Lire Romains 4:1-5
Romains 4:5
À celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice.
Paul maintenant tourne vers le témoignage de l’Ancien Testament pour prouver qu’un homme est justifié par la foi et non par des œuvres. Il donne comme exemple Abraham. Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice (v.3, cité de Genèse 15:6). Abraham a été déclaré juste par Dieu, non pas à cause des œuvres qu’il avait faites. Il a été justifié parce qu’il a cru en Dieu, en ce qu’il a dit que ses descendants seront nombreux, impossible à compter comme les étoiles.
Son exemple est à suivre par tous. Si on veut être juste devant Dieu, il faut croire en Dieu, en ce qu’il dit (Romains 3:23) : Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. Et c’est gratuit, sans faire aucune œuvre ! Tu deviens parfaitement juste sans avoir obéi d’abord aux Dix Commandements, sans être baptisé, sans même prier.
Mais cela va contre toutes les idées de l’homme naturel. Dieu est le seul qui a pu concevoir un tel salut ! Les hommes veulent que le salut soit à cause d’eux-mêmes, leurs bonnes œuvres, leur mérite, leur choix. Mais Dieu veut que la gloire du salut appartienne à lui seul.
Faisons attention de nous rappeler que le salut, le pardon, la bénédiction, et la justification sont l’œuvre de Dieu seul. Nous ne pouvons jamais mériter les réponses à la prière. Nous n’avons pas besoin d’attendre chercher le pardon jusqu’à après avoir fait quelque bonne œuvre pour le Seigneur.
Lire Romains 4:6-12
Romains 4:6,7
De même David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, Et dont les péchés sont couverts !
Paul tire un deuxième exemple de l’Ancien Testament, celui de David. David parle d’un homme qui a péché, il n’a rien fait de bon. Mais ses iniquités lui sont pardonnées. Heureux celui qui n’a pas péché ; et heureux celui qui a été pardonné ! Dieu ne nous pardonne pas parce que nous le méritons. Le fait d’avoir péché nous enlève tout mérite. Penser qu’on peut améliorer notre relation avec Dieu en faisant du bien c’est la folie. La raison est très simple : nous devons faire le bien à 100 %, 24 heures sur 24, sans aucune faille. Le moment où nous péchons, il ne reste aucun moyen pour faire le bien qui puisse dépasser notre devoir.
David parle ainsi car il en a eu l’expérience. Il a été un bon roi qui a été juste devant Dieu et devant les hommes. Mais il a péché en commettant l’adultère avec Bath-Schéba et, pour le caché, a fait mourir son mari, Urie. Quand le prophète, Nathan, a confronté David, il a enfin confessé son péché. Il nous a écrit sa confession en Psaume 51 et Psaume 32 qui est cité en Romains 4:7. David ne pouvait jamais défaire ses péchés par quelques bonnes œuvres quoiqu’elles soient. Mais Dieu lui a pardonné gratuitement, par la grâce. Il faut lire les psaumes mentionnés ci-dessus pour comprendre la détresse que David sentait à cause de son péché. Quand Dieu lui a pardonné, il est devenu heureux.
Lire Romains 4:13-25
Romains 4:20
Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu.
Paul reprend l’exemple d’Abraham pour démontrer que pour lui et ses héritiers, la promesse a été donnée par la foi et non par la loi. Par la foi, la justice lui a été imputée, autrement dit, virée sur son compte. Et nous aussi qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification (v.24), la justice sera virée sur notre compte.
La foi d’Abraham a été vraiment forte. Dieu lui a promis d’abord qu’il enfantera des nations, lui qui n’avait aucun enfant. Dieu a accompli sa promesse et de sa postérité sont venus les Arabes, les Israélites, les Édomites, les Madianites, et d’autres nations. Encore Dieu lui a promis un enfant par Sara. C’était impossible aux yeux des hommes ; Abraham avait cent ans (selon notre passage, son corps était déjà usé) et Sara avait 90 ans quand Dieu a accompli cette promesse en leur donnant Isaac. Cette grande foi élève Abraham à nos yeux, mais surtout elle glorifie Dieu qui fait l’impossible et qui est véritable.
Nous devons croire comme Abraham a cru. La Bible est pleine de promesses écrites pour que nous les saisissons et ne point douter. Elles nous serons sûrement accomplies. Soyons certains d’abord que la promesse est pour nous. Deuxièmement, remplissons les conditions s’il y en a. Avez-vous remarqué la promesse pour nous dans ce passage ? Elle se trouve au verset 24 (voir ci-dessus).
Lire Romains 4:18-25
Romains 4:24,25
Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.
Il était nécessaire que notre Seigneur Jésus meure à notre place pour que nous puissions être pardonnés. Dieu est saint. Il ne peut pas pardonner dans le sens de dire : Oh, ça va, ce n’est pas grave, je vais te laisser en paix. Non, Dieu est parfaitement juste. Il a fallu que Jésus soit puni à notre place, pour que Dieu puisse nous dire : je ne compterai plus tes péchés contre toi.
Il était aussi nécessaire que Jésus revienne à la vie pour compléter son œuvre du salut. Par sa résurrection d’entre les morts, nous sommes assurés que Dieu a accepté le sacrifice qu’il a fait. Par sa résurrection, Jésus peut rendre efficace l’œuvre qu’il a faite sur la croix en nous accueillant et nous pardonnant. Par sa résurrection, il vit pour toujours pour prier pour nous (Hébreux 7:25) - C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Par sa résurrection, nous sommes confiants qu’il va partager sa puissante vie avec nous pour vaincre le péché.
La résurrection est un fait historique dont les preuves sont si convaincantes, qu’elles ont persuadé plusieurs de la réalité de l’Évangile. Lew Wallace a eu l’intention de prouver que l’Évangile était en erreur. Devant les preuves de la résurrection de Jésus, il était obligé d’admettre que l’Évangile était plutôt vrai, et il a écrit le roman, Ben Hur, qui inclut la résurrection de Jésus.