Lire Romains 2:1-11
Romains 2:4
Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?
En Romains chapitre 1, Paul a condamné les non-juifs (les Grecs) qui vivaient dans l’idolâtrie et la débauche. On peut imaginer les Juifs applaudir ! Mais, en chapitre 2, Paul les amène devant le tribunal de Dieu. Malgré leur religion et leur moralité, ils étaient aussi inexcusables devant Dieu. Car ils faisaient les mêmes choses que les païens. En lisant l’Ancien Testament, nous découvrons leurs nombreuses chutes dans l’idolâtrie, l’immoralité, l’injustice, et la violence.
En Jean 8, des pharisiens (un groupe extrêmement religieux qui observaient leurs traditions aux moindres détails) ont amené une femme surprise dans l’acte de l’adultère. Pour piéger Jésus, ils ont demandé que faire à cette femme, car Moïse a dit de la lapider. Mais il leur a répondu que celui sans péché soit le premier à lancer la pierre. Commençant au plus âgé, convaincu de leur propre péché, ils ont quitté le lieu. Jésus leur a dit (Matthieu 23:27) - Vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés.
Les juifs devaient comprendre que la Loi de Dieu prouvait que personne n’était parfaitement juste devant lui. Ils connaissaient cette juste Loi. Alors, au lieu de critiquer d’autres pécheurs, ils devaient craindre Dieu qui les a épargnés jusqu’à ce moment-là. Il les a épargnés, non pas à cause de leur justice, mais à cause de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité. Ils devaient se repentir de leurs propres péchés.
Lire Romains 2:12-16
Romains 2:13
Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.
Dans ces versets, Paul nous dit que connaître la Loi de Dieu ne fait qu’augmenter notre condamnation. Pour ce qui n’ont pas la Loi, ils ont la conscience qui établit une loi dans leur cœur. Chaque homme va comparaître devant Jésus-Christ que Dieu a établi Juge de tous.
Les Juifs se vantaient du fait que c’était à eux que Dieu a donné les Dix Commandements, les règles de la religion, et les Saintes Écritures - les prophéties, et les histoires des œuvres de Dieu, et les principes de la pratique qui plaît à Dieu. Mais ce n’est pas assez d’avoir la parole de Dieu. Ce n’est pas assez d’écouter la parole de Dieu. Il faut la pratiquer. Voilà un malade qui va chez le docteur. Après des examens, il reçoit un ordonnance. Il achète le médicament ; il sait qu’avec ces pilules, il va être guéri. Il admire la beauté de ces pilules multicolores et uniformes. Il pose la bouteille sur l’étagère pour que tous puissent voir ce merveilleux médicament qui se trouve chez lui. Mais cet homme ne peut être guéri, sauf en prenant le médicament !
La Loi en sa possession, connue et même admirée, n’a aucune d’utilité pour l’homme. Il faut qu’elle soit pratiquée. Au jour du jugement, les hommes seront jugés selon leurs œuvres. Ont-ils obéi aux commandements que Dieu les a fait connaître ? Leur obéissance, a-t-elle était complète, sans hésitation, d’un cœur sincère qui aime Dieu par dessus tous ?
Lire Romains 2:17-29
Romains 2:23
Toi qui te fais une gloire de la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi !
Paul continue à prouver que les Juifs sont aussi coupables que les païens. Ils ont reçu beaucoup de privilèges de Dieu - la Loi, la sagesse spirituelle, la capacité d’enseigner cette précieuse parole de Dieu aux autres nations, les cérémonies et rites institués par Moïse si riches en instruction dans la vraie justice ! Mais au lieu de craindre Dieu et s’appliquer d’avantage à l’obéir, ils étaient contents d’être si privilégiés. Un privilège implique une responsabilité. Prenons, par exemple, un jeune homme auquel son père lui donne le privilège de conduire sa voiture. Il est responsable de conduire avec prudence et d’utiliser la voiture d’une manière qui ne déplaît pas à son père.
Évitons de critiquer les Juifs, et examinons-nous nous-mêmes. Nous qui avons entendu l’Évangile, avons-nous cru en Jésus-Christ pour recevoir le salut ? Nous qui avons cru en l’Évangile, faisons-nous le tout possible pour en parler aux autres qui ne l’ont jamais entendu ? Nous qui avons reçu une Bible, sommes-nous fidèles à la lire et à la méditer chaque jour ? Nous qui sommes enfants de Dieu ayant la fonction de sacrificateur, prenons-nous le temps de prier et d’intercéder ? Nous qui sommes membres d’une église, participons-nous aux réunions et servons-nous les autres avec notre don spirituel ? Peut-être que nous avons des privilèges de cette vie comme le travail, l’éducation ou les richesses. Est-ce que nous les utilisons pour la gloire de Dieu ou pour nous glorifier ?
Gardons-nous de déshonorer Dieu par manque de mettre en pratique sa parole.