Jean 3:14-16
Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Dans ces versets, nous avons le résumé de l’Évangile. Le verset 16 semble être le verset le plus connu dans le monde - Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Si vous ne l’avez pas encore fait, mémorisez-le.
Voyons les trois thèmes de l’Évangile.
I. Un grand besoin.
Pour comprendre l’histoire de Moïse qui a élevé le serpent, lisons Nombres 21:4-9 - Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Édom. Le peuple s’impatienta en route, et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert ? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. Alors l’Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. L’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie. Les serpents ont mordu les gens. Le poison était dans leur corps. Beaucoup sont morts, et il y avait d’autres toujours en vie qui allaient mourir. C’est une image du péché. Le moment où Adam a désobéi à Dieu, le poison est rentré dans son âme. Il est mort spirituellement et il allait mourir physiquement, et s’il ne trouvait pas le pardon il allait mourir éternellement. Et le poison du péché s’est étendu à sa postérité. Je me rappelle l’histoire d’une fille qui a été mordue par une vipère. C’était en brousse et on a essayé par tous les moyens de sauver sa vie mais avant d’arriver au dispensaire elle est décédée. Le poison étant dans son corps, la mort était certaine.
Sans doute, le peuple d’Israël a essayé par tous les moyens de sauver les vies. Mais tous ces efforts étaient inutiles. Peut-être quelques-uns ont suggéré des médicaments, du sel, des plantes, des bandages, mais les gens mourraient toujours. Peut-être quelques-uns ont pensé que la vigilance était la solution, et on a organisé des groupes pour chercher et tuer les serpents, ou on a allumé des feux pour brûler toute la nuit, mais il y avait trop de serpents. Les gens étaient mordus quand même, et la vigilance n’a pas aidé ceux qui étaient déjà mordus. Et si quelqu’un a pensé à instituer une loi : les serpents sont interdits de rentrer au camp ! Les serpents, vont-ils obéir ? Et si d’autres ont insisté que les serpents ne sont que des bêtes imaginaires, leur morsure est imaginaire et donc la pensée qu’on va mourir est imaginaire ! Quelle folie !
Les gens ont des pareilles pensées concernant le péché. Le péché fait périr (Romains 6:23) - Le salaire du péché, c’est la mort. Il n’y a point de remède, la vigilance est inutile, les lois contre le péché sont impuissantes, et on imagine être sans péché à son péril. Nous avons tous péché ; nous sommes tous en train de périr. Nous allons subir la mort éternelle, la séparation de Dieu pour toujours.
II. Un grand amour.
Le péché n’est pas le seul thème de l’Évangile ; un autre thème c’est l’amour de Dieu. L’origine de cet amour est en Dieu - Dieu a tant aimé. Puisque son origine est en Dieu, cet amour est parfait, il est sans limite, il est vaste (il a tant aimé), il est puissant. Ce n’est pas un amour qui a sa source dans les hommes qui changent, qui n’ont pas un amour désintéressé car ils cherchent leurs propres intérêts, qui dans leur faiblesse ne peuvent pas toujours agir en faveur de la personne qu’ils aiment. Grâces à Dieu, notre salut dépend sur Dieu et non pas sur nous !
L’objet de cet amour c’est le monde. Nous voyons des gens partout pleins de péché, en train de périr. Dieu les aime tous. Personne ne pourrait dire que Dieu ne l’aime pas. Dieu ne réserve pas son amour pour les gens d’une certaine ethnie, ou d’une certaine moralité, ou d’une certaine religion. Cet amour dépasse l’amour humain, car Dieu aime ses ennemis ! Tous dans ce monde ont péché et se sont rangés du côté du diable en rébellion contre Dieu. Cependant, Dieu les aime. Tu n’es pas si enfoncé dans le péché que Dieu ne t’aime plus. Même si tous te traitent avec mépris, Dieu t’aime. Oh, quelle merveille, quel repos pour mon âme, de savoir qu’il m’aime !
La manifestation de cet amour a été le don de son Fils. (Romains 5:8) - Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. C’est le don le plus précieux qu’il a pu donner. Ce don c’est le Fils qui était près de son cœur (Jean 1:1) - La Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. C’est un don étonnant, car il a donné le Fils pour qu’il meure ! C’est aussi pour cela que Jésus a dit par rapport à ses souffrances et son ministère : il faut. Rien ne l’a obligé que l’amour de Dieu. Jésus avait un amour qui a duré. Il savait parfaitement ce qui l’attendait. Mais il ne s’en est pas détourné pendant les trois ans de son ministère.
Dieu t’aime. Il t’aime, qui que tu sois. Il t’aime, quoi que soient tes péchés, tes habitudes, ta situation. Il t’aime d’un amour éternel. Il t’aimait avant quand tu ne croyais pas en lui, il t’aime maintenant que tu l’aime, il t’aime malgré tes défaillances, il t’aimera toujours.
III. Un grand salut.
Dans l’histoire que nous avons lu en Nombres, Dieu a pourvu le moyen de guérison. C’était un serpent en airain, l’image des serpents brûlants qui ont mordu les enfants d’Israël. L’airain signifie le jugement ; l’autel de sacrifice était fait de l’airain. Autre fait important : le serpent en airain a été élevé sur une perche pour que tous puissent le regarder et vivre.
Dieu a aussi pourvu notre salut par Jésus-Christ (Jean 10:17,18) - Je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. Jésus a pris sur lui nos péchés (Ésaïe 53:6) - L’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été même identifié avec le péché qui nous a mordus (2 Corinthiens 5:21) - Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. Jésus a été traité comme un coupable. Il n’a rien fait de mal, mais il a pris notre place ; il est mort pour nous sauver. Il a été jugé pour nos péchés (Galates 3:13) - Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous - car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois. Comme le serpent a été élevé sur une perche, Jésus a été élevé sur la croix.
C’est un salut qui est à la portée de tous. Dans l’histoire du serpent d’airain, tous ceux qui ont été mordus ont pu regarder, car le serpent d’airain a été élevé sur une perche. Même un aveugle a pu être guéri. Il ne pouvait pas voir, mais il pouvait regarder ! Ses amis ont pu le tourner dans la direction du serpent en airain et lui dire : lève ta tête, tourne-toi par ci ; le serpent d’airain est là pour que tu sois guéri. Tous ont pu regarder le serpent en airain, et tous peuvent avoir la foi en Jésus-Christ. C’est la foi qui manquait en Nicodème (v.11) - Nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage. Nous ne savons pas le moment quand Nicodème a cru, mais nous apprenons que plus tard il était du côté de Jésus.
C’est un salut sûr. Trois fois la promesse est donnée de la vie éternelle (vv.15,16,36) - Afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle... afin que quiconque croit en lui... ait la vie éternelle... Celui qui croit au Fils a la vie éternelle. Pour être très claire, il est ajouté : Afin que quiconque croit en lui ne périsse point. On dit que rien n’est sûr dans ce monde sauf la mort. Mais nous pouvons avoir la certitude d’être sauvés, d’avoir le pardon de tous nos péchés et vivre déjà la vie éternelle. En verset 36, Dieu, qui est vrai, dit : Celui qui croit au Fils a la vie éternelle. Ce n’est pas un peut-être, mais une certitude. Paul a dit : Je sais. Jean aussi a parlé de l’assurance : Nous savons.
C’est un salut pour tous. Noter les mots utilisés : Quiconque... le monde... quiconque. Si tu es un homme ou une femme ou un enfant qui fait partie de ce monde, tu peux être sauvé. Oui, tu es un pécheur condamné mais tu n’as qu’à regarder vers lui, croire en lui, et ce salut sera le tiens !
RÉSUMÉ : L’Évangile nous enseigne qu’il y a un grand besoin : tous ont péché et sont en train de mourir, ils sont séparés de Dieu. L’Évangile nous enseigne qu’il y a un grand amour : Dieu a pourvu le moyen d’être délivré de la mort et du péché. L’Évangile nous enseigne qu’il y a un grand salut : tu n’as qu’à croire, regarder, et tu recevras la vie éternelle. Voilà l’Évangile - la Bonne Nouvelle de Dieu.