Jean 7:37-39
Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Le dernier jour, c'est-à-dire, le dernier jour de la Fête de Tabernacles, était l'occasion d'une déclaration de la part de Jésus-Christ. Pendant sept jours de sacrifices ont été offerts pour les nations. Le huitième jour, les sacrifices ont été offerts pour Israël. Le grand sacrificateur prenait l'eau du réservoir de Siloé dans un vaisseau d'or pur et il le versait sur le sacrifice du matin. C'était un jour de grande joie. Ésaïe 12:3 - Vous puiserez de l’eau avec joie Aux sources du salut. La déclaration que Jésus a donnée était une merveilleuse promesse.
Examinons les trois parties de cette promesse.
I. Le bénéficiaire.
Certaines promesses ne sont pas adressées à nous. Par exemple, Genèse 15:4,5 - Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée ainsi : Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier. Et après l’avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. C’est une promesse adressée à Abraham. Et 1 Rois 3:12-14 - J’agirai selon ta parole. Je te donnerai un cœur sage et intelligent, de telle sorte qu’il n’y aura eu personne avant toi et qu’on ne verra jamais personne de semblable à toi. Je te donnerai, en outre, ce que tu n’as pas demandé, des richesses et de la gloire, de telle sorte qu’il n’y aura pendant toute ta vie aucun roi qui soit ton pareil. Et si tu marches dans mes voies, en observant mes lois et mes commandements, comme l’a fait David, ton père, je prolongerai tes jours. Elle est adressée à Salomon. Psaume 2:8 - Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession. C’est une promesse adressée à Jésus. Cependant, cela n'empêche pas que le Saint-Esprit les applique, au moins en partie, à d'autres individus.
D'autres promesses sont pour tous, par exemple, Jean 3:16 - Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Celle-ci est adressée à celui qui a soif. Ce n'est pas celui qui a soif physiquement, car Jésus parle de l'Esprit. C'est pour celui qui a soif spirituellement - pour celui qui manque de vie spirituelle. Il est séparé de la source de la vie (Romain 3:23) - Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Donc c'est une promesse qui s’applique à nous tous. Peut-être nous sommes inconscients de notre soif. Peut-être nous cherchons désespérément à l'apaiser. Mais nous avons tous soif.
Cette promesse est pour nous tous, pour nous qui sommes vivants, c'est-à-dire, physiquement. Car, après la mort, il y aura une soif éternelle. Luc 16:19-24 - Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. Ce passage nous parle d'un homme qui, pendant sa vie, a essayé d'étancher sa soif par des richesses et des fêtes. Après sa mort, il se trouvait dans le séjour des morts et il a eu terriblement soif. Il désirait même quelques petites gouttes pour se désaltérer. Mais il était trop tard.
II. La condition.
Parfois Dieu fait une promesse sans condition. Genèse 3:15 - Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. Mais souvent il y a des conditions à remplir. Exode 15:26 - Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens ; car je suis l’Éternel, qui te guérit.
Pour cette promesse ici, il y a une condition : qu'il vienne, qu'il boive. Que veut dire venir et boire ? C'est croire en Jésus. Il faut mettre sa confiance en lui. On ne vient pas à un autre. Il faut cesser de penser qu'on peut mériter quelque chose de Dieu. Au contraire, il faut recevoir tous qu'il offre.
Cette condition n'est pas difficile ! Pourquoi donc, y a-t-il tant de gens assoiffés ? Beaucoup de gens n'ont pas entendu cette promesse, et c'est à nous de nous écrier. Répétons cette promesse de Jésus à notre famille, nos amis, nos voisins et à tous. D'autres continuent à être assoiffés parce qu'ils pensent trouver un autre moyen. Mais à la fin, c’est la déception. Ecclésiastes 1:17 - J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent. Ecclésiastes 2:1,11 - J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité... Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. D'autres sont toujours assoiffés parce qu'ils ne veulent pas d'un don. L'orgueil les empêche ; ils se croient pouvoir mériter la vie éternelle auprès de Dieu.
III. Le résultat.
Cette promesse est pour ceux qui ont soif ; ils ont le désir pour même quelques gouttes ! Ils désirent la vie : quelques gouttes pour pouvoir bouger et respirer, pour travailler et marcher. Ils désirent la justice : oh, qu'ils puissent avoir quelques gouttes pour devenir purs ! Ils désirent la sainteté : ils ont besoin de quelques gouttes pour résister au péché. Il désire la joie : il faut quelques gouttes pour soulager leur misère. Ils désirent l'amour : ils cherchent quelques gouttes pour se fortifier et pour persévérer. Ils désirent la paix : ils ont besoin de quelques gouttes pour calmer leur conscience. Ils désirent la bonté : il faut quelques gouttes pour contrer ce monde si cruel. Il désire le pardon : ah, qu'ils puissent avoir quelques gouttes pour laver les tâches du péché !
Mais celui qui vient et qui boit aura beaucoup plus que quelques gouttes ! Il aura plus d'un bol d'eau, ou d’une douche pour se laver. Il aura plus d'un fleuve ! Il aura des fleuves qui lavent et laveront son âme à jamais ! Il aura tout ce qu'il faut pour obtenir toutes choses parfaitement, complètement, abondamment. Imaginons la surprise qu’éprouvera un mendiant qui te demande une pièce, mais tu l’amènes chez toi pour qu’il se lave, et tu lui donnes un complet de fête. Ensuite, tu l’invites à manger le repas avec toi, et tu lui donnes une chambre pour qu’il habite chez toi, en lui assurant que tu pourvoira à tous ses besoins ! C’est une toute petite image de ce que Dieu a fait pour nous, pécheurs et ses ennemis de nature. Il nous a sauvés et bénis, et enrichis.
Et celui qui vient et boit aura encore ! Il recevra non pas pour lui seul (dans son sein), mais encore pour bénir les autres (de son sein). Il aura une vie si remplie qu'elle débordera et rafraîchira d'autres. C’est une vie qui peut faire ainsi car elle vient de Dieu. Jésus qui a monté au ciel et s'est assis à la droite du Père, a envoyé le Saint-Esprit. Au moment de notre salut nous l'avons reçu. L'Esprit de Dieu habite en nous. Par lui nous devenons des canaux de bénédictions pour les autres. Continuons notre illustration du mendiant. Tu ajoutes à tout ce que tu fais pour lui, et tu lui donnes un compte à la banque pour qu’il puissent pourvoir aux besoins de sa famille et ses amis, et même les faire vivre en luxe. Mais qui fera de telles choses pour un misérable mendiant qui ne mérite rien ? Et surtout, qui le fera pour un mendiant qui insulte et s’oppose à ceux qui veulent l’aider ? Oh, soyons émerveillés ! La grâce de Dieu est grande, beaucoup plus grande que la bonté du bienfaiteur dans cette illustration.
RÉSUMÉ : Un mot d’abord pour ceux qui croient au Seigneur Jésus : proclamez bien haut à tous cette invitation. Jésus est venu pour chercher et sauver ceux qui sont perdus, et il nous envoie pour faire de même (Jean 20:21) - Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.
Et un mot pour ceux qui ne croient pas en lui. Avez-vous soif ? Vous avez cherché dans les plaisirs, dans la religion, avec les amis, par la connaissance, et par d’autres moyens de te satisfaire. Mais rien n’enlève la soif de vos âmes. Oui, tous ceux qui ont soif, s’ils viennent à Jésus et boivent, ils seront pleinement satisfaits et béniront beaucoup d'autres. En Jésus se trouvent le pardon et la vie éternelle.
Apocalypse 22:17 - L’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement.