Jean 1:29-39
Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont j’ai dit : Après moi vient un homme qui m’a précédé, car il était avant moi. Je ne le connaissais pas, mais c’est afin qu’il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d’eau. Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit. Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples ; et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit : Voilà l’Agneau de Dieu.
Les deux disciples l’entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus. Jésus se retourna, et voyant qu’ils le suivaient, il leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi ce qui signifie Maître, où demeures-tu ? Venez, leur dit-il, et voyez. Ils allèrent, et ils virent où il demeurait ; et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était environ la dixième heure.
Jean-Baptiste appelle Jésus “l’Agneau de Dieu” deux fois dans ce passage. En Apocalypse, il est appelé “l’Agneau” 27 fois et en Actes 8:32 et 1 Pierre 1:19, il est écrit que Jésus-Christ a été comme un agneau.
Voyons les caractéristiques de l’Agneau de Dieu.
I. Il a été pourvu.
Le verset 36 répète le verset 29 ; il est l’Agneau de Dieu. C’est Dieu qui a institué le sacrifice pour le péché après la chute d’Adam (Genèse 3:21) - L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. Ce n’est pas un moyen pour acquérir la justice ayant son origine dans l’imagination de l’homme.
C’est Dieu qui a accepté les sacrifices. (Genèse 4:4) - Abel, de son côté, en fit une [offrande] des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande. Mais il n’a pas accepté l’offrande des œuvres (Genèse 4:3-5) - Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la terre.... mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Nous pensons parfois que nous pouvons mériter le pardon en faisons du bien à Dieu ou aux autres. Mais Dieu redemande le sang pour que nous soyons purifiés.
Cependant, quelque chose manquait au temps de l’Ancien Testament. (Hébreux 9:13) - Le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair. (Hébreux 10:4) - Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. La chair a été purifiée, mais le péché n’a pas été ôté du cœur. Aucun sacrifice n’a été parfait.
Toujours la question de Genèse 22:7 se posait : Où est l’agneau pour l’holocauste ? Selon le livre de Lévitique, il a fallu offrir des centaines et des centaines de sacrifices. Voir 1 Rois 8:5 - Ils sacrifièrent des brebis et des bœufs, qui ne purent être ni comptés, ni nombrés, à cause de leur multitude. Toujours ce n’était pas assez. Il manquait toujours un sacrifice suffisant pour enlever le péché.
Pendant des milliers d’années on attendait l’Agneau de Dieu. Toujours il y en avait pas - jusqu’à Jésus ! (Galates 4:4,5) - Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi. C’est Dieu qui l’a pourvu.
II. Il a été sacrifié.
Cet événement ici en Jean 2 a eu lieu peu avant la Pâques (v.13). C’était le moment où on choisissait les agneaux pour les séparer des autres en vue de les préparer pour être sacrifiés. Quand Jean a dit “l’Agneau” en versets 29 et 36, on a dû bien comprendre que c’était Jésus qui a été choisi par Dieu et consacré pour devenir le parfait sacrifice pour le monde.
Le sacrifice de Jésus-Christ a accompli les prophéties (Ésaïe 53:7) - Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. Il est mort pour nos péchés ; c’est la raison qu’il est venu (Ésaïe 53:6) - Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Ne souvenons-nous pas de notre étude sur le baptême de Jean-Baptiste qui était une image de la mort et la résurrection, et qui était signe de repentance ? Jésus est mort pour nos péchés.
Ce sacrifice a été accompli sur la croix du Calvaire. Pour nous, désormais, nous le voyons comme l’Agneau qui a été immolé (Apocalypse 5:6) - Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé.
III. Il est puissant.
Il est celui qui ôte le péché du monde (v.29). Remarquons qu’il a dit “le péché” et non “les péchés”. Il est tout à fait vrai que Jésus est mort pour nos péchés (1 Corinthiens 15:3) - Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. Mais il a fait beaucoup plus ; il enlève même la racine de nos péchés. Le péché, c’est la disposition à la rébellion contre Dieu héritée d’Adam qui était le premier à désobéir à Dieu (Genèse 3). C’est notre ancienne nature.
Quelle puissance ! Selon Romains 3:25, avant le sacrifice de Jésus-Christ, Dieu avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience. Les péchés du peuple ont étaient couverts, mais pas ôtés. Par le sacrifice de Jésus-Christ, tous nos péchés sont ôtés ! Son sacrifice est encore plus puissant - le péché est ôté, cette disposition mauvaise décrite en Jérémie 17:9 - Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? À celui qui croit en Jésus est donné une nouvelle nature qui par la puissance du Saint-Esprit peut vaincre l’ancienne nature. Et le jour viendra quand notre salut sera parfait et cette ancienne nature sera ôtée pour toujours. Le sacrifice de Jésus-Christ est tout puissant car il n’enlève pas le péché d’un seul, mais celui de tout le monde !
Jésus a vaincu le péché ! Son nom le plus répété en Apocalypse est “l’Agneau”. Il reviendra un jour pour compléter la victoire sur le péché. Il jugera le péché (Apocalypse 6:12-17). Il vaincra tous ses ennemis (Apocalypse 17:14) - Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois.
IV. Il est désirable.
Jean-Baptiste avait deux disciples qui ont entendu ses paroles. Ils suivirent Jésus. L’Agneau de Dieu les attirait.
La mort de Jésus-Christ nous attire. Elle est efficace. Par elle nous avons le pardon et la vie éternelle.
Ses paroles nous attirent. Il parle avec autorité (Matthieu 7:29). Il parle avec consolation (Jean 14:1) - Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Ses paroles sont incomparables (Jean 7:46) - Les huissiers répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme.
Sa compassion nous attire. Elle est si grande jusqu’à pouvoir à nos besoins (Marc 6:34) - Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux... ; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses. (Peu après, il les a donné à manger.) Sa compassion est si grande jusqu’à toucher le lépreux (Marc 1:41) - Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur.
Son accueil des pécheurs nous attire. Il est l’ami des pécheurs. Il est pur et saint (Matthieu 3:14), mais il a reçu les pécheurs, par exemple, la femme pécheresse en Luc 7:36-50.
Son amour nous attire. “Oui, Jésus m’aime !”
Les mots manquent pour montrer comment il est désirable ! Il est beaucoup plus désirable que le péché.
V. Il est disponible.
Voici... Venez. (vv.29,39). Il s’est rendu disponible, il est venu parmi nous (Jean 1:14) - La parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. (Romains 10:8) - La parole est près de toi. Il veut la communion avec toi : Viens, vois. (Matthieu 11:28) - Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. (Apocalypse 3:20) - Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
RÉSUMÉ : Dieu a pourvu son Agneau pour le sacrifice qui ôte le péché. Oh ! Qu’il est désirable ! Et il te dit : Viens !