Lire Romains 8:1-4
Romains 8:1
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
Nous voyons en Romains 7:14-25 que nous avons à lutter contre notre ancienne nature (aussi appelée la chair et le vieil homme). Nous avons le péché en nous sur lequel nous devons avoir la victoire mais parfois nous chutons (1 Jean 2:1) - Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. La Loi ne pouvait pas nous délivrer du péché, ni de sa conséquence, la mort. Elle était impuissante car notre ancienne nature refuse de se soumettre à elle.
Mais Jésus-Christ est notre Sauveur. Il est mort pour nous pardonner, pour juger le péché, et pour détruire la puissance de l’ancienne nature. Il s’est ressuscité pour nous justifier, et pour nous perfectionner. Il a donné aussi l’Esprit qui habite en nous et qui fortifie notre nouvelle nature pour la rendre victorieuse. Et l’Esprit donnera la vie à nos corps mortels ; au retour de Christ, ceux qui sont morts en Christ se ressusciteront et ceux qui sont toujours vivants vont être transformés. Alors le péché et la mort seront vaincus une fois pour toutes. L’ancienne nature sera éliminée.
Car Jésus-Christ est le Parfait Sauveur. (Philippiens 1:6) - Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Il nous a sauvé de la culpabilité du péché, il nous sauve de la puissance du péché, il nous sauvera de la présence du péché. En Christ, nous ne seront jamais condamnés.
Lire Romains 8:5-8
Romains 8:5
Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit.
Ceux qui ne croient pas en Jésus ne peuvent que vivre selon la chair car cette nature seule leur appartient. Mais ceux qui ont cru au Seigneur Jésus ont reçu une nouvelle nature, et pour le moment ils ont les deux natures. Au retour du Seigneur Jésus, ils seront transformés et ils n’auront plus l’ancienne nature.
Entre temps, nous avons le choix de vivre selon la chair ou selon l’Esprit. Si nous vivons selon la chair, nous allons aimer les plaisirs du péché. Nous allons vivre pour ce monde et régler nos désirs et attitudes selon le train de ce monde. Nous allons poursuivre l’immoralité, ou l’ivrognerie, ou les disputes, ou les paroles malsaines, ou autre péché de la chair. Ce que nous voyons dans ce monde aura de la valeur pour nous, beaucoup plus que la valeur des choses invisibles. La chair, l’ancienne nature nous attire vers le péché et la destruction.
Si nous vivons selon l’Esprit, nous allons aimer tout ce qui donne gloire à Dieu. Nous allons chercher à nous réunir avec les enfants de Dieu. Notre joie sera de lire et méditer sur la Parole de Dieu et prier pour nos besoins et ceux des autres. Nous allons louer Dieu et le remercier en toutes circonstances. Nous allons parler de Jésus à chaque occasion possible. Nous allons poursuivre l’amour, la fidélité, le contrôle de soi, la douceur et tout le fruit de l’Esprit. L’Esprit dirige notre nouvelle nature vers la sainteté et le ciel et Dieu.
Lire Romains 8:9-13
Romains 8:9
Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
Quand on croit au Seigneur Jésus-Christ, toutes sortes de bénédictions suivent. Nous avons déjà vu quelques-uns. Le pardon de tous nos péchés, la justification - la justice de Christ est virée sur notre compte, la vie éternelle, une nouvelle nature, le baptême de l’Esprit qui nous fait joindre au corps spirituel de Christ (l’Église) et nous unit avec Christ dans sa mort et sa résurrection, et bien d’autres bénédictions ! Voici encore une bénédiction : quand on croit en Christ, l’Esprit vient habiter en nous. C’est lui qui change notre manière de vie pour que nous ne vivions plus selon la chair.
Si l’Esprit n’est pas en nous, nous n’appartenons pas à Christ. Voici la preuve que nous appartenons à Christ. Comment savons-nous que l’Esprit est en nous ? D’abord, par une vie transformée ; nos désirs se portent vers les choses de Dieu, nous aimons Dieu et nous voulons lui plaire. Le caractère de Christ (le fruit de l’Esprit) se produit dans notre vie. Ensuite, nous aimons la Parole de Dieu que l’Esprit a écrit ; nous voulons la lire et l’apprendre. Nous avons le désir de parler avec Dieu dans la prière et le remercier pour ses bienfaits. Nous reconnaissons que nous avons une nouvelle relation avec Dieu ; il est notre Père au lieu de notre Juge. Nous aimons les enfants de Dieu aussi. Mais si nous suivons notre ancienne nature dans le péché ? Nous n’y sommes pas confortable, et si nous y restons, le Père nous châtiera.
Lire Romains 8:14-17
Romains 8:15
Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !
Avant notre salut, nous étions esclaves du péché. Le péché était notre maître qui nous obligeait de travailler pour lui. Il prenait charge de toutes nos affaires et nous gardait dans la crainte de la mort. Nous étions aussi esclaves du diable car tous les serviteurs du péché appartiennent au royaume de Satan.
Peut-être, tout comme les Juifs qui ont reçu la Loi de Moïse, nous aussi, nous avons essayé de garder la loi pour avoir la vie éternelle, pour plaire à Dieu, pour tenter de mériter le pardon. Mais c’était toujours la servitude. La loi est devenu notre maître et exigeait la perfection absolue. À chaque manquement en nous, la loi ne nous aidait pas à revenir à Dieu mais nous condamnait d’avantage. Nous avons eu la crainte du jugement.
Mais au moment où nous avons cru en Jésus-Christ, il est devenu notre Maître. Sous son contrôle, nous étions en liberté, car nous avons été créés pour avoir Dieu comme Souverain de notre vie. Il est un bon Maître (Matthieu 11:29) - Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. En plus, l’Esprit de Dieu est venu habiter en nous ! Il est l’Esprit d’adoption. L’adoption était pour les Romains une cérémonie dans laquelle un enfant était reconnu d’avoir atteint la majorité. Dieu nous traite comme des enfants adultes. Nous pouvons lui parler :Abba ! Père ! Nous n’avons plus de crainte.
Lire Romains 8:18-25
Romains 8:23
Et ce n’est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps.
La création est sous la malédiction que Dieu a prononcée à cause du péché de l’homme. Genèse 3:17,18 -Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces. Les espèces se luttent l’une contre l’autre. La maladie, la souffrance et la mort sont leur partage aussi. Nous avons l’habitude de voir les êtres vivants qui succombent à la mort jusqu’à penser que la mort est normale. Mais la création soupire après la délivrance.
Nous aussi nous soupirons en nous-mêmes. Oui, nous nous réjouissons que nous avons été délivrés du péché, et que l’Esprit habite en nous pour nous aider dans la prière, dans la lutte contre la chair, dans notre vie quotidienne pour faire la volonté de Dieu. Mais ce n’est pas assez ! Nous attendons des choses meilleures.
Nous attendons l’adoption, la rédemption de notre corps. Notre âme (notre homme intérieur) a été rachetée mais ce n’est pas la fin de notre rédemption. Nous avons été acceptés en tant qu’enfants adultes, mais ce n’est pas la fin de notre adoption. Il reste la transformation lorsque le Seigneur reviendra et nous aurons un corps qui ressemble au corps du Seigneur ressuscité. Libres enfin du péché, de faiblesse, de souffrance, de la mort, nous allons pouvoir remercier, louer, et servir Dieu comme il le faut. Nous soupirons. Apocalypse 22:20 - Viens, Seigneur Jésus !
Lire Romains 8:26-30
Romains 8:28
Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
Nous savons. Ce n’est pas que nous soupçonnons, nous pensons, ou nous espérons peut-être. Nous savons. C’est une certitude, sans aucun doute. Quelle est cette vérité sûre ?
Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Les bienfaits dont nous nous jouissons font partie de ces toutes choses qui concourent au bien. Nourriture, travail, famille, amis, la Parole de Dieu, la présence du Seigneur à chaque moment, l’Esprit qui est en nous pour nous animer et fortifier, les prières exaucées - tous concourent à notre bien. Les afflictions et les épreuves aussi font partie de ces toutes choses. Les frères de Joseph le haïssaient et l’ont vendu comme esclave. La femme de son maître en Égypte a comploté pour qu’il aille en prison où il est resté quelques années malgré son innocence. Cependant, toutes ces choses était ordonnées par Dieu, car ayant interprété des rêves en prison, il a fait de même pour Pharaon et a été établi gouverneur du pays en charge de lutter contre la famine. Son témoignage à ses frères en Genèse 50:20, c’était : Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux.
Et nos péchés, peuvent-ils concourir au bien ? Celui qui aime Dieu va se repentir, vraiment repentir. C’est alors que Dieu changera le mal qu’il a fait en bien comme dans le cas de David. Il a commis l’adultère avec Bath-Schéba mais par elle était nés Salomon et Nathan, ancêtres du Christ.
Lire Romains 8:31-34
Romains 8:32
Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?
Que c’est merveilleux d’être pardonné de tous ses péchés ! Mais ce n’est pas la seule chose que Dieu fait pour nous. Il nous justifie, il fait de nous ses enfants et nous devenons ses héritiers, il nous sanctifie et nous donne la victoire sur le péché, il nous adopte - nous donne les privilèges des enfants adultes, il nous prépare pour le ciel et il prépare pour nous une habitation là-haut, il nous glorifie et il nous revêtira de toute sa gloire un jour !
Déjà, il a fait la plus grande chose pour nous. Il a envoyé son Fils dans ce monde, il l’a livré aux hommes impies qui l’ont fait mourir, tout cela pour nous sauver de nos péchés et de son jugement. Imagine un père qui n’épargne pas son fils pour faire du bien à quelqu’un. Peut-être il le fait travailler et cueillir du fruit pour le plaisir d’un invité. C’est bien gentil. Mais le lien entre Dieu le Père et le Fils est beaucoup plus profond et date depuis l’éternité. En plus, le Fils a été livré pour être crucifié. C’est plus que gentil ; c’est un amour si vaste et si profond qu’on ne peut le comprendre.
Si un homme donne une maison à un autre, ce n’est rien de donner les directions pour y arriver. C’est normale de donner les clefs de la maison aussi. Puisque Dieu a fait un si grand sacrifice pour nous, ne pourvoira-t-il pas à tous nos besoins ?
Lire Romains 8:35-39
Romains 8:35,37
Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? ...Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
Paul cite quelques calamités qui peuvent nous accabler. La tribulation veut dire la détresse ou l’affliction quand les circonstances font pression sur notre esprit. L’angoisse veut dire l’affliction qui vient nous serrer. Nous avons le sentiment d’être entourés des montagnes infranchissables et nous ne voyons aucune solution à nos problèmes. Il y a aussi la persécution : on est maltraité ou même poursuivi puisqu’on appartient à Christ. Il y a la faim à cause de la famine, un manque de pluie, ou la pauvreté. Il y a la nudité : on manque les moyens de se revêtir comme il faut ; on porte des haillons ou on a froid pendant l’hiver. Il y a le péril et on est en danger ; parfois c’est à cause de la situation autour, parfois des méchants hommes menacent. Et il y a l’épée qui représente des conflits.
Paul a eu l’expérience de toutes ces choses. Les circonstances, les soucis des églises faisaient pression sur lui. Il a été persécuté, on a essayé de le tuer. De temps en temps il manquait de nourriture et de vêtements (il a demandé Timothée de lui amener un manteau avant l’hiver). Il était en péril dans des tempêtes sur la mer et par des brigands sur la route. Mais aucune de ces expériences l’a éloigné de l’amour de Christ. Jésus était toujours avec lui et l’aidait à devenir plus que vainqueur !
Lire Romains 8:35-39
Romains 8:37
Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
Quelles sont ces choses dont Paul parle ? Verset 35 nous parle de la tribulation... l’angoisse... la persécution... la faim... la nudité... le péril... l’épée. Et le verset 36 dit : On nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. L’avis du monde c’était que Paul était malheureux et malchanceux. Il a abandonné une vie respectueuse en toute sécurité pour vivre pour le Seigneur Jésus. Peu après sa rencontre avec le Seigneur, il a commencé a prêché que Jésus est le Christ choisi par Dieu. Et ses problèmes ont commencé. On a cherché à le faire tuer, on l’a battu, on l’a chassé, on l’a emprisonné, on l’a lapidé. Il a souffert la faim, le manque de vêtements, l’insécurité, l’opposition des non-croyants, les problèmes, les pressions, les souffrances. On a eu bien raison de le regarder comme un homme qui se précipitait vers sa destruction !
Mais lui et ses compagnons, ils ont été plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Chaque obstacle était l’occasion où la puissance et la grâce du Seigneur les ont soutenus. Chaque difficulté était l’occasion de gagner une récompense. Chaque épreuve était l’occasion de manifester la gloire du Seigneur Jésus dans cette vie et dans les siècles à venir. Ils ont vaincu sur toutes ces choses négatives. Mais toujours ils n’étaient pas épuisés ni découragés. Ils avaient toujours les ressources pour continuer leur lutte, car leurs ressources se trouvaient en Dieu qui est infini. Ils n’étaient pas des simples vainqueurs, mais plus que vainqueurs ! Ceux que Jésus aime, deviennent plus que vainqueurs.