Lire 2 Rois 4:1-7
2 Rois 4:2,4
Elle répondit : Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile... Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.
Nous ne sommes jamais à l'abri des épreuves. Le mari de cette veuve craignait Dieu, mais il est mort et sa veuve devait payer ses dettes. Le créancier était un homme dur qui exigeait ses droits et allait arracher la seule richesse de cette veuve - ses enfants. Elle était si pauvre qu'elle n'avait rien qu'un vase d'huile. Nous pouvons être victimes des erreurs des autres, être maltraités par les méchants, ou rencontrer des circonstances douloureuses.
Mais faisons face à nos épreuves par la foi. Cette femme a cherché l'aide du prophète, le représentant de Dieu. Nous pouvons faire mieux : nous avons un libre accès au Père lui-même. La veuve reconnaissait son impuissance - elle n'avait rien sauf un vase. Jean 15:5 - Sans moi vous ne pouvez rien faire. La veuve a obéi avec foi en cherchant les vases vides, en fermant la porte, et en versant l'huile. La mesure de sa foi était le nombre de vases demandés. La mesure de notre foi est tout ce que nous reconnaissons être vide dans notre vie.
Nous avons notre part à faire pour surmonter les épreuves. Cette veuve devait chercher des vases vides, verser l'huile, et la vendre. Dieu nous délivre mais en même temps il nous donne quelque chose à faire (comme les rois du chapitre précédent qui ont creusé des fosses). En obéissant au Seigneur, nous rendrons visible aux hommes la foi dans le cœur.
Lire 2 Rois 4:8-17
2 Rois 4:8
Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d’accepter à manger. Et toutes les fois qu’il passait, il se rendait chez elle pour manger.
Nous remarquons d'abord la bonté de cette femme de Sunem. Elle donnait à manger pour le prophète, Élisée. Elle a vu son besoin et l’a invité avec l'instance. Ce n'était pas une fois seulement mais chaque fois qu'il passait. Elle a donné l'hospitalité pour l'homme de Dieu en préparant une chambre haute où Élisée pouvait trouver de solitude et de fraîcheur la nuit. Elle donnait tout ce qui était nécessaire et confortable. Et son invitation était sans limite - quand il viendra ! C'est bien d'utiliser ses bénédictions pour le bien des autres et pour glorifier Dieu.
Nous remarquons ensuite son soupir. Elle était riche ; elle avait des moyens pour construire une chambre et la fournir. Elle était riche en bienfaisance ; elle avait de la joie de donner aux autres. Elle était considérée - une femme de distinction. Mais quelque chose manquait. Elle n'avait pas d'enfant est même pas l'espoir d'en avoir (v.14). Géhazi a compris le désir de son cœur. Combien plus le Seigneur comprend nos désirs !
Enfin, nous remarquons sa surprise. Peut-être qu’elle n'attendait que la joie d'avoir donné, ou une bénédiction prononcée par le prophète, mais rien de plus (v.13). Mais voilà qu'Élisée lui promet un fils ! Elle n'imaginait pas cela ! Elle exigeait à Élisée de ne pas mentir. Combien de fois le Seigneur nous a surpris ! Il nous a fait quelque chose impossible ; un soupir ou un désir secret a été satisfait ; indignes que nous sommes, nous avons reçu une bénédiction !
Lire 2 Rois 4:18-37
2 Rois 4:23
Il dit : Pourquoi veux-tu aller aujourd’hui vers lui ? ...Elle répondit : Tout va bien.
Imaginons la tristesse de cette femme. Tôt le matin elle a envoyé son enfant (né si miraculeusement) avec un outre et son repas. L'enfant est revenu malade peut-être 9 h. Elle a donné des médicaments, elle a mis un chiffon mouillé au front, elle l'a tenu dans ses bras. Mais vers midi il est mort.
Cependant, elle a dit : tout va bien. Malgré notre tristesse, nous pouvons dire que tout va bien. Tout va bien parce que c'est Dieu qui a permis l'épreuve. Nous croyons en lui. Nous croyons qu'il est parfait. Il est parfait en sagesse, en bonté et en amour.
Tout va bien parce que Dieu œuvre pour notre bien (Romains 8:28) - Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Dieu fait sa volonté, et il est parfait, donc tout ce qui se passe est bien. Nous savons aussi que Dieu accomplit notre bien par les épreuves. Parfois les épreuves servent à nous châtier. Parfois les épreuves nous préparent pour que nous puissions recevoir de meilleur. Parfois les épreuves nous aident à connaître Dieu de plus. Parfois les épreuves nous aide à consoler les autres. Surtout, Dieu est glorifié par nos épreuves.
Tout va bien parce que Dieu connaît nos souffrances. Il connaît la mesure, il connaît les causes, il connaît les effets sur nous, et il connaît la fin. Dieu impose des limites à notre souffrance et il nous console. Oui, au milieu de la souffrance, nous pouvons dire : tout va bien !
Lire 2 Rois 4:25-37
2 Rois 4:33
Élisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l’Éternel.
Nous pouvons appliquer cette histoire d’Élisée et sa prière pour l’enfant mort à notre intercession pour les non-croyants. Le premier caractéristique de cette intercession, c’est qu'elle était prioritaire (v.29) - Élisée dit à Guéhazi : Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu’un, ne le salue pas ; et si quelqu’un te salue, ne lui réponds pas. Élisée a envoyé Géhazi en lui disant de ne pas prendre le temps de saluer les gens. Sa mission était urgente ! Cette hâte, pourrait-elle changer un mort ? Oui, par la puissance de Dieu. Nous devons hâter avec le message du salut. Nous devons hâter l'avènement du Seigneur. Et nous devons hâter de prier pour les perdus.
Cette intercession était avec autorité. Géhazi a été envoyé par Élisée. Élisée a été envoyé par Dieu. Il a prié selon la volonté de Dieu. Cette intercession était intensive. Élisée a écarté toute interruption en fermant la porte. Il était seul avec Dieu. Il s'est étendu sur l'enfant - l'image de nous quand nous prions de tout notre être, quand nous prions en exposant tous les détails.
Cette intercession était persévérante. Élisée s'étendit sur l'enfant, et encore une deuxième fois jusqu'à ce que l'enfant éternuait. Nous devons prier jusqu'à recevoir la réponse. George Mueller priait pour le salut de deux de ses proches pendant plus de 40 ans. Ils ont reçu le Seigneur Jésus le jour des funérailles de George Mueller ! Enfin, cette intercession était fructueuse. L'enfant est revenu à la vie. Il était guéri, et sa mère était consolée et sa foi fortifiée.
Lire 2 Rois 4:38-41
2 Rois 4:40
On servit à manger à ces hommes ; mais dès qu’ils eurent mangé du potage, ils s’écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger.
Nos vies influencent les autres pour le bien ou le mal. Il y avait une famine dans le pays. Dieu a averti son peuple que leur désobéissance aurait une influence sur la nature (Lévitique 26:19). Nous ne péchons pas seuls. Notre péché a des conséquences sur les autres - leur font souffrir, leur donne un mauvais exemple, et peut engendrer d'autres péchés. Disons jamais : cela me regarde, moi, seul. Le péché est contre Dieu, et contre les autres.
La soupe est une illustration de l'influence de nos propres efforts sans Dieu. L'homme qui a trouvé les coloquintes sauvages ne pouvait pas rester tranquille. Il est allé sans permission, il était ignorant. Tous nos efforts charnels sont inutiles. Pire, ils empoisonnent les autres. Agissons sous le contrôle du Saint-Esprit. Il est l'Esprit de vie et de sagesse. Il produit en nous son fruit.
La farine est une illustration de l'influence de Christ. (Jésus-Christ est la clé pour comprendre l'Ancien Testament.) La farine est fabriquée du blé écrasé et on l’utilise pour fabriquer du pain. Jésus est le grain de blé qui est mort pour porter du fruit (Jean 12:24). Il est le pain de vie. Il est celui qui a été écrasé pour nos péchés (Ésaïe 53:5). La farine a été jetée dans le pot. Christ est venu dans ce monde de péché ; il entre dans les cœurs des pécheurs pour les transformer - plus rien de mauvais ! Christ influence pour le bien, et rassasie les affamés.
Lire 2 Rois 4:42-44
2 Rois 4:43
Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent personnes ? Mais Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent ; car ainsi parle l’Éternel : On mangera, et on en aura de reste.
Remarquons l’homme obéissant. La loi de Dieu disait que les prémices appartenaient à l'Éternel. Il était un inconnu qui venait d’un lieu idolâtre. Ce qu'il a amené n'était pas de première qualité (l'orge). Mais malgré tout cela, son obéissance a fait du bien aux autres !
Remarquons l'homme de Dieu. Il parlait les paroles de Dieu et faisait ses œuvres. Surtout, il vivait le caractère de Dieu. Nous voyons son humilité en acceptant ce don, sa foi dans la parole de Dieu, et sa communion avec Dieu (il connaissait sa volonté). Ce don de pains lui a été confié. Le plus près qu'on vit pour le Seigneur, le plus qu'il peut nous confier des bénédictions et des responsabilités.
Remarquons l’homme saisi de doutes. Il a regardé les provisions, les besoins, et lui-même : comment pourrais-je ? Regardons vers Dieu qui possède toutes choses, qui connaît nos besoins et pourvoit pour nous, qui n'est jamais défaillant !
Remarquons, enfin, les hommes rassasiés. Avez-vous remarqué les mathématiques de Dieu ? Il y a la division (2 Rois 2:14) pour frayer un chemin à travers les difficultés. Il y a la soustraction (2 Rois 2:24) pour enlever le péché. Il y a l'addition (2 Rois 4:17,35) - la naissance et la résurrection. Et il y a la multiplication (2 Rois 4:5,44 ; Actes 2:47) - les bénédictions. Mais Jésus a fait mieux qu'Élisée ! Avec cinq pains il a nourri 5000 hommes, plus femmes et enfants. Il fait toujours mieux que tous les autres !