Éphésiens 4

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:1

Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée.

Paul les adresse en tant que le prisonnier dans le Seigneur. Il les a adressé ainsi avant en Éphésiens 3:1 et il a dit que ses souffrances ont été pour la gloire des Éphésiens (3:13). C’est à cause de ses souffrances qu’il a pu les réconforter et les encourager, et qu’il a pu être un exemple pour eux de comment vivre pour Christ avec patience, persévérance, et espérance.

Comment un prisonnier, peut-il conseiller à marcher d’une manière digne ! C’est que Paul n’était pas en prison pour avoir fait du mal, mais pour le nom de Christ. 1 Pierre 4:14-16 - Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. Paul aimait le Seigneur Jésus, alors le monde le haïssait.

La vocation qui vous a été adressée : nous avons été appelés à être enfants de Dieu, à être saints, à régner avec Christ, à être disciples de Jésus (porter le nom de Christ), à être héritiers de Dieu, entre autres. Agissons selon ce que nous sommes, selon le dessein de Dieu pour nous. Nous démontrons notre appel par notre façon de parler et par notre comportement.

Lire Éphésiens 4:1-14

Éphésiens 4:2

[Marchez] en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité.

En chapitres 1-3, nous avons vu “la théorie”, l’enseignement ; en chapitres 4-6, nous avons la pratique. Les premiers trois chapitres parlent de nos richesses en Christ ; les derniers parlent de notre marche avec Christ. Ce n’est pas assez de connaître certaines vérités de la Parole de Dieu concernant Christ et notre salut ; il faut aussi obéir à la Parole afin d’aimer Christ, demeurer en lui, et travailler à notre salut (Philippiens 2:12).

N’oublions pas que cette église a été composée des juifs et des non-juifs, des hommes et des femmes, des civilisés (qui suivaient la culture grecque) et des barbares, des riches et des pauvres, des libres et des esclaves. La diversité dans ce monde tend à la division. En Genèse 11, Dieu a confondu la langue de ceux qui ont voulu lui désobéir. Chaque groupe parlait sa propre langue et ne pouvait plus communiquer avec les autres, alors ils se sont dispersés.

Mais le but de Christ est de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps (Éphésiens 2:16). Nous devons pratiquer cette vérité et faire tout pour ne pas nous diviser. Alors, marchons en toute humilité. L’humilité envers les autres, c’est les considérer comme étant au-dessus de nous-mêmes, c’est penser à leurs intérêts avant les nôtres. La douceur est une disposition paisible envers les autres qui cherche à être gentil avec eux. La patience est le contrôle de soi qui empêche d’agir contre ceux qui nous ont offensés. Supporter les autres, c’est rester ferme en bonté malgré leurs défauts.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:3

Vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.

L’unité de l’Église est déjà acquise. L’Église est unie en Christ et par l’Esprit. Nous avons appris cette vérité au chapitre 2. Il nous reste à pratiquer cet enseignement en conservant cette unité. Notre unité est l’œuvre de l’Esprit, et il habite en nous et nous fortifie afin que nous puissions conserver cette unité.

Notons qu’il faut que nous nous efforcions à cette tâche. Ne cédons pas à la paresse ou au faux espoir que tout ira bien sans notre effort. Car le diable veut attaquer à tout prix l’œuvre de Christ. La chair s’oppose au Saint-Esprit ; elle préfère les disputes et les divisions. Le monde veut détourner nos regards de Dieu vers lui. Mais Jésus a prié pour cette unité (Jean 17:21) -Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Notons que cette unité est un témoignage au monde.

Pour conserver cette unité, nous utilisons le lien de la paix. Parfois il faut choisir la paix en se sacrifiant. On abandonne ses propres ambitions et désirs s’ils contribuent aux disputes. Hébreux 12:14 - Recherchez la paix avec tous. Cependant, nous aurons des difficultés à avoir la paix avec ceux qui désobéissent à Dieu ou avec ceux qui enseignent une fausse doctrine. Romains 14:19 - Recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. Comment avoir la paix avec ceux qui nous détruisent au lieu de nous édifier ?

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:4-6

Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.

Cette phrase “un seul” ou “une seule” est répétée sept fois ! Le chiffre '7' représentent la perfection. N'est-ce pas une indication que cette unité de l'Église est parfaite ?

Pourquoi donc y a-t-il de nombreuses dénominations ? L'Église de Jésus-Christ est-elle divisée ? J'aime bien comparer l'Église à une famille. Certains membres aiment une sorte de musique mais d'autres la détestent. La famille semble être divisée entre ceux qui aiment un sport ou une matière à l’école, et ceux qui préfèrent un autre. Mais elle est toujours une famille.

Pendant l'histoire de l'Église, des hommes de Dieu ont voulu clarifier certaines doctrines. Parfois ils étaient persécutés pour leurs croyances et ont fallu se séparer des autres chrétiens. D'autres, par manque de vigilance et d'examiner la Parole, enseignaient des doctrines qui ne pouvait pas être acceptées par d'autres chrétiens.

Mais dans toutes les dénominations il y a des vrais croyants en Jésus-Christ. Ils sont unis dans les essentiels - les doctrines de Jésus-Christ, de la Parole, et du salut. Rappelons-nous que les dénominations ne manifestent que ce qui est externe. L'unité de l'Église est à l'intérieur. Il y a beaucoup de divergences entre les enfants de Dieu, mais Dieu est le Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:7

Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.

Nous sommes unis mais pas identiques. Nous formons un seul corps, mais nous sommes des individus - à chacun de nous la grâce a été donnée. Paul parle des dons spirituels que chaque enfant de Dieu reçoit pour servir le Seigneur et servir l’Église.

À chacun est donné ce privilège. Mais c’est aussi une responsabilité. Nous ne pouvons pas nous excuser de servir l’Église. On peut s’excuser à cause de son ignorance : je ne sais pas grand-chose ; avant de servir Dieu, je vais m’inscrire à une école biblique. Ou la faiblesse : je ne peux pas (c’est oublier que l’Esprit de puissance habite en nous). Ou le manque de croissance : je suis trop petit ; je viens d’être né de nouveau. Ou bien on fait l’excuse qu’il y assez d’autres pour servir à l’Église. Avez-vous entendu ces excuses ? Ne les prononçons pas !

La grâce est la faveur. Nous ne recevons pas ces dons à cause de notre mérite, parce que nous prions chaque jour, par exemple. Nous ne recevons pas ces dons parce que Dieu sait que nous allons les utiliser. Nous ne recevons pas ces dons à cause de notre habilité naturelle. Je me souviens d’un professeur à université qui a voulu servir le Seigneur alors l’église a demandé qu’il enseigne à l’école de dimanche. Il ne le pouvait pas ! Plus tard, il a compris que son don spirituel était de conseiller les autres, et non d’enseigner.

Selon la mesure du don de Christ - mesure infinie ! Nous avons tout ce que nous aurons besoin pour utiliser notre don.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:8

C’est pourquoi il est dit : Etant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes.

Paul cite Psaume 68:18 qui loue l’Éternel pour sa victoire sur ses ennemis. C’est l’image d’un conquérant revenu de la bataille. Il reçoit les acclamations du peuple. Il emmène des captifs et il distribue le butin avec tous. Notre Seigneur Jésus est descendu d’abord sur cette terre pour vivre comme un simple homme. Il est mort ensuite sur la croix et il est descendu dans le séjour des morts. Mais il est monté. Voir Philippiens 2:5-11.

Il est monté en haut. Normalement, on n’utilise pas de pléonasme - la répétition de deux mots du même sens. Monter signifie aller en haut ! Mais pour le Seigneur Jésus, cette phrase est juste, car il n’est pas seulement monté (à la vie, au ciel), il est aussi aller au plus haut point possible, au trône du Père.

Il a emmené des captifs. Sur la croix, il avait la victoire sur le diable et ses démons. Il avait la victoire sur le péché en enlevant pour toujours notre culpabilité et en brisant la puissance du péché et de l’ancienne nature dans nos vies. Par sa résurrection, il avait la victoire sur la mort. Nous, les captifs du péché et de Satan, il nous a libérés pour nous emmener en haut avec lui, pour s’asseoir avec lui dans les lieux célestes.

Il a fait des dons. Il est assez riche pour donner ; il est sage pour savoir comment donner ; il est souverain pour donner ; il soutiendra ceux qui reçoivent ses dons.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:11

Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs.

Il n’y a que cinq dons spirituels dans cette liste, ou quatre si, comme certains pensent, les deux derniers ne sont qu’un - pasteur-docteur. Ce sont les dons nécessaires pour bâtir l’Église. Les apôtres et les prophètes ont fondé l’Église, les évangélistes propagent la Bonne Nouvelle pour ajouter des membres à l’Église, et les pasteurs et docteurs gardent et enseignent les membres de l’Église. Aujourd’hui, on n’a plus besoin des apôtres et des prophètes car ils ont terminé de fonder l’Église au premier siècle.

Les apôtres étaient les témoins de la vie de Jésus, et de sa mort et résurrection. C’est eux l’Église à sa naissance. Ils ont indiqué la direction qu’elle devait prendre (en pratique, par rapport à la loi de Moïse, en déterminant qui appartenait à l’Église). Les prophètes ont reçu les révélations de Dieu. Certaines de ces révélations ont été écrites pour former le Nouveau Testament. Quand la Parole de Dieu a été complétée avec le livre d’Apocalypse, le rôle des prophètes cessait. Les évangélistes proclament l’Évangile en vue de gagner les autres pour Christ. Un exemple est Philippe (Actes 8) qui a amené une ville au Seigneur, ensuite un individu, l’eunuque de l’Éthiopie. Les pasteurs dirigent les assemblées sous la direction du Souverain Pasteur, Christ. Ils sont responsables de nourrir les enfants de Dieu et de veiller sur eux. Les docteurs enseignent la Parole de Dieu et exposent et réfutent les doctrines erronées pour que le peuple de Dieu les évitent.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:12

Pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ.

Le perfectionnement des saints. Personne de nous n’est encore parfait. Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ (Philippiens 1:6). Nous sommes des saints (notre état) depuis que nous avons cru en Jésus-Christ. Mais nous avons besoins d’être sanctifiés (notre pratique). Le procès de sanctification durera jusqu’à notre entrée au Paradis. Dieu ne fait jamais une œuvre à moitié ; il n’est pas satisfait de moins que parfait. En Genèse 1, nous lisons cinq fois que Dieu vit que cela était bon. Mais au chapitre 2, nous lisons qu’au sixième jour de la création, après avoir créé l’homme, quelque chose clochait : L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui (Genèse 2:18). L’homme n’était pas complet. Il a fallu que Dieu crée de sa côte une femme.

Soyons encouragés ; Dieu agira pour nous rendre parfaits. Il nous donnera la victoire sur le péché. Il produira les qualités de son fruit en nous. Il enverra précisément les épreuves qu’il nous faut pour former notre caractère. Et il utilisera les hommes qu’il a donnés à l’Église avec les dons qu’il leur a confiés pour nous perfectionner. Soyons avertis aussi. Dieu ne toléra pas que nous permettons de demeurer dans nos vies le péché ou la négligence.

Prions pour tous ceux qui contribuent à perfectionner les saints, que le ministère que Dieu les a donné soit fidèlement accompli, et que l’Église soit édifiée.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:13

Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ.

En méditant sur Éphésiens 4:12, nous avons penché sur le perfectionnement individuel. Mais n’oublions pas que Dieu veut que toute l’Église soit parfaite. Dieu n’agit pas seulement dans la vie des individus mais aussi dans les assemblées entières. C’est dans les assemblées que nous apercevons mieux le fonctionnement et les effets de l’œuvre des hommes et femmes de Dieu qui utilisent leurs dons selon la volonté de Dieu.

Le perfectionnement (v.12) signifie la fourniture, l’action de faire équiper. Il faut réparer les membres qui sont défectueux. Il faut améliorer d’autres qui manquent de connaissance, de sagesse, ou d’autres qualités. Il faut équiper d’autres qui ont le désir de servir le Seigneur, mais qui manquent les outils de connaissance de la Parole, de l’expérience, de discernement. Ne cessons pas d’utiliser nos dons spirituels au service des autres membres jusqu’à ce que toute l’assemblée est ce qu’elle doit être.

Quel est notre but ? L’unité. Cette unité n’est pas une unité d’organisation ou une unité de sentiment, comme plusieurs en pensent. Elle est une unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu. Nous devons croire à la même doctrine ; nous devons avoir tous une grande foi. Nous devons tous connaître notre Seigneur Jésus le plus possible, et marcher avec lui le plus près possible. Ne soyons pas satisfaits jusqu’à ce que nous atteignons la maturité, jusqu’à ce que nous ressemblons tous à Jésus.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:14

Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction.

Ce verset nous enseigne que la croissance est nécessaire. Les enfants sont en danger. Il faut que nous devenions adultes pour pouvoir faire face aux dangers qui nous entourent. N’oublions pas que cette croissance est pour l’individu et pour toute l’assemblée.

Les enfants sont naïfs ; si on leur dit que quelqu’un est dans la lune, il vont y regarder pour essayer de l’apercevoir ! Les enfants manquent de connaissance ; il faut des années de l’école plus les conseils de leurs parents pour pouvoir survivre dans ce monde. Les enfants se caractérisent par l’incapacité de réfuter des propos qui sembles mensongers mais logiques, par la faiblesse, et par la facilité d’être distraits par quelque chose fascinante.

Ce monde est plein de mauvais hommes qui font leur proie des enfants. C’est pareil dans le domaine spirituel. Il y en a des méchants qui ressemblent au diable et sont sous son contrôle. Ils utilisent des ruses pour tenter de séduire et tromper les enfants de Dieu. Eux-mêmes, ils sont emportés par le vent (Psaume 1:4) - Les méchants... sont comme la paille que le vent dissipe.

Les parents ont le rôle de veiller sur leurs enfants et de les protéger. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’avoir des pères et mères spirituels dans l’assemblée pour aider ceux qui sont nés de nouveau. Nous qui avons atteint un niveau de maturité, aidons ceux qui sont toujours enfants. Il faut les garder, les enseigner, les avertir.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:15

Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.

Mais que : il est malheureux quand les enfants de Dieu, soit individuellement ou collectivement, n’avancent pas dans leur vie spirituelle. Le dessein de Dieu, sa volonté pour nous, c’est la croissance. La croissance est pour tous, et chacun peut aider les autres à croître par les dons spirituels que Dieu lui a donnés.

Comment croître ? Par la vérité, c’est-à-dire, la Parole de Dieu. La vérité est nécessaire pour augmenter notre connaissance. Elle est nécessaire pour augmenter notre foi (Romains 10:17) - La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. La vérité est nécessaire pour contrer les mensonges. Comment croître ? Dans l’amour. Un homme de Dieu a remarqué que la vérité sans amour n’est que des paroles dures, mais l’amour sans vérité n’est que la sentimentalité. Il faut la vérité et l’amour en même temps. (Voici comment décider que dire - il faut se demander d’abord : ce que je veux dire, est-il vrai ? Ensuite, est-il caractérisé par l’amour ?)

Il faut que nous croissions à tous égards. Il ne faut pas que nous soyons déformés, grotesques. Certains enfants de Dieu sont forts en une chose mais faibles en une autre et leur vie manque la beauté que Dieu désire en eux. Nous avons besoin d’être équilibrés. Évitons d’être forts en doctrine mais faibles en pratique. Évitons que notre assemblée soit forte en témoignage mais faible en enseignement. Évitons de souligner une doctrine en négligeant d’autres.

Lire Éphésiens 4:1-16

Éphésiens 4:16

C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité.

La croissance est accomplie par notre Seigneur Jésus-Christ. N’oublions pas cela. Car souvent nous nous trompons en pensant que la croissance vient par nos efforts, par notre organisation, par des réunions bien organisées et intéressantes, par le zèle de tous. Mais toutes ces choses sont en vain si Christ ne fait pas son œuvre (Jean 5:15) - Sans moi vous ne pouvez rien faire.

N’oublions pas non plus que notre Seigneur désire la croissance. Il ne veut pas trouver dans ses églises des gens qui sont assez âgés spirituellement pour instruire les autres, mais qui sont en train d’apprendre ABC et 2 + 2 = 4 ! Hébreux 5:12 - Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide.

Jésus-Christ nous assiste, il nous donne la force, et il assure un résultat parfait. Notre part, c’est de le suivre (coordonné) fidèlement, avec une entière obéissance. Il ne faut pas que notre croissance soit un cancer, le résultat d’avoir agi à notre manière et non sous son contrôle. Notre part est aussi de dépendre sur notre Seigneur Jésus, recevant de lui toute la force nécessaire pour vivre pour lui. Notre part est aussi de nous garder dans son amour.

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:17

Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées.

Marcher, c’est notre pratique, la façon de nous conduire. Notre façon de vivre doit être différente de celle des gens du monde. Nous devons ressembler à notre Père céleste et à notre Seigneur Jésus-Christ. Comment reconnaît-on quelqu’un qui s’approche de loin ? Il est trop loin pour voir les détails de ses yeux ou de ses mains. Et les vêtements peuvent tromper. Un jour j’ai aperçu un homme avec le même complet et turban que portait mon beau-frère, seulement je savais que mon beau-frère n’étais même pas en ville ! Mais c’est facile ; on le reconnait par sa façon de marcher. Et les membres d’une famille généralement marchent pareillement. Les fils marchent comme leur père. Nous devons imiter notre Père céleste.

Paul insiste sur ce devoir : je dis et... je déclare. C’est inutile de professer avoir la foi si on ne la pratique pas. La plupart des Éphésiens, ou même tous, étaient d’origine païenne (2:11) -Vous autrefois païens dans la chair. Ils ne devez plus marcher comme les païens. Notre vie après notre salut doit être différente de notre vie d’avant.

Les païens... marchent selon la vanité de leurs pensées. Nous pratiquons ce que nous pensons. C’est la raison qu’il faut toujours méditer sur, et remplir nos pensées de, la Parole de Dieu. Les pensées du monde sont caractérisées par la vanité. Elles sont vides, sans profit éternel, malgré les philosophies du jour, une riche culture, et le progrès.

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:20

Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ.

Nous avons appris Christ, ce qui est tout à fait l’opposé de la manière de vie des païens. Leurs pensées vaines ont eu pour résultat l’ignorance. Dans cette ignorance, leurs cœurs s’éloignaient de Dieu jusqu’à ce qu’ils devenaient étrangers à la vie de Dieu. Et leurs cœurs s’endurcissaient pour ne plus entendre la voix de Dieu et ne plus désirer la vie de Dieu. Ensuite ils ont perdu tout sentiment, ne pouvant plus entendre leur conscience et sont devenus durs par rapport aux besoins des autres. Ils se sont livrés à l’impureté et la cupidité, pas seulement en pensées et désirs, mais en actes.

En contraste, nous avons la vie éternelle car nous connaissons Dieu et Jésus-Christ (Jean 17:3). Depuis notre nouvelle naissance, nous commençons à recevoir l’instruction de la Parole. Au lieu d’un cœur de pierre, nous avons reçu un cœur de chair. Le Saint-Esprit nous remplit des sentiments d’amour et de compassion envers les autres et des sentiments de crainte et de soumission envers Dieu. Nos sentiments et nos désirs se portent vers Dieu et la sainteté. Nous nous livrons à Dieu (Romains 6:13) - Donnez-vous vous-mêmes à Dieu... et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Nous désirons la pureté ; nous faisons des actes de justice.

Comment apprendre Christ ? Nous apprenons par l’enseignement des hommes et des femmes qui ont reçu les dons spirituels pour cette tâche. Nous apprenons en lisant la Parole de Dieu que le Saint-Esprit nous fait comprendre.

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:21,22

Conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses.

Vous avez été instruits à vous dépouiller... du vieil homme. Le vieil homme, c’est notre nature héritée d’Adam qui déteste Dieu et aime le péché. Cette ancienne nature a des convoitises trompeuses. Elle a des désirs qui nous trompent. Nous pensons que ces désirs sont bons ou même excellents, mais ils sont mauvais. Nous pensons que les choses désirées sont pour toute la vie et pour notre bien, mais elles sont passagères et nous détruisent. L’ancienne nature se corrompt - elle devient de plus en plus pourrie. C’est normale car elle est morte spirituellement et un cadavre se corrompt.

Il faut nous dépouiller du vieil homme, le déposer, le mettre de côté, le jeter. Le même mot grec est utiliser dans les versets suivants : Hébreux 12:1 - Rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement. Romains 11:1,2 - Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Loin de là ! ...Dieu n’a point rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance. 1 Timothée 1:19 - Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi.

Il est important que le peuple de Dieu soit instruit dans ces choses. Il faut qu’il apprenne la vérité qui est en Jésus. Quand on est né de nouveau, on ne doit plus faire comme avant dans savie passée.

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:23

Conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits... à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence.

Ce n’est pas assez de se dépouiller. Il faut remplir le vide avec quelque chose de bon. Jésus a dit en Matthieu 12:43-45 : Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première.

Il faut être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence. Romains 12:2 - Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence. Il ne faut plus penser comme le monde, mais comme Dieu. Voici quelques pensées qui ne sont pas celles du monde : Dieu est le Très-Saint qui tient en abomination tout péché. Il n’y a pas de petits péchés avec lui ; chaque péché doit être puni par la mort éternelle. Le salut est un don de Dieu. Il l’offre à nous gratuitement ; nous ne pouvons rien faire pour le mériter. Il faut renoncer à soi-même pour être disciple de Jésus. Il vaut mieux souffrir le mépris et la persécution maintenant pour le nom de Christ, car un jour nous régnerons avec lui.

Remplissons nos pensées de la Parole de Dieu. Qu’elle soit notre méditation toute la journée !

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:24

Conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits... à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Est-ce que ceci est l’enseignement de notre église ? Trop souvent nous tombons dans le piège d’instruire nos membres que la moralité - Dieu veut que nous pratiquions les Dix Commandements (Exode 20:1-17) et le Sermon sur la montagne (Matthieu 5-7). Mais la moralité est enseignée partout dans le monde, même dans des milieux non-religieux. Le résultat de cet enseignement est l’échec : on prétend être saint (l’hypocrisie), ou on devient orgueilleux (je suis mieux que toi), ou on devient dur et sans pitié envers ceux qui chutent. En bref, le péché et l’ancienne nature règnent dans notre vie.

Enseigner la moralité sans la nouvelle nature, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Commençons par la source de nos actes, non pas nos actes. Notre devoir est de revêtir l’homme nouveau. Au moment où nous avons cru, Dieu nous a donné une nouvelle nature, créée selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité, c’est-à-dire, une vraie justice et une vraie sainteté. L’homme nouveau est capable de toute bonne œuvre. Il aime ce qui est spirituel, juste, et saint. Il fait automatiquement la volonté de Dieu ; il ne peut pas pécher (1 Jean 3:9) - Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. Il faut nourrir l’homme nouveau et s’en revêtir.

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:25

C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.

Ayant posé la fondation, c’est-à-dire, nous ayant dépouillés du vieil homme et nous ayant revêtus de l’homme nouveau, nous pratiquons la sainteté et la justice qui caractérisent la nouvelle nature. Paul dit aux Éphésiens (et à nous) : renoncez au mensonge, et parlez selon la vérité. Rejetons le péché, et remplaçons-le par la sainteté.

Le mensonge peut être en parole ; nous en entendons chaque jour. “Dis-lui que je ne suis pas là.” “J’ai acheté l’animal à tel prix, alors quand je te vend le gigot à ce prix-là, je n’ai pas de bénéfice.” Souvent à cette déclaration, on fait appel au nom de Dieu, rendant le mensonge pire. Le mensonge peut être en acte. On prétend être juste. On prie et accomplit ses devoirs religieux, mais le cœur est rempli des désirs abominables devant Dieu. On dit : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! mais on ne donne pas ce qui est nécessaire au corps... (Jacques 2:16).

La vérité doit régler les relations des enfants de Dieu. Nous avons cru à la vérité ; Christ est la vérité. Ensuite, nous sommes membres les uns des autres. Ne pas dire la vérité détruit notre unité. Il est remarquable que le premier péché qui a été jugé dans l’Église était un mensonge (Actes 5). Ananias et Saphira ont vendu un terrain et ont gardé une partie de l’argent pour eux-mêmes, mais ils prétendaient donner le tout pour l’église. Dieu les a jugés par une mort subite.

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:26

Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère.

Parfois quand nous nous mettons en colère, nous ne péchons pas. C’est une colère contre quelque injustice, contre le péché, ou contre un acte d’oppression ou de mépris. Un exemple se trouve en 2 Samuel 12:4,5 - Un voyageur arriva chez l’homme riche. Et le riche n’a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses bœufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui ; il a pris la brebis du pauvre, et l’a apprêtée pour l’homme qui était venu chez lui. La colère de David s’enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan : L’Éternel est vivant ! L’homme qui a fait cela mérite la mort.

Mais trop souvent, nous nous mettons en colère injustement. Un exemple est Saül qui est devenu jaloux de David. À cause de ses exploits, le peuple a loué David plus que Saül. Il a essayé de le tuer à plusieurs reprises. Quand son fils, Jonathan, défendait son ami, la colère s’emparait de Saül qui a tenté de le tuer aussi. Proverbes 16:32 nous affirme : Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, Et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes.

Celui qui ne contrôle pas sa colère se détruit lui-même. Il y a des effets physiques et psychologiques pour celui qui se donne à la colère. Prêtons attention à ces deux conseils par rapport à la colère : ne péchons point, et ne retenons pas notre colère jusqu’au lendemain.

Lire Éphésiens 4:17-32

Éphésiens 4:27

Et ne donnez pas accès au diable.

Ne donnez pas accès : l’idée ici c’est de laisser ouverte la porte juste assez pour que celui qui est dehors puisse mettre son pied dans l’ouverture. Qui sera si fou de laisser le diable s’introduire dans sa vie ? Mais le diable est rusé ; il vient comme un ange de lumière et non comme l’ennemi de nos âmes.

Au verset 25, Paul dit : Renoncez au mensonge. Jean 8:44 - Le diable... ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. Au verset 26, Paul parle de la colère. Mais la colère ne vient pas du diable (Jean 3:36) - Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. La colère qu’il faut éviter est celle mêlée avec le péché ou qui n’est pas sous contrôle. Le diable ne fait que pécher ; il est rebelle à Dieu.

Attention à ne pas laisser la place au péché, même s’il semble petit. Obéissons au Seigneur en toutes choses, même les moindres. Avez-vous lu les Fables de la jongle par Dr. Paul White ? Une fable raconte l’histoire d’un chasseur qui a pris un petit léopard pour l’élever chez lui. Le chef du village l’a mis en garde : Un petit léopard devient un grand léopard, et le léopard finit par tuer. De même, un petit péché devient un grand péché, et le péché finit par tuer.

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Éphésiens 4:28

Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.

Encore nous voyons une des œuvres du diable (Luc 8:12) - Le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés. Le diable a arraché d’Adam la communion avec Dieu, et il a détruit sa vie. Éphésiens 4:27 - Ne donnez pas accès au diable.

Celui qui dérobait : avant ce péché était sa pratique ; maintenant il faut la cesser car il est contrôlé par l’homme nouveau, caractérisé par la justice et la sainteté. Dérober n’est pas juste ; c’est prendre ce qui appartient à un autre. Exode 20:15 - Tu ne déroberas point. Dérober n’est pas saint ; il ne ressemble pas à Dieu.

Il faut remplacer cette mauvaise pratique par le bien. Plutôt qu’il travaille. Au lieu de dérober, ses mains doivent faire ce qui est bien. Ses mains sont maintenant livrées à Dieu (Romains 6:13) - Offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Au lieu d’arracher ce qui appartient à un autre, il faut donner.

Il faut donner à celui qui est dans le besoin. Ainsi, il pourrait l’empêcher de dérober ! Ainsi, il pourrait augmenter les remerciements rendus à Dieu. Ainsi, il pourrait faire l’œuvre de Dieu de nourrir (Psaume 147:9) - Il donne la nourriture au bétail, Aux petits du corbeau quand ils crient. Ainsi, il pourrait satisfaire le désir de Dieu d’aider les pauvres (Psaume 69:34) -L’Éternel écoute les pauvres.

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Éphésiens 4:29

Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.

Au verset 25, nous avons vu un genre de mauvaise parole à éviter - le mensonge. Mais il y en a d’autres. Parfois nous entendons des chrétiens qui critiquent leur pasteur ou les autres. Certains se plaisent d’un on-dit, ou disent des paroles qui font décourager. Par nos paroles nous pouvons blesser, nous pouvons suggérer à faire du mal. La langue a une grande puissance (Jacques 3:5,6) - Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité.

S’il y a lieu : il faut chercher les occasions de parler bien. Encore une fois, nous voyons que ce n’est pas assez d’éviter le mal ; il faut le remplacer par le bien. Il faut proférer des bonnes paroles. Qu’y a-t-il de meilleur que la Parole de Dieu ? Souvent nous parlons des choses banales : il fait chaud, il vente aujourd’hui. Celles-ci ne sont pas de mauvaises paroles, mais il y a de mieux à dire. Et si on parlait de Jésus !

Ce que nous disons doit servir à l’édification. Au lieu de détruire les autres, il faut les consoler, les encourager, les fortifier. Nos paroles doivent communiquer une grâce à ceux qui l’entendent. En nous écoutons, ils reçoivent la faveur de Dieu et sa bénédiction. Je me souviens de certaines lettres des hommes de Dieu. Chaque paragraphe citait la Parole de Dieu plusieurs fois. Après avoir lu ces lettres, nous étions prêts à toute bonne œuvre !

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Éphésiens 4:30

N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.

Certains gens font l’erreur de considérer le Saint-Esprit en tant qu’une puissance qui nous aide à vivre pour le Seigneur. Pour eux il est une force comme la force de gravité. Non, il est une personne ; il a la personnalité. Il peut être attristé. Comment peut-on attrister l’Esprit de Dieu ? Par le péché (Genèse 6:5,6) - L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Si nous regardons le contexte de ce commandement (vv.25-31), nous voyons des actions qui le rendent triste : le mensonge, la colère sans contrôle, l’accès donné au diable, le vol, les mauvaises paroles et le mauvais comportement.

L’Esprit a des soupirs (Romains 8:26) - L’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. Oh, que ses soupirs ne soient pas à cause de mes péchés ! Chaque fois que nous cédons à la tentation, il est attristé. Il devient triste quand nous faisons moitié-moitié avec le Seigneur comme l’église de Laodicée, ni bouillante ni froide (Apocalypse 3:14-22). Il devient triste quand le Seigneur Jésus n’est pas glorifié (Jean 16:14) - Il me glorifiera. Il devient triste quand l’enfant de Dieu se donne à la chair. Nous pouvons comprendre sa tristesse en voyant comment Jésus a été triste jusqu’à pleurer à cause de l’incrédulité des gens et à cause de leur refus de le recevoir.

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Éphésiens 4:31

Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous.

Plusieurs panneaux routiers nous avertissent des dangers : Attention, travaux ! Attention, chaussée rétrécie ! Attention, chute de pierres ! La Parole de Dieu nous donne des listes (comme celle-ci) des péchés à éviter : Attention, danger de sortir de la voie de Dieu !

Voici les significations de ces péchés. L’amertume peut signifier une grande méchanceté, un esprit amer ou une haine amère. Un exemple est l’attitude de Simon (Actes 8:23) - Je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. Hébreux 12:15 - Veillez... à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. L’animosité signifie la passion de colère. La colère est surtout celle qui veut se venger ; de ce mot sont dérivés les mots “colère” du verset 26. La clameur indique de désordre où on crie à haute voix. La calomnie est une parole qui porte atteinte à la réputation d’un frère ; elle peut aussi signifier le blasphème contre Dieu. La méchanceté signifie la malice, l’impiété, le mal, ou le désir de faire mal.

Il faut que tous ces péchés disparaissent du milieu de nous, soient enlevés, soient séparés de nous. Comment les faire disparaître ? Ils doivent disparaître en réalité, et non par un tour de passe-passe ou comme une illusion magique ! Pour qu’ils disparaissent, ne les pratiquons pas, ne les écoutons pas, ne les encourageons pas, ne les tolérons pas au milieu de nous. Cherchons toujours la purification de Christ, et à être contrôlé par lui.

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Éphésiens 4:32

Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.

Soyez bons. ‘Bon’ signifie l’opposé de ‘l’amertume’ au verset 31. Il veut dire ce qui est agréable, ce qui est doux pour les autres, aussi ce qui est utile. Faisons ce qui est agréable pour nos frères et sœurs : encourageons-les, consolons-les, écoutons-les, donnons-leur l’hospitalité... Faisons ce qui leur est utile en les exhortant, les enseignant, ou même les reprochant.

Soyez... compatissants. ‘Compatissant’ (grec : eusplagchmos) signifie : ayant les intestins en bonne santé. Les Grecs pensaient que le siège des sentiments se trouvait dans les intestins. Quand on a peur, quand on est amoureux, notre abdomen a des frissons, n’est-ce pas ? Alors si les intestins étaient en bonne santé, selon les Grecs, l’homme sera rempli de tendresse envers les autres. Notre cœur doit être touché par les souffrances des autres. Nous devons avoir pitié de ceux qui sont faibles ou qui sont tombés.

Vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Dieu a pardonné à ses ennemis avant qu’ils aient repentis ; nous devons pardonner aux autres avant qu’ils nous en demandent. Il nous pardonne tous nos péchés, et sans cesse ; ne retenons rien contre nos frères. Il nous a pardonné gratuitement ; n’attachons pas de conditions avant de pardonner, pardonnons sans espérer quelque chose de retour. Dieu nous a pardonné en pleine connaissance de toutes nos fautes ; ne retirons pas notre pardon si nous apprenons que le tort de notre frère est pire que nous en avons pensé. Faisons comme Dieu qui nous a dit clairement qu’il nous pardonne, et en a confirmé par ses actions.