent pour un peu de temps et ensuite abandonnent Dieu. Les ennemis ont privé le peuple de Dieu de joie, de liberté, et de satisfaction.
Un autre résultat de leur désobéissance était la famine. Leur nourriture est devenue dégoûtante (les têtes d’âne) et chère. Il y a de famine plus terrible que la famine physique : une famine de la parole de Dieu, une famine de la présence de Dieu, une famine de la puissance de Dieu, une famine de la bonté de Dieu, une famine de la délivrance de Dieu...
Un autre résultat de leur désobéissance était la destruction des enfants. Quelle horreur ! Une mère qui mange son propre enfant ! Mais beaucoup de parents font de même aujourd'hui. Ils détruisent la vie spirituelle de leurs enfants car ils manquent eux-mêmes la communion avec Dieu, ils ne donnent aucun enseignement spirituel, et ils sont des mauvais exemples.
Un autre résultat de leur désobéissance était la blâme attachée au prophète. On fait de pareille aujourd'hui lorsqu’on accuse Dieu des problèmes dans sa vie.
Un autre résultat de leur désobéissance était le manque d'espoir exprimé dans ce verset 33. Cela nous fait rappeler que sans Christ nous sommes sans espérance (Éphésiens 2:12) - Vous étiez en ce temps-là sans Christ..., sans espérance et sans Dieu dans le monde. Choisissons à obéir à Dieu !
Lire 2 Rois 7:1-20
2 Rois 7:9
Ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle... Venez maintenant, et allons informer la maison du roi.
Ces lépreux ont fait la décision de partir. Ils étaient victimes de famine comme les habitants de la ville. Nous pouvons imaginer la piètre générosité des citoyens envers eux ! Alors ils ont décidé de chercher de l'aide parmi les Syriens au lieu de mourir près de la ville. C'était notre cas spirituellement. Nous avons eu faim de la justice. Personne ne pouvait nous aider. Le péché nous a rendus malades et nous étions morts spirituellement dans nos péchés. Nous avons décidé de partir et chercher en Jésus le salut.
Ces lépreux ont saisi le butin : il y avait à manger et à boire, des richesses et des vêtements en abondance. En Christ nous avons acquis un butin : un véritable festin, une abondance de richesses spirituelles et des vêtements du salut et de la justice.
Ces lépreux ont reconnu leur responsabilité. Ils étaient en train de jouir de l’abondance pendant que d'autres mouraient. Ils ont compris que ce n'était pas bien, qu'il fallait s’hâter à transmettre la bonne nouvelle qui leur a été confiée. Reconnaissons notre responsabilité de transmettre les bonnes nouvelles du salut en Christ. Ce n'est pas bien de nous régaler et nous enrichir sans en parler aux autres.
Ces lépreux ont proclamé les bonnes nouvelles, d'abord à la maison du roi, ensuite aux gardes de la porte, et à tout le peuple. Ils ont parlé de leur expérience. Faisons de même. Proclamons la bonne nouvelle de Christ à l'église et à tous.
Lire 2 Rois:8:1-6
2 Rois 8:5
Pendant qu’il racontait au roi comment Élisée avait rendu la vie à un mort, la femme dont Élisée avait fait revivre le fils vint implorer le roi au sujet de sa maison et de son champ. Guéhazi dit : Ô roi, mon seigneur, voici la femme, et voici son fils qu’Élisée a fait revivre.
Cette femme de Sunem avait encore des épreuves. Remarquons les consolations dans cette histoire. D'abord, Dieu nous épargne le pire. Élisée a averti cette femme de la famine pour qu'elle puisse trouver de secours ailleurs. Si les hommes nous persécutent, Dieu ne nous abandonne pas. Si nous perdons des choses ici-bas, nous avons un trésor là-haut. Si nous sommes malades, Dieu nous donne sa grâce. Nous passons par la souffrance, mais elle est limitée comme pour Job. Nous éprouvons le deuil, mais nous ne sommes pas tristes comme le monde.
Deuxièmement, Dieu arrange les circonstances en notre faveur. Au moment même où le roi parlait à Géhazi au sujet du fils ressuscité de cette femme, elle est arrivée demander une faveur ! (Romains 8:28). Obéissons au Seigneur, laissons-le arranger les choses, et attendons son temps parfait.
Troisièmement, Dieu dirige le cœur des hommes en notre faveur. Ce roi était idolâtre et incrédule. Il a haï Élisée ; voici qu’il désirait entendre ce que le prophète a fait ! Il désirait faire quelque chose pour cette femme. Ne nous inquiétons pas. Prions au Seigneur. Il est mieux de se confier en Dieu que dans les hommes (Psaume 118:9). Peut-être nous ne voyons que la cruauté et le péché des hommes, mais sachons que Dieu est néanmoins en contrôle.
Lire 2 Rois 8:7-15
2 Rois 7:11
L’homme de Dieu arrêta son regard sur Hazaël, et le fixa longtemps, puis il pleura.
Élisée a aidé beaucoup de monde. Pourquoi ? D'abord, parce qu’il a vécu près de Dieu. Ben-Hadad a voulu qu'Élisée consulte Dieu. Avant il était son ennemi (2 Rois 6:13,14). Mais maintenant qu’il est malade, il cherche son aide. Il a même honoré Élisée en s'appelant “son fils” et en donnant un grand présent. Il savait qu'Élisée pouvait prier à l'Éternel et qu’il connaissait les secrets de Dieu. Il était près de Dieu à Damas aussi que chez lui. Il était près de Dieu quand il était honoré aussi que quand il a été poursuivi. Sa proximité de Dieu dépendait sur l'état de son cœur. Il était humble, juste, et un homme de prière.
Élisée a pu aider les autres parce qu'il a eu compassion pour eux. Élisée n'a pas dit de mensonge au verset 10. Normalement cette maladie n'était pas à la mort. Mais Hazaël allait tuer le roi. Élisée regardait Hazaël en pleurant. Dieu lui révélait que l'homme devant lui allait détruire son peuple ; il serait meurtrier, et cruel envers les innocents. Hazaël n'avait aucune compassion. Ces actes de terreur il a appelé des grandes choses ! Il disait, en effet, qu’il n'était pas digne de faire de telles choses. Peut-être qu'on n'est pas cruel, mais indifférent aux souffrances des autres. Pleure-t-on pour les peines des autres, pour l'incrédulité et le jugement des hommes ? Un non-croyant était irrité contre des prédicateurs qui prêchaient sur l'enfer. Il a déclaré qu'un seul avait le droit de prêcher sur l'enfer - l’évangéliste D. L. Moody, qui parlait de l'enfer avec des larmes aux yeux...
Lire 2 Rois 9:1-37
2 Rois 9:7
Tu frapperas la maison d’Achab, ton maître, et je vengerai sur Jézabel le sang de mes serviteurs les prophètes et le sang de tous les serviteurs de l’Éternel.
Ce chapitre nous parle du jugement - le salaire du péché c’est la mort. Il y a “un jugement allégé”. Le sang de Joram a été versé dans le champ de Naboth. Ce jugement devrait tomber sur Achab mais il s'est repenti (1 Rois 21:27-29). Dix-sept ans plus tard son fils Joram était jugé. Pour échapper au jugement, il faut se repentir. Il faut que le jugement tombe sur un autre (voir 1 Pierre 2:24).
Il y a aussi “un jugement associé”. Achazia a été jugé à cause de son association avec Joram. Son grand-père a fait alliance avec Achab et son père s’est marié avec sa fille. Cependant, il n'a pas été jugé comme Joram dont les oiseaux ont mangé le corps. Le corps d'Achazia a été enseveli avec ses pères. Faisons attention à ne pas nous mêler avec les impies.
Il y a aussi “un jugement acharné”. La mort de Jézabel était horrible : la fille du roi de Tyre, la reine d'Israël, a fini par être mangée par les chiens. Les chiens refusaient de manger le crâne, les pieds et les paumes comme s'ils détestaient ces membres dévoués au péché. Ce jugement était juste car son péché a été très grand. Elle a introduit l'adoration de Baal en Israël, tué les prophètes de Dieu, et menacé Élie. Elle a manigancé la mort de Naboth. Elle a excité son mari et ses fils à pécher, elle a encouragé l'immoralité et la sorcellerie. Orgueilleuse, elle ne s'est point repentie.
Lire 2 Rois 13:14-21
2 Rois 13:14
Élisée était atteint de la maladie dont il mourut ; et Joas, roi d’Israël, descendit vers lui, pleura sur son visage, et dit : Mon père ! mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie !
Voici l'histoire de la mort d'Élisée. Nous remarquons qu'il n'a pas été épargné de la mort, en contraste à son maître, Élie, qui est monté au ciel sans passer par la mort. Tous les saints vivants au retour du Seigneur auront la même expérience qu'Élie. Mais la plupart des saints semblent avoir le même sort que les injustes ! Cependant, au retour du Seigneur, ils ressusciteront les premiers pour le rencontrer dans les airs. Élisée a été malade. Les saints subissent les maladies, pas pour être punis, mais éprouvés. Sache que le Seigneur permet des épreuves pour ton bien et pour sa gloire. Sache qu'il y est passé devant toi, et qu'il est avec toi.
Élisée a servi Dieu jusqu'à sa mort. Il était mourant mais cela ne l'empêchait pas de servir Dieu et mettre ses mains sur celles du roi. Le roi était en bonne santé mais il manquait de foi. Élisée était faible mais sa foi était forte.
Élisée a même accompli un miracle après sa mort ! Il est le seul d'en avoir fait, à part notre Seigneur Jésus ! L’homme mort a été ressuscité seulement en touchant les os d'Élisée. Étonnant ! Élisée n'a pas pu empêcher sa propre mort mais il a fait reculer la mort d'un inconnu. Rappelons-nous que notre influence continue après la mort. Notre vie a un effet pour toute l'éternité (Galates 6:7) - Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Il est mieux de faire ressusciter que d’inciter au péché.
Lire Luc 4:16-30
Luc 4:27
Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d’Élisée, le prophète ; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien.
Jésus a nommé Élisée comme exemple. Nous apprenons dans ce passage que c'est un petit nombre seulement qui est sauvé. Il y avait plusieurs veuves et plusieurs lépreux au temps d'Élie et d'Élisée, mais seulement une veuve a été secourue et un lépreux a été guéri. Matthieu 7:14 - Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Parfois le fruit manque, il y a la solitude ou l'opposition. Mais ne cessons pas de témoigner et prier. Peu sont sauvés mais il faut témoigner à tous et prier pour tous.
Nous apprenons aussi que ce sont les exclus que le Seigneur cherche. Dieu n'a pas secouru les veuves et les lépreux d'Israël, le peuple de Dieu, mais une veuve de Sarepta (dans le royaume du père de Jézabel), et un lépreux de la Syrie (en guerre contre Israël). Le Seigneur cherche toujours les exclus : ses ennemis (Romains 5:8,10), les pécheurs - exclus du royaume de Dieu (Luc 19:10), et les gens méprisés (1 Corinthiens 1:26-29).
Nous apprenons aussi du danger d'être familier avec les choses spirituelles. Ces gens croyaient connaître Jésus - sa famille, ses habitudes, etc. Ils manquaient de vraiment le connaître et ont voulu même le tuer. Attention aux bonnes habitudes ! On peut lire la Parole de Dieu chaque jour mais ne pas écouter sa voix. On peut prier mais ne prononcer que des répétitions vaines. On peut assister à la réunion mais ne pas vraiment adorer Dieu.