Lire 1 Jean 3:1-3
1 Jean 3:3
Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur.
Quelle est cette espérance ? D'abord, c'est l'espérance du retour du Seigneur. Il reviendra nous accueillir auprès de lui. Deuxièmement, c'est l'espérance de le voir. Maintenant nous le voyons par la foi, mais alors nous le verrons face à face. Certains peintres ont imaginé quel était le visage du Seigneur mais ils ne l'ont pas vu. Mais nous le verrons tel qu'il est. Troisièmement, c'est l'espérance d'être transformé. Ce corps d'humiliation deviendra un corps semblable à celui de notre Seigneur ressuscité. Nous ne serons plus faibles, malades, ou déprimés. Nous ne céderons plus jamais à la tentation. Quatrièmement, c'est l'espérance de participer à sa gloire. Nous allons régner avec Christ. Nous serons semblables à lui.
En vue de ce qui nous attend, Jean dit que nous devons nous purifier. C'est notre œuvre, c'est notre devoir. Avant d'agir, nous devons nous demander : cette action, est-elle selon la vérité, est-elle aimable, et surtout, est-elle sainte ? Notre caractéristique par excellence doit être la sainteté. 1 Pierre 1:15 - Puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite. Tout ce qui nous concerne doit être pur - notre amour, notre témoignage, nos actions, les paroles que nous écoutons ou que nous prononçons, nos relations.
Nous devons nous purifier comme lui-même est pur. La norme, la règle, c'est le Seigneur Jésus. Ne cherchons pas une pureté qui ne fait que dépasser celle des autres. Ne cherchons pas une pureté semblable à celle d'un homme ou d'une femme de Dieu comme Paul ou Marie de Béthanie. Cherchons plutôt à être pur comme Jésus.
Lire 1 Jean 3:4-8
1 Jean 3:5
Vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché.
Vous le savez. Ce n'était pas un secret pour ceux qui ont lu cette lettre de Jean. Ils l'ont appris de la part de ceux qui les ont amenés à Jésus, de ceux qui ont enseigné à l'église, et de ceux qui ont écrit l'Évangile.
Cette vérité qu'ils connaissaient, c'est que Jésus a paru pour ôter les péchés. Il n'est pas venu seulement pour nous pardonner. Il n'est pas venu seulement pour détourner de nous la colère de Dieu. Il n'est pas venu seulement pour nous donner la paix dans notre âme et dans notre conscience. Il est venu pour ôter les péchés. Le but de notre Seigneur Jésus c'est de nous rendre saints, nous sanctifier. Dieu veut que nous lui ressemblions. Et la vertu fondamentale de Dieu c'est la sainteté. Il est appelé le Très-Saint. 1 Pierre 1:16 - Vous serez saints, car je suis saint.
Il n'y a point en lui de péché. Jésus était saint en intention, en pensée, en parole, et en action. Personne n'a pu l'accuser de péché (Jean 8:46) - Qui de vous me convaincra de péché ? Et maintenant le Seigneur Jésus est au ciel où il n'y a aucun péché. Rappelons-nous que le Seigneur habite en nous. Il veut enlever de notre vie tout péché. Il veut que nous reflétions son image. Pour nous rendre saints, le Seigneur utilise la Parole de Dieu. Jean 15:3 - Vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Il utilise des épreuves. Il utilise d’autres frères et sœurs qui nous exhortent.
Lire 1 Jean 3:9-15
1 Jean 3:10
C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère.
Dans le monde nous trouvons plusieurs catégories de gens : riches et pauvres, éduqués et ignorants, hommes et femmes, etc. On divise les gens selon leur race, leur travail, ou leur politique. Mais spirituellement, il n'y a que deux divisions dans le monde : les enfants de Dieu et les enfants du diable.
Comment peut-on savoir qui est enfant de Dieu et qui est enfant du diable ? Dieu seul connaît le cœur. Mais Jésus a dit comment nous pouvons les reconnaître - par leur fruit. Celui qui est enfant de Dieu pratique la justice et aime les autres enfants de Dieu. Celui qui pratique le péché et qui hait les enfants de Dieu est un enfant du diable.
Le mot-clé ici, c'est ‘pratique’. Un enfant de Dieu peut chuter dans le péché, mais il ne l'aime pas, il ne veut pas y rester, il préfère la communion avec Dieu. La semence de Dieu demeure en lui (v.9). La nouvelle nature en lui est incapable de pécher. L'enfant de Dieu parfois suit son ancienne nature, mais l'Esprit de Dieu ne le permet pas de continuer dans cette voie. Un enfant du diable fait du bien parfois, mais il désire sa propre volonté. Il peut préférer un enfant de Dieu plus que ses autres amis, mais il ne peut jamais être en accord total avec lui. Le fruit qui révèle l'état spirituel d'une personne, c'est ses habitudes et ses désirs pendant un bout de temps.
Lire 1 Jean 3:13-18
1 Jean 3:16
Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.
Il y a deux niveaux de connaissance dans la Bible. D’abord, il y a celle de l’intelligence, de la tête. Nous pouvons ainsi connaître les faits de l’Évangile, nous pouvons savoir ce que Jésus a dit. Deuxième, il y a la connaissance par expérience, du cœur. Nous croyons à ceux que Jésus a dit, et l’Esprit de Dieu témoigne en nous la réalité de ces choses et des faits de l’Évangile. Enfin, ces réalités deviennent notre pratique.
Par exemple, Jésus a dit qu’il nous aime d’un grand amour parce qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15:13). Il a prouvé son amour en laissant les hommes le crucifier pour nous (Romains 5:8). Ensuite, nous avons cru en lui, sachant que son amour n’est pas seulement pour tout le monde en général mais pour chacun de nous : (Galates 2:20) - Le Fils de Dieu... m’a aimé et... s’est livré lui-même pour moi. Ensuite, au fond de nos cœurs, nous avons eu la certitude (par l’Esprit) que Jésus nous aime tous et il aime chaque individu - Jésus m’aime. Alors notre pratique a changé : la joie est rentrée dans notre âme, désormais notre cœur aimait Dieu et ses enfants.
La preuve de l’amour de Jésus a été le don de sa vie pour nous. La preuve de notre amour pour les enfants de Dieu est le don de notre vie, notre temps, notre effort, notre aide pour eux.
Lire 1 Jean 3:16-21
1 Jean 3:18
Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.
Petits enfants : c'est Jean, l'ancien, qui parle. Jean s'appelait ‘le disciple que Jésus aimait’. Il a connu ce que c'est le vrai amour (Jean 3:16) - Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jésus a parlé de son amour. Mais son amour se révélait surtout par ses actions. Il a guéri les malades, il a guéri ceux qui avaient le cœur brisé, il a cherché les perdus, il a pardonné les pêcheurs, et il a versé son sang sur la croix de Calvaire pour nous délivrer du péché.
Maintenant, c'est à notre tour de manifester notre amour pour les autres. Mais, n'aimons pas en paroles et avec la langue. Nous avons vu au chapitre 1 que ce n'est pas assez de parler. Il faut agir aussi. Il serait facile de dire qu'on aime Dieu et son peuple, mais on n’a jamais connu l'amour de Dieu si on a les moyens mais on ignore son frère qui est nécessiteux. La langue peut flatter, mentir, calomnier, maudire, quereller (Jacques 3:6) - La langue... est le monde de l’iniquité.
Dieu veut que notre amour ressemble au sien, c'est-à-dire, que nous passions à l'action. Soyons compatissants, soyons généreux, soyons prêts à toute bonne œuvre pour le bien-être des frères et sœurs en Christ. Aimons-les avec vérité, c'est-à-dire, que notre intention, notre désir, notre parole, et notre action soient unis en les aimant.
Lire 1 Jean 3:22-24
1 Jean 3:22
Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.
Voici une raison pourquoi nos prières ne sont pas exaucées. Il peut s’agir d’un problème de désobéissance, ou de l'obéissance à contrecœur. Si nous voulons que Dieu exauce nos prières, il faut garder ses commandements. Jean nous en cite deux : il faut croire au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et il faut aimer les uns les autres. Il faut maintenir notre relation verticale, c'est-à-dire, avec Dieu. Il faut aussi maintenir notre relation horizontale, c'est-à-dire, avec nos frères et sœurs en Christ.
Quelle belle promesse ! Toutes choses pour lesquelles nous demandons sont à nous ! C'est une promesse si vaste qu'on hésite à l'approprier. Veut-il dire absolument tout ? Et si on demandait pour notre équipe favorite de football, qu'elle gagne ? J'ai entendu parler des chrétiens qui ont prié qu'il n'y ait pas de la pluie le jour de leur pique-nique ; en même temps, les fermiers priaient pour la pluie pour leurs champs asséchés. En réponse, notons qu’un mot-clé dans ce verset est ‘agréable’. Lorsque nous faisons ce qui lui est agréable, cela inclut nos prières. Nous allons demander pour ce qui glorifie Dieu, pas ce qui nous avantage.
Pouvons-nous mériter les réponses à nos prières ? Non, tout ce que nous recevons de Dieu est par grâce, et non pas par les œuvres. Mais souvent Dieu ne peut pas confier les réponses à ses enfants désobéissants. Un père sage ne remettra pas les clés de sa voiture à son enfant irréfléchi.