Quelle éthique pour le XX1ème siècle?

                                              Pierre Marsal (Samedi 9 Novembre 2019)

                        Synopsis  Principes (rappels, séance janvier 2013)


Pour plus de précisions voir le résumé complet  à ce  lien:.

Pourquoi l'éthique ? La liberté de l'homme
- La liberté est le propre du vivant. Il faut la préserver.
- Mais la liberté génère le danger. Il faut donc l'encadrer.
- Les animaux y parviennent grâce à l'instinct. Les êtres humains ont perdu l'instinct animal originel.
- La fonction de l'éthique est de pallier cette absence de garde-fous.
Pourquoi repenser l'éthique aujourd'hui ? Le "changement d'ère".
- Notre société a changé et change à une vitesse accélérée.
- Les repères jadis pertinents sont devenus caducs ou obsolètes.
- Les doctrines ou idéologies du passé ont fait faillite : elles ne peuvent plus nous fournir de repères.
- Deux voies seulement offrent actuellement une certaine consistance idéologique : le fondamentalisme et l'économie de marché. On ne peut pas s'y résoudre.
- À l'autre extrême est la tentation relativiste ("tout se vaut"). C'est très libéral, mais signifie la fin de toute cohésion sociale.
- Seule la référence à des valeurs universellement partagées peut réunir une collectivité sur un projet commun.
- Il faut donc s'accorder sur ces valeurs.
Quelle éthique ? De l'éthique des préceptes à l'éthique de la discussion
- Bref tour d'horizon des démarches de l'éthique.
- Les éthiques formelles mettent l'accent sur les procédures. Les éthiques des valeurs proposent des systèmes de valeur qui ne correspondent pas au but recherché.
- Il faut donc s'entendre sur les valeurs à privilégier.
Sur quelle valeur fonder une démarche éthique ? L'incommensurable valeur du vivant.
- La prise en considération de la spécificité du vivant peut emporter l'adhésion de tout être humain quels que soient ses origines, ses engagements, sa philosophie.
- Cette attitude n'est pas nouvelle, mais la science contemporaine (biologie) la conforte et lui donne des fondements objectifs.
- L'être humain fait partie du monde du vivant, il est individuellement irremplaçable et n'existe qu'en société. Sur ces trois caractéristiques on peut fonder un système de valeur.
- Il en résulte que la logique, l'économique, l'éthique du vivant (et de l'être humain) ne peuvent être celles qui s'appliquent aux choses mortes. C'est pourtant celles qui ont cours aujourd'hui.
- En particulier la valeur de l'homme n'est ni une valeur économique, ni une valeur technologique, mais une valeur non mesurable (incommensurable).

Conclusion : changer son point de vue et son comportement
- La question à se poser "Et le vivant ? et l'homme, où sont-il dans tout ça ?".
- Cette question s'adresse à chacun d'entre nous, en toutes circonstances.
- Il ne faut pas attendre qu'autrui fournisse la réponse.
- Il faut revoir nos comportements à la lumière de ce questionnement :
* comportement à l'égard de l'autre (humain bien sûr, mais aussi tout forme d'être vivant dans son milieu) ;
* comportement dans le groupe social (ritualisation de l'intégration) ;
* comportement à l'égard des règles sociales sensées nous protéger des excès de notre liberté.
- Il faut revisiter de la même manière les règles et réglementations sociales qui doivent toutes concourir à préserver notre liberté, sans attenter au reste du monde vivant.
- On peut aussi réexaminer notre comportement individuel, notre acceptation de nous-mêmes.
Pierre MARSAL (janvier 2013)
                                                                            Compte_rendu de la seance.

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