Lire Jean 11:1-7
Jean 11:5,6
Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était.
Quel privilège ont eu ces trois (avec Jean qui a écrit ce livre ; il se donne la description ‘le disciple que Jésus aimait’) ! Jésus les aimait. Il cherchait à être avec eux. Il partageait avec eux les merveilleuses vérités de la parole de Dieu, du Père, et du dessein de salut que les autres trouvaient trop difficiles à comprendre. Et chacun d’eux partageait avec lui ses désirs et ses pensées. Ce n’était pas un amour caché. Quand les deux sœurs ont envoyé chercher Jésus pour guérir leur frère, elles ont dit (v.3) - Celui que tu aimes est malade. Les juifs l’ont remarqué aussi et ont dit (v.36) - Voyez comme il l’aimait.
Sûrement, Jésus allait presser les pas pour venir au secours de son ami malade. Mais non ! Il est resté encore deux jours. Alors c’est certain qu’il savait (car il connaissait mêmes les pensées du cœur) que tout allait bien pour son ami et il allait se guérir sans l’intervention de Jésus. Mais non ! La maladie de Lazare s’est aggravée et enfin il est mort.
Jésus n’épargne pas ceux qu’il aime de la souffrance. Car il voit toutes choses. Il voit la fin, il voit le fruit que la souffrance produira dans leurs vies, il voit la communion qu’ils auront avec lui, il voit la gloire qui reviendra à Dieu par leur expérience. Lazare a souffert la mort pour pouvoir témoigner de la puissance du Seigneur Jésus.