Lire Romains 7:1-6
Romains 7:4
De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
Dans ce chapitre, Paul démontre que nous sommes morts à la Loi de même que nous avons vu en Romains 6 que nous sommes morts au péché. Il dit que la Loi n’exerce plus son pouvoir sur un homme dès qu’il est mort. Il donne l’exemple d’une femme mariée. Quand son mari meurt, elle est libre de se marier à un autre. Nous aussi qui sommes en Christ, nous sommes morts à la Loi. Nous sommes libres maintenant d’appartenir à Christ et porter des fruits par lui.
Cette vérité est très importante, car la Loi ne pouvait pas nous sauver. Elle nous condamnait plutôt en démontrant notre culpabilité devant Dieu. Elle nous excitait même à faire ce qui est mauvais (v.5) - Les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres. La Loi révèle comment on peut désobéir à Dieu. Sans elle, il se peut qu’on ne pense même pas à un péché en particulier à commettre. Aussi, notre nature pécheresse aime désobéir à la loi. Combien de villes ont vu s’augmenter les infractions en affichant les panneaux : Interdit de marcher sur le gazon !
Le dessein de Dieu pour nous qui avons cru en Christ, c’est de porter du fruit pour lui. Ce fruit peut être des bonnes œuvres. Il peut être le caractère de Christ (Galates 5:22). Il peut être des âmes gagnées pour le Seigneur.
Lire Romains 7:7-13
Romains 7:13
Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.
Le commandement (la Loi) est bon. Ce n’est pas le commandement qui nous a fait mourir, mais le péché. Dieu a dit à Adam de ne pas prendre le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, autrement il allait mourir. Nous ne savons pas combien de temps se passait avant sa désobéissance. Qu’il soit quelques jours ou quelques mois ou quelques années, le fait demeure que pendant ce temps cet ordre de Dieu ne l’a pas fait mourir. Mais le moment où Adam a péché, il est mort spirituellement et il commençait à mourir physiquement.
La Loi donnée par Moïse n’était pas la cause de la mort, car tous les hommes mourraient déjà. Mais elle a démontré comment le péché est mauvais ; le péché devînt condamnable au plus haut point. La loi est bonne, qu’elle soit exprimée dans la Loi de Moïse, ou expérimentée dans la conscience, ou démontrée par d’autres règles de moralité. Son but c’est d’exposer le péché et le condamner. Elle accomplit ce but parfaitement, et chaque homme se trouve pécheur devant le Dieu Très-saint.
L’erreur des hommes c’est de penser que cette loi peut les délivrer du péché. Il est inutile de dire à une personne tombée dans un puits qu’il ne doit pas y tomber ! Il lui faut un sauveur - quelqu’un qui puisse le retirer du puits.
Lire Romains 7:14-25
Romains 7:24,25a
Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !
Après notre salut, nous découvrons une lutte acharnée en nous. D’un côté, nous disons comme Paul (v.22) - Je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur. Nous sommes nés de nouveau ; Dieu a créé une nouvelle nature en nous qui aime Dieu et déteste le péché, qui automatiquement cherche à obéir à Dieu, qui fait ses délices de lui plaire. Mais de l’autre côté, nous disons comme Paul (v.23) - Mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché. L’ancienne nature héritée d’Adam est toujours avec nous. Celle-ci préfère le péché, a horreur des choses spirituelles, et ne veut pas que Dieu règne dans sa vie.
Oui, le chrétien est plein de joie et de paix. N’a-t-il pas été pardonné de tous ses péchés ? N’est-il pas justifié, déclaré parfaitement juste par Dieu lui-même parce qu’il a cru en Jésus-Christ ? N’a-t-il pas un avenir glorieux dans la présence de Dieu pour toute l’éternité ? Mais en même temps, il est misérable ! Souvent son ancienne nature l’attire et parfois le traîne dans la chute. Quand sa nouvelle nature a la victoire, le souvenir de ses chutes diminue sa joie.
Qui me délivrera... ?... Jésus-Christ notre Seigneur ! Jésus est le Sauveur parfait. Il me dirige dans la victoire dans cette vie, et un jour me transformera pour que je ne pèche plus. Oui, grâces soient rendues à Dieu !