Jean 10:1-13
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis.
Notons la phrase “en vérité” (vv.1,7) : tout ce que le Seigneur Jésus dit est vérité ; mais ici c'est souligné, donc ce qu’il est en train de dire est important. Les deux bergeries représentent les juifs et les non-juifs ; le plan du Seigneur était de faire une seule bergerie des deux groupes, c'est-à-dire, l'Église. Cette parabole pourrait être appelée une allégorie, car une allégorie à plusieurs vérités à enseigner et non pas une seule comme les paraboles de Matthieu.
Dans ce passage, Jésus fait deux déclarations concernant qui il est.
I. Il est la porte des brebis.
Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis... Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages (vv.7,9). Cette porte n'est pas celle des versets 1,2 - En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Cette porte-là était une porte de qualification. Dieu a désigné qui doit être le Messie. Jésus réclamait ce droit à lui seul (Jean 7:29 ; 8:29) - Je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé... Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Plusieurs ont dit qu'ils étaient envoyés de Dieu. Mais tous ceux qui prétendent d'être envoyés de Dieu ne passent pas par la porte. Parmi eux étaient les pharisiens, les chefs des juifs, des faux prophètes et des faux messies. Jésus a dit que ceux qui ne passent pas par la porte sont des voleurs et des brigands. Un voleur agit en cachette et par ruse ; un brigand agit ouvertement et avec violence. Mais leur œuvre est la même : dérober, égorger, et détruire (v.10) - Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire.
Cette porte des brebis est plutôt la porte du salut (v.9) - Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. Si on ignore Jésus, on est voleur, on est brigand. Si un homme cherche le salut par autre moyen que Jésus, Dieu le traite d'indésirable. Ésaïe 64:5 - Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé. On ne peut être sauvé que par Jésus (Actes 4:12) - Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Sauvé veut dire délivré - délivré du jugement et du diable (Hébreux 2:14,15) - Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. Sauvé veut dire délivré du péché, de sa culpabilité, de sa puissance, et un jour de sa présence. Le Seigneur Jésus nous donne la pleine liberté : la brebis entrera et sortira. Elle entrera pour la sécurité et le repos. Elle sortira pour être nourrie. Remarquons que le mot ‘pâturages’ est au pluriel ; la nourriture est variée et elle est suffisante. Quel contraste avec les pharisiens et leur joug de la loi (avec ses rites et cérémonies) ajoutée à leurs traditions !
Il faut noter qu'on ne peut pas rester dehors. Si on reste dehors, il faut faire face aux voleurs, aux loups, et au froid. Dehors, c'est la solitude, c'est le manque de soins. Il faut appartenir à Dieu. Dieu a placé dans le cœur de chaque homme un désir après lui. Si on se trouve dehors, il ne faut pas prétendre que tout va bien. Il faut aussi savoir qu'on ne peut pas forcer la rentrée. Il faut savoir qu'il n'y a pas d'autre porte. Actes 16:31 - Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.
II. Il est le berger des brebis.
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis... Je suis le bon berger (vv.11,13). Nous remarquons les contrastes entre le bon berger et les autres. Il conduit ses brebis ; l'étranger les disperse (v.4,5) - Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Le bon berger donne sa vie pour les brebis ; le voleur prend leurs vies pour lui (vv.10,11) - Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Le bon berger enrichit ; le voleur dérobe. Le bon berger donne la vie, même en abondance ; le voleur tue. Le bon berger protège et prend soin ; le voleur détruit. Le bon berger aime ses brebis ; le mercenaire aime l'argent (vv.12,13) - Le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Le bon berger reste pour défendre ses brebis ; le mercenaire les abandonne.
Jésus-Christ est le bon berger ; il est le berger par excellence, il est le berger admirable. C'est lui seul qui est qualifié pour rentrer. C'est lui seul qui peut appeler et conduire les brebis, car elles ne connaissent pas d'autre voix (v.4) - Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. C'est lui seul qui donne sa vie pour elles. Notons qu'il donne sa vie ; ce n'est pas seulement qu'il risque sa vie.
En Jésus-Christ, ses brebis (les croyants) ont confiance ; celles qui lui n'appartiennent pas, l'ignorent. Dans les versets 3,4,16, nous avons en image Israël (cette bergerie), les non-juifs (d'autres brebis), et l'Église (un seul troupeau). Éphésiens 2:11-18 - C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. Il est intéressant de noter en passant que dans le verset 4, “fait sortir” est le même mot que “chassèrent” en Jean 9:34. Les brebis ont confiance dans la conduite du bon berger (v.4) - Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Le Seigneur nous conduit dans des beaux pâturages et près des eaux paisibles. Parfois il nous conduit dans la vallée de l'ombre de la mort, mais c'est seulement pour la traverser, et un jour il nous conduira dans la maison de Dieu. Il est toujours devant nous. Les brebis ont confiance dans la provision du bon berger (v.10) - Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Elles ont de quoi vivre, et elles sont protégées pour vivre. Elles ont la vie, et c'est une vie abondante ! Les soins sont abondants, les mets succulents sont abondants et satisfaisants. Et, où trouver de meilleure compagnie ! Nous suivons notre Seigneur avec les autres enfants de Dieu. La vie avec Jésus n'est pas une simple existence ; mais elle est une vie agréable, bonne, joyeuse, et satisfaisante.
Cette vie peut être la nôtre car notre bon berger, le Seigneur Jésus, a donné la sienne. Par sa mort il a prouvé son amour (Romain 5:8) - Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. David a été un berger. Il a fallu défendre ses brebis des lions et des ours. Malgré le danger, il s'est lancé contre ces animaux féroces pour délivrer ses brebis. Pourquoi s’est-il mis en danger ? Parce qu'il aimait ses brebis. Notre Seigneur Jésus n'a pas seulement fait face au danger, mais il a vraiment donné sa vie pour ses brebis. Il est mort d'une mort atroce sur la croix pour nous sauver de nos péchés.
RÉSUMÉ : Si tu entres dans la vie par Jésus, tu es sauvé ! Romain 4:7,8 - Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, Et dont les péchés sont couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché ! Si Jésus est ton berger, tu ne manqueras de rien ! Psaume 23:1 - L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.